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Football

Ada Hegerberg revient sur ses 10 années passées à l’OL

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Ada Hegerberg a récemment prolongé son contrat avec l’Olympique Lyonnais. Dans le cadre de cette prolongation, elle a réalisé une interview afin de revenir sur les faits marqué de sa décennie passée en France.

 

Son arrivée à Lyon en 2014 :

« Je me souviens, je suis venue avec mon petit livre de mots français, j’avais très envie d’apprendre vite car j’étais consciente de l’importance d’une bonne intégration pour pouvoir performer, bien vivre au sein de l’équipe, de la ville et dans le pays. Il faut trouver l’équilibre entre s’adapter et garder sa propre culture et ses propres valeurs. Au début, je vivais dans un tout petit appartement, mais je vivais ma meilleure vie. Camille Abily venait me chercher tous les jours pour m’emmener à l’entraînement et moi j’avais des étoiles dans les yeux. On avait vraiment un très très bon groupe qui a su mettre en place une intégration au top. »

 

Sa première saison à Lyon :

« Je me souviens très bien de mon arrivée à l’OL, c’était un été magique. J’avais l’innocence d’une jeune fille et on voit que j’avais des étoiles plein les yeux mais j’avais déjà de l’ambition. Je me suis sentie à la maison depuis le premier jour. Je suis arrivée en tant que petite fille et je suis devenue une femme. Dès la première saison, j’étais tellement bien intégrée dans l’équipe et je commençais déjà à me développer au niveau que je souhaitais. Cette équipe était magique, il y avait vraiment de bonnes joueuses. Durant ma première année ici, on a eu un petit échec qui était de ne pas être allées plus loin en Ligue des Champions, mais sinon on a fait un sans-faute cette saison. J’ai vraiment travaillé dur pour m’impliquer dans l’équipe et ça a très bien marché dès le début. C’était vraiment un plaisir d’intégrer cette équipe. J’ai compris assez vite que c’était un groupe exceptionnel avec des joueuses de très haut niveau. Il y avait des cultures différentes, je pense que c’est ça aussi qui a fait notre équipe. Je suis fière d’être venue aussi jeune et de faire partie d’une histoire aussi grandiose. »

 

Sa première victoire de la Ligue des Champions :

« La première finale gagnée est spéciale. Il y a tellement de choses qui se sont passées sur cette finale. Le premier but que je marque est magnifique grâce au bon travail de Pauline Bremer et après c’est vrai que je loupe mon pénalty. Quand j’étais jeune c’était ça aussi mon esprit, je ne me posais pas de question donc quand c’était la séance des tirs au but, j’ai dit que j’avais envie de frapper en première. Je n’avais pas peur des conséquences et je pense que c’est ça qui m’a permis de ne pas me mettre de limite mais c’est vrai que tu es un peu innocente et naïve quand tu es plus jeune. Je me souviens aussi qu’après les filles me disaient : “ne t’inquiète pas Ada, on va le faire même si tu as raté”. Je me souviens aussi de Lotta Schelin qui me disait : “t’inquiète, on va le faire”, et on l’a fait. C’était un rêve et je savais que ça allait être dur de la gagner. C’est une sensation exceptionnelle. Tu arrives à comprendre l’importance de ça avec le temps car quand tu es jeune tu as vite envie de te projeter sur la prochaine donc tu savoures un peu différemment mais avec les années j’ai appris l’importance de gagner un trophée comme ça. Mais la première, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais parce que ça a vraiment lancé tout le travail réalisé derrière. Je n’ai jamais lâché depuis, ça m’a donné envie de continuer. »

 

Quand elle est devenue la première Ballon d’Or :

« Un grand moment pour moi personnellement mais aussi pour le club et l’équipe. Ca récompense le travail de toute une équipe car c’est impossible de gagner un Ballon d’Or sans avoir une équipe qui brille. Les filles savent aussi que c’est grâce au travail de toute l’équipe. Je me souviens que je l’ai su quelques semaines avant et je me posais plein de questions. Être une femme dans le sport aujourd’hui, ça impose des challenges différents. Les footballeuses affrontent des choses qui ne sont pas seulement sur le terrain et ça demande beaucoup de courage pour affronter ces épreuves. Heureusement et malheureusement, c’est aussi notre responsabilité aujourd’hui de faire en sorte qu’on laisse notre sport dans de meilleures conditions. Il faut des femmes qui croient en elles-mêmes qui veulent travailler dur pour prendre notre place un jour. Donc ce premier Ballon d’Or, c’était pour elles, pour la nouvelle génération. »

 

Sa 6ème Ligue des Champions en 2022 :

« Cette soirée-là, c’était l’euphorie totale. Je pense que c’était l’une des plus grandes soirées du football féminin. La finale était tellement belle. Je n’ai pas connu une intensité aussi élevée. Il y avait un stade plein avec beaucoup de supporters de Barcelone. Il y avait eu des phrases mal placées avant cette finale, nous les joueuses on reste concentrées sur le terrain, mais je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont oublié le palmarès du club avant ce match. Ce qui était beau, c’est que nous, on était préparées, on connaissait nos qualités avant ce match mais il fallait un petit rappel. Revenir à la compétition et être récompensée par ce trophée, c’est magique. C’est une de mes plus belles expérience. Ce qu’on a montré ce jour-là, c’est inoubliable. C’est un groupe exceptionnel. Quel match, honnêtement quelle finale. L’intensité, le niveau technique, l’enjeu, revenir et prouver qu’on était la meilleure équipe européenne. Mais ça ne se fait pas tout seul, il y a eu du travail. Quand je regarde ces images je vois aussi toute la souffrance et ce qu’il fallait donner pour en arriver là. J’ai été émue aussi parce que je voyais Mr Aulas, notre président pendant des années, dans les tribunes. Je ne serais pas où je suis maintenant sans lui. Grâce à lui, on a pu construire sans doute la meilleure équipe mondiale pendant tellement longtemps. Je ne vais jamais oublier la chance qu’il m’a donnée de pouvoir jouer ici aussi longtemps. Il a été une grande figure dans ma carrière. Je tiens aussi à le remercier car c’était une époque inoubliable. »

 

Sa prolongation de contrat :

« Lyon c’est ma maison, j’étais obligée de rester. J’avais dit à mon mari : “en fait je ne me vois pas ailleurs”. C’est vrai que c’est la première fois dans ma carrière ici que ça a un peu duré mais depuis le début je me suis toujours vue à Lyon. C’est ma ville. Michele Kang est très ambitieuse. C’est une nouvelle ère avec une femme très “badass”. Je tiens aussi à la remercier de croire en moi. On sent que c’est une femme qui a envie d’apporter un plus, de changer la dynamique dans le football et qui veut aller au sommet avec cette équipe. Je pense qu’on a des beaux trophées à aller chercher. On a vraiment du potentiel, j’ai envie de continuer à jouer mon meilleur football ici. Je suis arrivée ici j’étais une jeune fille et je suis devenue une femme. Lyon restera toujours ma maison même après ma carrière. Je suis très très heureuse de pouvoir rester et pouvoir travailler dur pour aller chercher plusieurs trophées. Il faut donner et je suis prête à tout donner encore pour mon club. » (Déclarations et photo via ol.fr).

 

https://twitter.com/OLfeminin/status/1780664870834205099

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Dossier

Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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Dossier

Laurent Bonadei devient le sélectionneur des Bleues

sport féminin

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La sélection féminine nationale de football de France connait désormais son nouveau coach. La Fédération Française de Football a nommé Laurent Bonadei à la tête des Bleues, succédant ainsi à Hervé Renard. Évoluant jusqu’à présent en tant que coach adjoint d’Hervé Renard, Laurent Bonadei devient le 10e sélectionneur des Bleues, 8e homme à tenir le poste.

Laurent Bonadei coach pour les 3 saisons à venir

À l’âge de 54 ans, Laurent Bonadei succède donc à son ami et mentor Hervé Renard à la tête de la sélection féminine de football de France. Après près de deux ans en tant que coach des Bleues, Hervé Renard n’a pas réussi à briser la malédiction qui semble toucher l’équipe nationale féminine de foot tricolore, éliminée au stade des quarts de finale des derniers Jeux Olympiques de Paris 2024 (7e défaites en quart de finale des 8 dernières compétitions).

C’est donc à son fidèle adjoint Laurent Bonadei de reprendre les rênes de la sélection. Ayant accompagné Hervé Renard durant cinq longues années, participant notamment à l’épisode Arabie Saoudite durant la Coupe du Monde masculine de 2022, Laurent Bonadei dirigera pour la première fois une sélection nationale de football. Il sera à la tête des Bleues pour les trois prochaines saisons, avec déjà une très grande échéance à tenir : l’Euro 2025.

Il prolonge ainsi une « tradition » des Bleues, dans laquelle le coach adjoint succède au coach principal : Roger Lemaire après Aimé Jacquet, Corinne Diacre après Bruno Bini.

Un second expérimenté

Bien que n’ayant jamais tenue le premier rôle sur le banc des entraîneurs, Laurent Bonadei a de l’expérience à en revendre. Joueur dans les années 90 puis reconvertis en coach assistant dès sa retraite en 2003, il passera notamment par de nombreuses équipes U17 et U19 : Nice, Nancy, Paris Saint Germain. Il a ainsi eu l’occasion de former des pépites tricolores, notamment Adrien Rabiot, Kingsley Coman, Mike Maignan ou encore Presnel Kimpembe.

Par ailleurs, son nom a été mainte fois mis en avant durant le mercato féminin du PSG et de l’OL, en quête chacun d’un nouvel entraîneur pour leur section féminine respective. Ancien milieu de terrain de Toulon et de Grenoble, Laurent Bonadei ouvre donc une nouvelle page de sa carrière, cette fois en tant que coach de l’équipe de France féminine de football. « Je remercie la Fédération de la confiance qu’elle m’accorde. Je suis fier et honoré. Diriger la sélection nationale est une grande responsabilité que je prends avec sérieux et engagement. Je m’inscris dans la continuité du travail accompli par Hervé Renard, avec qui j’ai étroitement collaboré durant ces 17 mois auprès de l’équipe de France féminine », déclare le nouveau sélectionneur des Bleues sur le site officiel de la FFF.

Euro 2025 et Coupe du Monde 2027 en vu

Le Président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a tenu à apporter son soutien à Laurent Bonadei pour sa nouvelle nomination à la tête de l’équipe féminine de football de France : « Nous souhaitions avoir un entraîneur qui connaît l’Équipe de France et le football féminin, avec une riche expérience, de l’exigence et le sens de la formation. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de confier la sélection à Laurent Bonadei. Les Bleues ont des objectifs sportifs importants, notamment l’Euro 2025 en Suisse puis la Coupe du monde 2027. J’ai confiance en Laurent Bonadei pour les atteindre. L’Équipe de France doit être le fer-de-lance de l’ambition fédérale majeure de développement du football féminin ».

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Dossier

L’équipe de France féminine de foot ball est à la 10e place du classement FIFA

sport féminin

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À force de cumuler les mauvaises performances, ce qui devait arriver arriva. L’équipe féminine de football de France n’a pas su maintenir sa place au classement FIFA, passant de la 2e meilleure nation au monde… à la 10e. Elle perd ainsi 8 places après la mise à jour du classement publié par la FIFA ce vendredi 16 août. Cette mise à jour ne concerne pas uniquement la France, bien au contraire.

L’Hexagone dégringole au classement FIFA Femmes

Malgré une bonne dynamique ces derniers mois, la France n’a pas su tenir sa place de deuxième meilleure nation de football féminin. Place acquise en juin, cette deuxième place reflétait surtout l’ambition des Bleues de conquérir le football européen et mondial, d’abord en allant signer une première finale de compétition continentale en Ligue des Nations (battues par l’Espagne 2-0), puis en enchaînant les succès en qualification pour l’Euro 2025 – notamment avec une victoire face à l’Angleterre-.

La défaite surprise face à l’Irlande lors de la dernière journée de ces qualifications n’avait eu aucune incidence au classement, encore moins sur le moral des joueuses d’Hervé Renard. Pleinement concentrées sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, rendant une copie presque parfaite en phase de groupes, les Bleues ont une nouvelle fois chuté en quart de finale d’un grand tournoi (7 fois en 8 compétitions de suite). Conséquence : la France perd huit places au classement FIFA, et retrouve sa position de 2009 à la 10e place, son pire classement depuis 2003.

Un changement général

La France n’est pas la seule nation à voir son classement FIFA chamboulé à l’issue de la dernière mise à jour. Tout d’abord, les États-Unis retrouvent la première place au classement, conséquence directe de son sacre olympique l’été dernier à Paris, succès 1-0 face au Brésil. L’Angleterre gagne elle aussi dans ce nouveau classement puisqu’elle subtilise la deuxième place mondiale à la France, devançant l’Espagne qui termine au pied du podium malgré son doublé Coupe du Monde-Ligue des Nations.

La Roja perd ainsi sa place de Meilleure nation du foot féminin mondial, la faute à sa défaite face à l’Allemagne pour la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. Pour finir, la Suède, le Canada, le Brésil et la République Démocratique Populaire de Corée ont tous grimpé au classement FIFA.

En résumé, les deux grandes perdantes de la nouvelle mise à jour du classement FIFA des meilleures nations féminines de football sont l’Espagne qui chute de deux places et la France qui en perd huit. Toutes deux auront l’occasion de se refaire à l’occasion de la prochaine Coupe d’Europe de football féminin de 2025.

Le nouveau top 10 FIFA femmes

Suite donc à la nouvelle mise à jour, voici comment se présente le nouveau classement FIFA des 10 meilleures nations de football féminin :

  1. États-Unis (+4), 2076,9 points
  2. Angleterre (+1), 2023,42 points
  3. Espagne (-2), 2021,09 points
  4. Allemagne, 2014,11 points
  5. Suède (+1), 1986,8 points
  6. Canada (+2), 1982,24 points
  7. Japon, 1974,34 points
  8. Brésil (+1), 1970,36
  9. RDP Corée (+1), 1944,23 points
  10. France (-8), 1938,4 points

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