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Adversaires et coéquipières, Sakina Karchaoui et Vicki Becho se livrent

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La latérale du PSG Sakina Karchaoui et l’ailière de Lyon Vicki Becho sont coéquipières en équipe de France, mais adversaires en D1 Arkéma. Elles se sont déjà affrontées deux fois cette saison, dont hier soir. Lors d’une interview pour la FFF, elles sont revenues sur le trophée des championnes et la saison en cours. Découvrez certains de leurs propos.

 

Le Trophée des Championnes :

Sakina Karchaoui (Paris Saint-Germain) : « On a essayé de changer de système pour se baser sur ce que le coach demandait, c’était un match prestigieux afin de lancer la saison, avec de nombreux changements dans l’effectif en lien avec les arrivées et départs durant l’été. Au final, Lyon l’a emporté mais il faut en tirer du positif. »

Vicki Becho (Olympique Lyonnais) : « On a eu très peu de temps, seulement deux semaines, pour travailler en équipe au sortir de la Coupe du monde. L’une de nos joueuses Ellie Carpenter nous a même rejoints la semaine qui précédait le Trophée. Il fallait travailler les automatismes avec deux recrues qui allaient jouer, Kadi et Melchie. Pour nous, c’était important d’afficher les objectifs qui sont les nôtres cette saison en réalisant un bon match et en l’emportant. »

 

Cette saison de D1 Arkéma : 

Sakina Karchaoui : « Le trophée des championnes nous a permis de nous mettre dedans, de revoir quelles erreurs nous avions commises et d’insister sur nos forces. Contre Bordeaux, on a réalisé une très belle entame de match en prenant le jeu à notre compte dans les trente premières minutes. Quand on délivre des passes décisives et qu’on marque, forcément, c’est plaisant ! Je suis heureuse d’avoir aidé l’équipe. »

Vicki Becho : « Pour nous aussi, l’entrée en matière s’est bien passée, j’étais titulaire. On a pris un peu de temps pour faire la différence mais une fois qu’on a marqué ce premier but, ça a déroulé. On s’est procuré beaucoup d’occasions, on a frappé au but. C’est une victoire collective, illustrée par le fait que nos deux défenseures centrales ont été décisives avec Wendie qui marque puis centre pour Vanessa qui trouve, de la tête, le chemin des filets. On doit garder ce genre de succès en tête pour la suite du championnat. »

 

La mise en place du Final Four en fin de saison : 

Sakina Karchaoui : « C’est un beau format. Au début, on était un peu sceptiques car c’est peut-être plus avantageux pour les autres équipes que pour nous mais on sait que le haut niveau se joue sur des moments clés. On va affronter de grosses équipes et il faudra répondre présents au bon moment ! »

 

Des souvenirs de leur premier PSG / Lyon ? 

Vicki Becho : « C’était en Ligue des champions, j’étais sur le banc, Sakina titulaire, je n’étais pas entrée en jeu mais je me souviens qu’on avait été éliminées en quarts de finale. Le premier où j’ai eu du temps de jeu remonte à la saison dernière, en décembre 2022 au Groupama. Là aussi, on s’était inclinées. De mémoire, il y avait pas mal de tensions, c’était serré quand je suis entrée, la coach me dit qu’elle a confiance en moi, je sais que je dois apporter du plus à l’équipe. On perd, c’est dommage mais ça m’a permis d’acquérir de l’expérience. »

Sakina Karchaoui : « Ça me revient. Mon tout premier PSG-Lyon avait eu lieu quelques mois auparavant à l’été 2020. C’était la saison post-covid avec le Final 8 de Ligue des champions, on avait battu le PSG en demi-finales puis remporté le titre. Je venais de partir de Montpellier, mon club formateur, je choisis l’OL, j’avais eu Jean-Michel Aulas au téléphone qui m’avait dit tout l’intérêt que Lyon me portait. Quand je suis arrivée, il a fallu se mettre tout de suite dans le bain car le Final 8 intervenait deux semaines après. J’avais 23 ans et des objectifs en tête, je parviens à gagner ma place, je joue tous les matches et on est championnes d’Europe. C’était extraordinaire. »

 

Leur expérience mais dans le club adversaire, car les deux ont également joué dans l’autre club :

Sakina Karchaoui : « Je garde de très bons souvenirs de ma saison à l’OL. Ce n’était peut-être pas mon choix 1er mais c’était la saison post-COVID et pour des raisons personnelles, je ne voulais pas m’éloigner de ma famille. J’ai fait cette année de transition, j’ai gagné des trophées, j’étais contente. Le président a été exceptionnel, c’est quelqu’un en qui on peut avoir confiance, il a beaucoup donné pour le football féminin et continue de le faire à la Fédération. »

Vicki Becho : « J’ai passé quatre saisons chez les jeunes du PSG de 2016 à 2020. C’est un peu mon club de cœur, j’ai passé mon adolescence à Paris et j’y ai grandi. Je me suis toujours sentie bien là-bas. Si j’ai décidé de partir, c’est parce que je suis un peu une fainéante et je me repose souvent sur mes acquis. J’avais besoin de ce changement pour continuer à progresser et évoluer mais je serai toujours reconnaissante envers le club. »

 

Pourquoi ce goût pour l’attaque ? 

Sakina Karchaoui : « J’ai commencé en n°10 chez les jeunes et j’ai fini sur le côté. J’ai été milieu gauche pendant très longtemps, aujourd’hui, je peux alterner latérale et milieu. En club, on a presque l’impression que je joue ailière car notre jeu penche énormément vers l’avant. Latérale moderne, c’est le genre de profil que les entraîneurs recherchent et maintenant, on voit beaucoup d’excentrées qui redescendent. Attention, Vicki ! Je me retrouve pleinement dans ce rôle. Je peux alterner, monter, descendre, j’aime défendre comme attaquer, c’est ma force. »

Vicki Becho : « Étant jeune, je regardais beaucoup de vidéos de Cristiano Ronaldo. Avant les ailiers étaient là pour faire les passes. Lui a révolutionné le poste en allant dans la percussion, en inscrivant beaucoup de buts. Aujourd’hui, on ne trouve plus normal qu’un ailier ne marque pas ! C’est avec lui que j’ai appris, j’essaie de m’inspirer des meilleurs. L’attaque, c’est mon truc, je ne me verrais pas jouer derrière… »

 

L’Équipe de France féminine : 

Sakina Karchaoui : « Quand on est en sélection, on est ensemble. Vicki apporte ce qu’elle peut avec ses qualités. Elle a un très bel avenir devant elle. On doit se qualifier pour ce premier Final Four de Ligue des nations qu’on aimerait remporter. Après, ce seront les Jeux Olympiques l’été prochain. Ça va arriver très vite. »

Vicki Becho : « J’en ai un peu parlé avec quelques joueuses. Pour moi, le graal du football c’était la Coupe du monde mais les filles m’ont dit que les JO, c’était énorme. Elles m’ont raconté leur vécu, des anecdotes… Quand je pensais aux Jeux, instinctivement, je pensais aux autres sports. Là, ils ont lieu à Paris, c’est la plus belle compétition que je peux viser à domicile car il n’y en aura pas beaucoup d’autres organisées en France. Ce sera à Paris, chez moi, devant ma famille, mes proches… Je pourrai leur montrer ce que je sais faire et les rendre fiers. »

 

 

Déclarations via fff.fr.

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Football

Cette joueuse emblématique du PSG est de retour mais en tant qu’assistante technique

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Le Paris Saint-Germain a officialisé toute à l’heure le retour de Shirley Cruz , une joueuse emblématique du club, qui a joué dans la capitale entre 2012 et 2018. Elle intègre aujourd’hui le staff technique.

 

Shirley Cruz fait son grand retour au Paris-Saint Germain ! Elle a porté le maillot de ce club de 2012 à 2018 et a disputé 131 matchs et marqué 31 buts. C’est en tant qu’assistance technique dans le staff de la section féminine qu’elle évoluera désormais. Le PSG l’a annoncé toute à l’heure dans un communiqué officiel.

« Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer le retour de Shirley Cruz au sein du club parisien. La Costaricienne intègre le staff de la section féminine en tant qu’assistante technique.

Après avoir porté le maillot Rouge & Bleu entre 2012 et 2018, Shirley Cruz s’engage avec le club de la capitale et devient assistante technique de l’équipe professionnelle féminine. En six saisons avec le Paris Saint-Germain, l’ancienne milieu de terrain a disputé 131 matchs et marqué 31 buts, participant à deux finales de Coupe de France (2014, 2017) ainsi qu’à deux finales de Ligue des Champions (2015, 2017). Ancienne joueuse emblématique du Club, elle apportera son savoir-faire tactique et son expérience afin de renforcer le staff de Jocelyn Prêcheur. »

Ses déclarations :

Son retour au PSG :

« Angelo (Castellazzi), Sabrina (Delannoy) et Jocelyn (Prêcheur) m’ont donné leur confiance pour que je puisse faire partie du projet du Paris Saint-Germain et c’est une chance. Je connais la D1 Arkema et j’ai fais une grande partie de ma carrière en France. Je suis contente de revenir et d’aider le club. Je veux aussi aider Joceyn pour que l’on puisse atteindre les objectifs fixés en début de saison. »

 

Après son départ, a t-elle continué à suivre les matchs ?

« Oui, j’ai regardé beaucoup de matches. La France m’a beaucoup donné et m’a beaucoup appris, donc c’est aussi pour ça que je suis revenue, avec la volonté de rendre ce que Paris ou même Lyon m’ont apporté. Ces deux clubs m’ont fait grandir en tant que footballeuse de haut niveau. J’ai aussi beaucoup regardé de matches d’UEFA Women’s Champions League. Je vois que la section féminine est entrain de se développer petit à petit, avec Sabrina et Angelo qui mettent des choses en place. J’espère aussi pouvoir apporter un maximum d’outils aux plus jeunes, pour qu’elles puissent atteindre le haut niveau. »

 

Son nouveau rôle :

« J’aurais un rôle de relais, que ce soit avec l’équipe principale mais aussi avec les jeunes. Je pense pouvoir apporter mon expérience, avec tout ce que j’ai vécu notamment en France. Je vais donner mais je vais aussi apprendre, en étant avec tout le staff. Parce que je suis aussi venue ici pour apprendre. Maintenant, il faudra mettre tout ça en place pour que la section féminine puisse atteindre ses objectifs. »

 

A t-elle déjà échangé avec le coach et le staff ?

« Oui, j’ai déjà parlé avec Jocelyn pendant longtemps. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’étais en Chine, lorsqu’il était entraîneur adjoint. Il a une méthodologie que j’aime bien, tout comme sa façon de jouer. C’est aussi pour ça que j’ai pris la décision de venir l’aider. »

 

Ses objectifs ?

« J’espère pouvoir apporter toute mon expérience et mon vécu, pouvoir transmettre ça aux plus jeunes. Je veux aussi aider les filles, parce que la D1 Arkema est un championnat difficile à gagner. J’espère que l’on va pouvoir gagner plein de titres. C’est une équipe jeune, donc il va falloir s’adapter parce que le football a évolué. C’est pour ça que j’espère pouvoir leur apporter des outils afin que les filles puissent donner le meilleur d’elles-mêmes. » (Déclarations et photo via PSG.fr).

 

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les Anglaises échouent à se qualifier pour les JO de Paris

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Alors que l’on connait actuellement les quatre nations qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminine 2023/2024, une équipe a brillé par son absence : l’Angleterre. L’équipe championne d’Europe en titre échoue à participer aux phases finales de la compétition, un échec lourd de conséquences puisqu’il prive les Lionesses d’une qualification pour les JO de Paris 2024.

Un baroud d’honneur

Ce mardi 5 décembre se jouait la dernière journée des phases de groupe de la Ligue des Nations. Dans le groupe A, l’Angleterre et les Pays-Bas étaient au coude à coude pour obtenir la première place du classement, signifiant une place pour le Final Four et une participation potentielle pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dans leurs matchs respectifs, les deux sélections ont tout donné et se sont imposés 4-0 face à la Belgique pour les Pays-Bas, et 6-0 face à l’Écosse pour l’Angleterre. Une performance magistrale pour les Anglaises…mais insuffisante. En effet, ce sont les Néerlandaises qui terminent en tête du groupe A, à la différence de buts favorable.

C’est le choc donc pour la sélection anglaise qui avait toutes ses chances de qualification pour les JO, mais qui rentrera bredouille de cette campagne de Ligue des Nations. L’Espagne (Championne du monde en titre), l’Allemagne et les Pays-Bas s’affronteront donc pour les deux derniers billets pour les JO lors du Fina Four qui se déroulera en février 2024.

Une qualification acquise jusque dans le temps additionnel

La qualification pour le Final Four était pourtant à portée de main pour l’équipe entraînée par Sarina Wiegman. L’équipe championne d’Europe en titre et vice-championne du monde avait bien mis toutes les chances de son côté en allant chercher une victoire écrasante face aux voisines écossaises.

Une large victoire nécessaire puisqu’étant à égalité de points avec les Pays-Bas, les Lionesses devaient marquer au minimum trois buts de plus que les Oranje. Objectif atteint avec une victoire 6-0, alors que les Néerlandaises allaient finir la rencontre face à la Belgique sur le score de 2-0. L’Angleterre était alors virtuellement en tête du groupe A, et était qualifiée pour le Final Four.

C’était sans compter le doublé inscrit par la Lyonnaise Damaris Egurrola dans le temps additionnel 90+1’ et 90+5’. L’espoir s’effondre donc pour Lauren James (auteure elle aussi d’un doublé à la 38e et 39e minute) et ses coéquipières qui ratent de peu une opportunité d’aller chercher une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Pas d’équipes britanniques aux JO

Avec cette non-qualification de l’Angleterre pour le Final Four dans la Ligue des Nations féminine, il n’y a plus de représentant du Royaume-Uni pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, malgré une qualification en demi-finale de l’Euro Espoir 2023, les jeunes joueurs anglais ne sont pas éligibles au tournoi masculin de football des JO. Par ailleurs, les trois places européennes pour le tournoi sont déjà toutes prises : Espagne, Israël et Ukraine. Les sélections françaises sont quant à elles automatiquement qualifiées étant donné que la France est le pays organisateur des Jeux Olympiques.

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Le final four de la Ligue des nations

sport féminin

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On connait maintenant les équipes qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminines 2023. La France est la première qualifiée après sa victoire 3-0 face à l’Autriche, avant de confirmer son invincibilité en remportant son dernier match 1-0 face au Portugal, ce mardi 5 décembre. Les autres sélections qualifiées sont l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne. Les demi-finales de la Ligue des Nations féminines se tiendront les 21 et 22 février 2024. Retour sur la dernière journée de qualification pour le Final Four de la Ligue des nations féminines.

Qualification (presque) facile pour la France et l’Espagne

Dans cette course au Final Four, places qualificatives aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, deux nations sont sorties du lot : la France et l’Espagne. La France abordait son dernier match avec prudence et en mode gestion, avec les forfaits de précaution de Marie-Antoinette Katoto (à peine de retour en sélection nationale) et de Kadidiatou Diani. Un choix sans incidence pour l’équipe menée par Hervé Renard -déjà qualifiée grâce à sa précédente victoire 3-0 face à l’Autriche-, puisqu’elle remporte le match 1-0 face au Portugal, signant ainsi une phase de groupe sans défaite : 5 victoires, 1 nul et 16 points.

L’Espagne, championne du monde en titre, n’est pas en reste, et se qualifie aussi pour le Final Four. Le bilan est quasiment le même pour la Roja, avec 5 victoires pour une seule défaite et un total de 15 points. L’Espagne a pratiquement dominé son groupe en inscrivant 23 buts, pour 9 buts encaissés seulement. Les Championnes du monde filent donc vers une nouvelle occasion de remporter un trophée.

Les Pays-Bas et l’Allemagne au forceps

La dernière journée a été plus mouvementée chez les deux autres qualifiées, à savoir l’Allemagne et les Pays-Bas. Les doubles championnes du monde allemandes n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul face au Pays de Galles durant la dernière journée de la phase de groupe en Ligue des Nations féminine. Toutefois, ce point du nul a permis à la DFB Frauenteam de prendre la tête du groupe C, devançant le Danemark qui a perdu à la surprise générale face à l’Islande 1-0. L’équation était encore plus compliquée pour les Pays-Bas, qui s’en sortent de justesse malgré un bilan de 5 victoires et 1 défaite en phase de groupe.

En effet, à la fin de la sixième journée, les Néerlandaises se sont imposées 4-0 face à la Belgique, tandis que les Anglaises ont tout simplement écrasé leurs voisines écossaises 6-0. Avec 12 points de chaque côté, tout s’est joué à la différence de but favorable aux Oranje Leeuwinnen (Lionnes orange), qui valident ainsi leur ticket pour le Final Four de la Ligue des Nations.

Énorme désillusion pour l’Angleterre

C’est la douche froide donc pour l’Angleterre qui n’est pas arrivée à se qualifier pour le Final Four de la Ligue des Nations. La défaite 2-1 face aux Pays-Bas lors de la deuxième journée, suivie de celle 3-2 face à la Belgique lors de la quatrième journée de la phase de groupe ont scellé la non-qualification des Lionesses pour les phases finales de la compétition.

Pire, l’équipe entraînée par Sarina Wiegman perd la possibilité de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Une cruelle désillusion pour l’équipe championne d’Europe en titre qui rate une double opportunité d’ajouter un nouveau titre à son palmarès.

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