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Baiser forcé : Les joueuses grévistes réaffirment leur volonté de ne pas honorer leur sélection

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Cela fait déjà presque un mois que la sélection féminine de football de l’Espagne a été sacrée Championne du Monde, durant l’édition de la Coupe du Monde Australie-Nouvelle-Zélande 2023.

L’heure n’est pourtant plus à la fête, car La Roja doit retrouver le chemin des terrains pour disputer les prochains matchs de la Ligue de Nation, matchs qualificatifs pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Problème : la grève qui touche la sélection espagnole n’est pas encore terminée et les joueuses impliquées réaffirment leur volonté de ne pas reporter le maillot de l’Espagne.

Une situation délicate qui pourrait se solder par plusieurs sanctions de la part du Conseil supérieur des Sports. Le point sur la situation délicate de la sélection triomphante de la Coupe du Monde de football féminine 2023.

Pas en mesure « d’exiger leur présence »

Vendredi dernier, 15 des 23 joueuses sacrées championnes du Monde ont annoncé via un communiqué officiel publié sur X (anciennement Twitter) leur volonté de ne pas revenir en sélection espagnole, suite à l’affaire du baiser forcé de l’ex-président de la Fédération Espagnole de football Luis Rubiales sur la joueuse Jenni Hermoso durant la cérémonie de remise de la Coupe du Monde. Pourtant, la nouvelle sélectionneuse de l’équipe nationale féminine de football d’Espagne a publié ce lundi 18 septembre la liste de joueuses convoquées pour les matchs de Ligue des Nations à venir.

Ce à quoi un second communiqué officiel des joueuses grévistes a été publié et partagé sur X, notamment par la joueuse du FC Barcelone et double Ballon d’Or féminin Alexia Putellas : « Ce qui a été exprimé dans notre communiqué de vendredi rend claire et sans autre interprétation possible notre ferme volonté de ne pas être convoquées, pour des raisons justifiées. Ces déclarations restent pleinement en vigueur ».

On peut également lire dans le communiqué que les joueuses en grève estiment que la Fédération Espagnole de football n’est pas en mesure d’exiger leur présence pour les prochains regroupements.

De potentielles sanctions : stratégie de division, de manipulation et d’intimidation

Après l’annonce de la liste des convoquées pour les prochains matchs de l’équipe féminine de football d’Espagne (19 grévistes font partie de cette liste), liste présentée par la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé, 6 joueuses ont répondu présentes à leur convocation. Parmi elles, 5 joueuses ont pourtant fait partie des grévistes et ont signé le communiqué de vendredi dernier. Chose qui n’est pas passée inaperçue, notamment du côté de la principale victime de cette affaire, la joueuse Jenni Hermoso qui n’a pas été convoquée.

Elle a cependant tenu à témoigner son soutien à ses coéquipières qui se sont engagées dans cette grève afin de réclamer de profonds changements au sein de la Fédération Espagnole de football. Voici la réaction de Jenni Hermoso sur X après la présentation de la liste des convoquées : « Il est très clair pour les joueuses qu’il s’agit d’une autre stratégie de division et de manipulation pour nous intimider et nous menacer de répercussions juridiques et de sanctions économiques (…). Je tiens à exprimer tout mon soutien à mes coéquipières, qui aujourd’hui ont été surprises et obligées de réagir à une nouvelle situation malheureuse provoquée par les personnes qui continuent de prendre des décisions au sein de la fédération. » De leurs côtés, la Fédération Espagnole ainsi que le Conseil supérieur des Sports, par l’intermédiaire de son président Victor Francos, ont brandi la menace de sanctions, allant d’une amende potentielle de 3 000 à 30 000€ jusqu’au retrait des licences pour une période de 5 ans pour les joueuses qui ne répondraient pas à leurs convocations en sélection.

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Alex Morgan, va mettre un terme à sa carrière

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Le football féminin va bientôt dire adieu à l’une de ses plus grandes figures. L’Américaine Alex Morgan, 35 ans, a annoncé ce jeudi 5 septembre 2024 mettre un terme à sa carrière. L’attaquante du club étatsunien San Diego Wave en NWSL effectuera un dernier baroud d’honneur à l’occasion du match de ce dimanche face au club North Carolina Courage, pour le compte de la 19e journée de Championnat. Elle se retire du football professionnel avec un incroyable palmarès.

Clap de fin pour Alex Morgan

Alexandra Morgan Carrasco, communément appelée Alex Morgan, tire sa révérence de la scène footballistique professionnelle. C’est via une vidéo postée sur ses réseaux sociaux que l’attaquante de 35 ans a annoncé prendre sa retraite : « Ce n’était pas une décision facile. Mais au début de l’année 2024, j’ai ressenti dans mon cœur et dans mon esprit que c’était ma dernière saison ». Elle disputera le dernier match de son immense carrière dans la nuit de dimanche 8 septembre (lundi 9 septembre aux USA) face à l’équipe du North Carolina Courage, à l’occasion de la 19e journée de National Women’s Soccer League, le Championnat National féminin de football des États-Unis.

Un championnat dans lequel elle a fait ses premiers pas en tant que joueuse professionnelle en 2010, notamment en intégrant les Blues de Pali puis le Flash Western New York. Elle est ensuite passée sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais entre 2016 et 2017, avant de donner naissance à sa première fille Charlie courant 2020. Elle retrouvera ensuite les terrains de football, cette fois de l’autre côté de la Manche, chez les Londoniennes de Tottenham FC où elle restera durant une seule saison, avant de retrouver le championnat étatsunien.

Un palmarès XXL et une surprise de fin de carrière

C’est une page qui se tourne donc pour le football féminin qui perd une autre de ses légendes. En club comme en sélection nationale, Alex Morgan a marqué de son empreinte l’histoire du football féminin :

  • En sélection
    • 224 matchs pour 123 buts et 53 passes décisives sous les couleurs des États-Unis
    • Championne Olympique en 2012
    • Double championne du Monde, en 2015 et en 2019
    • Championne du monde U20 en 2010
    • 3 médailles d’or au Championnat féminin de la CONCACAF, en 2014, 2018 et 2022
  • En club
    • Vainqueur de la WPL (ancien NWSL) avec le Flash Western New York en 2011
    • Vainqueur de la NWSL avec Thorns FC de Portland en 2013
    • Triplé Championnat de France – Coupe de France – Ligue des Champions en 2017 avec l’Olympique Lyonnais

Dans sa vidéo, Alex Morgan remercie ses coéquipières et a fait part de son expérience enrichissante au sein de la sélection nationale américaine (son dernier match avec les USA date du mois de juin, contre la Corée du Sud) : « J’ai grandi dans cette équipe. C’était tellement plus que du football », et de souligner : « Les amitiés et le respect et le soutien sans faille entre nous, les efforts constants pour développer mondialement le sport féminin, et les moments décisifs des succès, sur et en dehors des terrains. ». Elle conclut son annonce avec émotion, en partageant une bonne nouvelle puisqu’elle est enceinte de son deuxième enfant.

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Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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Olympique Lyonnais : Wendie Renard prolonge jusqu’en 2027

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L’histoire d’amour se poursuit entre Wendie Renard et son club de cœur l’Olympique Lyonnais. À désormais 34 ans, l’emblématique capitaine des Fenottes – et accessoirement celle des Bleues- a renouvelé son contrat avec le club rhodanien. En présence de la présidente (et propriétaire de la section féminine de l’OL) Michele Kang et du directeur général Vincent Ponsot, la défenseuse centrale a prolongé son contrat actuel pour un an supplémentaire, soit jusqu’en juin 2027.

 Deuxième prolongation pour Wendie Renard

Ce lundi 2 septembre 2024, l’internationale française Wendie Renard a renouvelé son contrat au sein du club de football de l’Olympique Lyonnais pour une année supplémentaire. Il s’agit de sa deuxième prolongation avec le club rhodanien, après celui de 2022 pour une durée de 4 ans –soit une fin de contrat en juin 2026-.

Arrivée en 2006 au sein du club rhodanien à l’âge de 16 ans seulement, en provenance de la Martinique, la défenseuse centrale s’est imposée comme étant la patronne sur le terrain. Tant et si bien qu’elle endosse le brassard de capitaine dès 2013, un brassard qui ne quittera plus son bras. Sous le maillot lyonnais, Wendie Renard a déjà presque tout gagné : 8 Ligues des Champions, dont une finale perdue la saison dernière, mais surtout 17 titres de Champion de France.

Elle détient notamment le record d’apparition en Ligue des Champions féminine pour une joueuse de l’OL avec 116 matchs joués (477 matchs joués toutes compétitions confondues). De plus, Wendie Renard totalise 151 buts marqués en tant que joueuse de l’OL, la plaçant au 6e rang des buteuses du club.

Wendie Renard essentielle à l’OL

À la signature de son nouveau contrat, Wendie Renard n’a pas caché sa joie en interview : « Je suis très heureuse de prolonger avec mon club de coeur. Lyon, c’est devenu comme chez moi. J’ai toujours la volonté et l’ambition de continuer à gagner des titres avec l’OL ».

Des propos à l’unisson de la déclaration du directeur général de la section féminine de l’Olympique Lyonnais, Vincent Ponsot : « Wendie a grandi et évolué avec l’OL féminin en participant à tous les succès du club. Depuis le début de sa carrière, elle est exemplaire sur le terrain, mais aussi en dehors. Nous sommes ravis de poursuivre l’aventure ensemble. Il était essentiel pour nous que Wendie reste à nos côtés dans les années à venir ». Les passionnés de Première Ligue Arkema auront donc le plaisir de retrouver l’incontournable Wendie Renard sur la pelouse de la Plaine de Jeux de Gerland. Mais ce retour ne se fera pas dans l’immédiat, car rappelons-le, la joueuse de 34 ans reste actuellement au repos après avoir une blessure lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un épisode particulièrement difficile, aussi bien sur le plan physique que morale, mais qui n’entame pas l’ambition de la joueuse de gagner et de rejouer pour son club de cœur : « J’ai hâte de retrouver le terrain pour penser à autre chose ». Pour conclure, Wendie Renard a également évoqué son avenir en dehors du terrain, en indiquant que des discussions avec la direction lyonnaise avaient eu lieu, sans donner davantage de précision.

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