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Ces joueuses stars de l’UEFA Women’s Champions League expliquent ce que cette compétition représente

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Comme pour le football masculin, la Champions League est la compétition la plus prestigieuse à jouer en club pour les joueuses. Des joueuses stars de l’UEFA Women’s Champions League se sont exprimés lors d’une interview pour l’UEFA afin d’évoquer ce que cette compétition représente. Découvrez certaines de leurs déclarations dans cet article.

À noter que seules les joueuses présentes en quart de finale de la compétition cette saison ont répondu à ces questions.

 

Pourquoi l’UEFA Women’s Champions est su particulière ?

Asisat Oshoala (FC Barcelone) : « Le niveau de la compétition, le fait de pouvoir jouer contre des champions de différents pays. C’est une compétition extraordinaire. On veut savoir qui est la meilleure équipe d’Europe. »

Lina Magull (Bayern) : « C’est différent, c’est ce qui la rend spéciale. L’hymne avec les trompettes est déjà un spectacle. C’est bien que nous ayons maintenant notre propre hymne, qui est magnifique. Cela fait vraiment quelque chose. Vous réalisez immédiatement que la compétition est très spéciale, internationale. Maintenant que sa structure a changé et que nous avons une phase de groupes, elle est encore plus spéciale parce qu’elle est similaire à celle des hommes. C’est une étape importante dans le développement du football féminin. »

Elisa Bartoli (AS Roma) : « C’est l’une des plus grandes compétitions du football mondial, comme la Coupe du monde et l’EURO féminin. Je crois que toutes les petites filles rêvent de ce tournoi. Vous affrontez les joueuses les plus fortes et les meilleures équipes d’Europe. C’est un moment fort pour moi, car il s’agit de donner tout ce que l’on a. »

Melvine Malard (Olympique Lyonnais ) : « Cette compétition est vraiment différente pour moi. Je suis dans un grand club, l’Olympique Lyonnais, où la Ligue des champions représente beaucoup. Nous devons simplement donner le meilleur de nous-mêmes lorsque nous la disputons. Nous devons toujours être bonnes et c’est tout. »

 

Le meilleur souvenir dans cette compétition ?

Leah Williamson (Arsenal) : « J’ai fait mes débuts en équipe A avec Arsenal en Ligue des champions. C’est probablement mon meilleur souvenir… et la preuve que j’espère que le meilleur reste à venir. »

Elisa Bartoli (AS Roma) : « La première fois, c’est quand nous avons gagné aux tirs au but contre Paris (FC, pour atteindre le deuxième tour cette saison). C’était incroyable. Je crois que je n’ai jamais ressenti autant d’émotions. Quand Émilie (Haavi) a marqué le but de la victoire, nous avons applaudi, des gens ont pleuré… un rêve est devenu réalité. »

Alexandra Popp (Wolfsburg) : « Les titres. La première fois que (Wolfsburg) a remporté la Ligue des champions (en 2013), ce qui nous a permis de réaliser un triplé, a été un moment très spécial. Nous étions les outsiders absolues contre Lyon, qui était le top du football féminin. Lors de la deuxième finale contre Tyresö à Lisbonne (en 2014), nous avons été menées au score, mais nous avons retourné la situation. J’adore me remémorer ce moment. »

Melvine Malard (Olympique Lyonnais) : « La finale de la Ligue des champions 2022 contre Barcelone. Tout le stade acclamait Barcelone et il n’y avait qu’une toute petite tribune pour nous, l’Olympique Lyonnais. Nous avons pu montrer qui nous étions, ce que cela signifie de jouer contre l’OL. »

 

Comment voient-elles l’avenir de cette compétition ?

Asisat Oshoala (FC Barcelone) : « Vous pouvez imaginer ce qu’il en sera dans cinq ans ; ce sera tellement, tellement incroyable. Vous allez avoir des sponsors vraiment extraordinaires, vous allez avoir des médias importants qui vont vouloir investir dans cette compétition. Nous avons maintenant DAZN, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. Aujourd’hui, beaucoup de gens ont accès à la Ligue des champions féminine. Même ma famille peut me regarder jouer. Jusqu’à présent, en Afrique, nous n’avions pas la possibilité de regarder les matches, nous nous contentions de suivre les scores en direct. Et ce n’est qu’un début : le football féminin a encore beaucoup de choses à découvrir. »

Alexandra Popp (Wolfsburg) : « Les choses évoluent : les audiences télévisées sont bonnes et le nombre de supporters dans les stades a explosé la saison dernière. Les clubs, ainsi que l’UEFA, doivent développer le marketing pour poursuivre cette tendance à la hausse. Les premières étapes ont été franchies, mais nous devons continuer à aller de l’avant. Au cours des deux dernières saisons, DAZN a été un excellent partenaire. Il diffuse les matches en streaming avec une très bonne qualité et filme avec plusieurs caméras sous différents angles. Nous devons faire plus d’efforts pour mettre en valeur les clubs et les joueuses, pour leur donner plus de visibilité et pour les mettre en valeur. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers mais, au contraire, continuer à travailler dur. »

Elisa Bartoli (AS Roma) : « La prochaine étape est d’encourager plus de gens à regarder les matches et à nous soutenir, d’impliquer plus de fans. Il s’agit déjà d’un tournoi de haut niveau, bien organisé, mais le promouvoir encore davantage serait un grand pas en avant. Nous pourrions ainsi toucher plus de monde. »

 

 

Déclarations via fr.uefa.com.

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Cette joueuse emblématique du PSG est de retour mais en tant qu’assistante technique

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Le Paris Saint-Germain a officialisé toute à l’heure le retour de Shirley Cruz , une joueuse emblématique du club, qui a joué dans la capitale entre 2012 et 2018. Elle intègre aujourd’hui le staff technique.

 

Shirley Cruz fait son grand retour au Paris-Saint Germain ! Elle a porté le maillot de ce club de 2012 à 2018 et a disputé 131 matchs et marqué 31 buts. C’est en tant qu’assistance technique dans le staff de la section féminine qu’elle évoluera désormais. Le PSG l’a annoncé toute à l’heure dans un communiqué officiel.

« Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer le retour de Shirley Cruz au sein du club parisien. La Costaricienne intègre le staff de la section féminine en tant qu’assistante technique.

Après avoir porté le maillot Rouge & Bleu entre 2012 et 2018, Shirley Cruz s’engage avec le club de la capitale et devient assistante technique de l’équipe professionnelle féminine. En six saisons avec le Paris Saint-Germain, l’ancienne milieu de terrain a disputé 131 matchs et marqué 31 buts, participant à deux finales de Coupe de France (2014, 2017) ainsi qu’à deux finales de Ligue des Champions (2015, 2017). Ancienne joueuse emblématique du Club, elle apportera son savoir-faire tactique et son expérience afin de renforcer le staff de Jocelyn Prêcheur. »

Ses déclarations :

Son retour au PSG :

« Angelo (Castellazzi), Sabrina (Delannoy) et Jocelyn (Prêcheur) m’ont donné leur confiance pour que je puisse faire partie du projet du Paris Saint-Germain et c’est une chance. Je connais la D1 Arkema et j’ai fais une grande partie de ma carrière en France. Je suis contente de revenir et d’aider le club. Je veux aussi aider Joceyn pour que l’on puisse atteindre les objectifs fixés en début de saison. »

 

Après son départ, a t-elle continué à suivre les matchs ?

« Oui, j’ai regardé beaucoup de matches. La France m’a beaucoup donné et m’a beaucoup appris, donc c’est aussi pour ça que je suis revenue, avec la volonté de rendre ce que Paris ou même Lyon m’ont apporté. Ces deux clubs m’ont fait grandir en tant que footballeuse de haut niveau. J’ai aussi beaucoup regardé de matches d’UEFA Women’s Champions League. Je vois que la section féminine est entrain de se développer petit à petit, avec Sabrina et Angelo qui mettent des choses en place. J’espère aussi pouvoir apporter un maximum d’outils aux plus jeunes, pour qu’elles puissent atteindre le haut niveau. »

 

Son nouveau rôle :

« J’aurais un rôle de relais, que ce soit avec l’équipe principale mais aussi avec les jeunes. Je pense pouvoir apporter mon expérience, avec tout ce que j’ai vécu notamment en France. Je vais donner mais je vais aussi apprendre, en étant avec tout le staff. Parce que je suis aussi venue ici pour apprendre. Maintenant, il faudra mettre tout ça en place pour que la section féminine puisse atteindre ses objectifs. »

 

A t-elle déjà échangé avec le coach et le staff ?

« Oui, j’ai déjà parlé avec Jocelyn pendant longtemps. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’étais en Chine, lorsqu’il était entraîneur adjoint. Il a une méthodologie que j’aime bien, tout comme sa façon de jouer. C’est aussi pour ça que j’ai pris la décision de venir l’aider. »

 

Ses objectifs ?

« J’espère pouvoir apporter toute mon expérience et mon vécu, pouvoir transmettre ça aux plus jeunes. Je veux aussi aider les filles, parce que la D1 Arkema est un championnat difficile à gagner. J’espère que l’on va pouvoir gagner plein de titres. C’est une équipe jeune, donc il va falloir s’adapter parce que le football a évolué. C’est pour ça que j’espère pouvoir leur apporter des outils afin que les filles puissent donner le meilleur d’elles-mêmes. » (Déclarations et photo via PSG.fr).

 

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les Anglaises échouent à se qualifier pour les JO de Paris

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Alors que l’on connait actuellement les quatre nations qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminine 2023/2024, une équipe a brillé par son absence : l’Angleterre. L’équipe championne d’Europe en titre échoue à participer aux phases finales de la compétition, un échec lourd de conséquences puisqu’il prive les Lionesses d’une qualification pour les JO de Paris 2024.

Un baroud d’honneur

Ce mardi 5 décembre se jouait la dernière journée des phases de groupe de la Ligue des Nations. Dans le groupe A, l’Angleterre et les Pays-Bas étaient au coude à coude pour obtenir la première place du classement, signifiant une place pour le Final Four et une participation potentielle pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dans leurs matchs respectifs, les deux sélections ont tout donné et se sont imposés 4-0 face à la Belgique pour les Pays-Bas, et 6-0 face à l’Écosse pour l’Angleterre. Une performance magistrale pour les Anglaises…mais insuffisante. En effet, ce sont les Néerlandaises qui terminent en tête du groupe A, à la différence de buts favorable.

C’est le choc donc pour la sélection anglaise qui avait toutes ses chances de qualification pour les JO, mais qui rentrera bredouille de cette campagne de Ligue des Nations. L’Espagne (Championne du monde en titre), l’Allemagne et les Pays-Bas s’affronteront donc pour les deux derniers billets pour les JO lors du Fina Four qui se déroulera en février 2024.

Une qualification acquise jusque dans le temps additionnel

La qualification pour le Final Four était pourtant à portée de main pour l’équipe entraînée par Sarina Wiegman. L’équipe championne d’Europe en titre et vice-championne du monde avait bien mis toutes les chances de son côté en allant chercher une victoire écrasante face aux voisines écossaises.

Une large victoire nécessaire puisqu’étant à égalité de points avec les Pays-Bas, les Lionesses devaient marquer au minimum trois buts de plus que les Oranje. Objectif atteint avec une victoire 6-0, alors que les Néerlandaises allaient finir la rencontre face à la Belgique sur le score de 2-0. L’Angleterre était alors virtuellement en tête du groupe A, et était qualifiée pour le Final Four.

C’était sans compter le doublé inscrit par la Lyonnaise Damaris Egurrola dans le temps additionnel 90+1’ et 90+5’. L’espoir s’effondre donc pour Lauren James (auteure elle aussi d’un doublé à la 38e et 39e minute) et ses coéquipières qui ratent de peu une opportunité d’aller chercher une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Pas d’équipes britanniques aux JO

Avec cette non-qualification de l’Angleterre pour le Final Four dans la Ligue des Nations féminine, il n’y a plus de représentant du Royaume-Uni pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, malgré une qualification en demi-finale de l’Euro Espoir 2023, les jeunes joueurs anglais ne sont pas éligibles au tournoi masculin de football des JO. Par ailleurs, les trois places européennes pour le tournoi sont déjà toutes prises : Espagne, Israël et Ukraine. Les sélections françaises sont quant à elles automatiquement qualifiées étant donné que la France est le pays organisateur des Jeux Olympiques.

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Le final four de la Ligue des nations

sport féminin

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On connait maintenant les équipes qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminines 2023. La France est la première qualifiée après sa victoire 3-0 face à l’Autriche, avant de confirmer son invincibilité en remportant son dernier match 1-0 face au Portugal, ce mardi 5 décembre. Les autres sélections qualifiées sont l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne. Les demi-finales de la Ligue des Nations féminines se tiendront les 21 et 22 février 2024. Retour sur la dernière journée de qualification pour le Final Four de la Ligue des nations féminines.

Qualification (presque) facile pour la France et l’Espagne

Dans cette course au Final Four, places qualificatives aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, deux nations sont sorties du lot : la France et l’Espagne. La France abordait son dernier match avec prudence et en mode gestion, avec les forfaits de précaution de Marie-Antoinette Katoto (à peine de retour en sélection nationale) et de Kadidiatou Diani. Un choix sans incidence pour l’équipe menée par Hervé Renard -déjà qualifiée grâce à sa précédente victoire 3-0 face à l’Autriche-, puisqu’elle remporte le match 1-0 face au Portugal, signant ainsi une phase de groupe sans défaite : 5 victoires, 1 nul et 16 points.

L’Espagne, championne du monde en titre, n’est pas en reste, et se qualifie aussi pour le Final Four. Le bilan est quasiment le même pour la Roja, avec 5 victoires pour une seule défaite et un total de 15 points. L’Espagne a pratiquement dominé son groupe en inscrivant 23 buts, pour 9 buts encaissés seulement. Les Championnes du monde filent donc vers une nouvelle occasion de remporter un trophée.

Les Pays-Bas et l’Allemagne au forceps

La dernière journée a été plus mouvementée chez les deux autres qualifiées, à savoir l’Allemagne et les Pays-Bas. Les doubles championnes du monde allemandes n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul face au Pays de Galles durant la dernière journée de la phase de groupe en Ligue des Nations féminine. Toutefois, ce point du nul a permis à la DFB Frauenteam de prendre la tête du groupe C, devançant le Danemark qui a perdu à la surprise générale face à l’Islande 1-0. L’équation était encore plus compliquée pour les Pays-Bas, qui s’en sortent de justesse malgré un bilan de 5 victoires et 1 défaite en phase de groupe.

En effet, à la fin de la sixième journée, les Néerlandaises se sont imposées 4-0 face à la Belgique, tandis que les Anglaises ont tout simplement écrasé leurs voisines écossaises 6-0. Avec 12 points de chaque côté, tout s’est joué à la différence de but favorable aux Oranje Leeuwinnen (Lionnes orange), qui valident ainsi leur ticket pour le Final Four de la Ligue des Nations.

Énorme désillusion pour l’Angleterre

C’est la douche froide donc pour l’Angleterre qui n’est pas arrivée à se qualifier pour le Final Four de la Ligue des Nations. La défaite 2-1 face aux Pays-Bas lors de la deuxième journée, suivie de celle 3-2 face à la Belgique lors de la quatrième journée de la phase de groupe ont scellé la non-qualification des Lionesses pour les phases finales de la compétition.

Pire, l’équipe entraînée par Sarina Wiegman perd la possibilité de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Une cruelle désillusion pour l’équipe championne d’Europe en titre qui rate une double opportunité d’ajouter un nouveau titre à son palmarès.

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