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Dossier

Coupe du monde féminine :  Une joueuse sur cinq a été victime de violence en ligne pendant le Mondial

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Un rapport de la FIFA publié ce lundi démontre que malgré leurs statuts de sportives de haut niveau, certaines joueuses de football sont victimes de violence en ligne. Ce fut le cas notamment durant la Coupe du Monde qui s’était déroulée en Australie et en Nouvelle-Zélande cet été, et lors de laquelle une joueuse sur cinq a été en proie à des messages insultants, discriminants, voire menaçants.

Plus de 150 joueuses victimes de messages haineux

Lors de la dernière Coupe du Monde féminine de football, plus de 150 joueuses toutes nations confondues ont été la cible de messages à caractère haineux, sexiste, sexuel (menaces d’abus sexuels), discriminatoire ou homophobe. C’est ce que révèle la FIFA et la Fifpro, le syndicat international des joueurs et joueuses professionnels de football, dans leur rapport commun publié ce lundi 11 décembre 2023. Dans ce même rapport, la FIFA indique que les joueuses étaient 29% plus susceptibles de devenir la cible de cyberharcèlement par rapport à leurs homologues masculins à l’occasion de la Coupe du Monde au Qatar de 2022. Un rapport édifiant qui montre encore l’injustice et le sexisme dont sont toujours victimes les joueuses de football, un fait accentué par les réseaux sociaux. C’est pour lutter contre ce phénomène et préserver au maximum la santé mentale des footballeuses que la FIFA a déployé un outil alimenté par l’intelligence artificielle, et qui a pour objectif de filtrer les commentaires et publications visant les actrices du football féminin.

Les joueuses, mais aussi les coachs et les arbitres

Le Service de protection des médias sociaux (SMPS), la FIFA et la Fifpro ont collaboré pour mettre en place un outil de surveillance et de protection des réseaux sociaux. Baptisé Threat Matrix IA, cet outil a été déployé dès le Mondial de Qatar en 2022, et a fait ses preuves, comme indiqué dans le rapport : « En tout, 5,1 millions de publications dans 35 langues ont été examinées ; 697 joueuses et entraîneurs propriétaires de 2 111 comptes sur Facebook, Instagram, TikTok, X et YouTube ont ainsi bénéficié de la protection de ce service. Par ailleurs, 239 comptes actifs détenus par 29 arbitres et les 32 équipes participantes ont également profité de couverture ».

Au total, ce sont plus de 116 800 commentaires virulents qui ont été masqués par Threat Matrix IA sur Facebook, Instagram et YouTube durant le dernier mondial de football féminin. Parmi les joueuses les plus ciblées par les menaces et les insultes, le rapport indique que les Américaines et les Argentines sont les premières victimes, avec un pic de commentaires abusifs et insultants le 6 août 2023, lors de la défaite aux tirs au but des États-Unis face à la Suède.

Un environnement toxique pour les joueurs et joueuses

C’est lors de la finale de la Coupe du Monde, opposant l’Angleterre et l’Espagne, que la SMPS a observé le plus grand nombre de commentaires abusifs sur l’ensemble du tournoi, avec plus de 6 500 commentaires masqués par le SMPS. Une situation qui est loin d’enchanter le président de la FIFA Gianni Infantino qui déclare : « Il ne peut y avoir de place sur les médias sociaux pour ceux qui abusent ou menacent qui que ce soit, que ce soit dans les tournois de la FIFA ou ailleurs ». Le président de la Fifpro, David Aganzo conclut en dénonçant un « environnement toxique qui est risqué pour les joueurs », et rappelle la responsabilité du football « de protéger les joueurs autour de leur espace de travail ».

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Amandine Buchard, médaillée en judo aux JO 2024, a fait sa rentrée dans un club de rugby

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Amandine Buchard, athlète tricolore médaillée en judo durant les derniers Jeux Olympiques de Paris 2024, entame un nouveau chapitre de sa carrière d’athlète. D’une part, elle poursuit le judo et rejoint la section judo du Stade Français. D’autre part, elle fera également ses premiers pas sur les terrains de rugby en intégrant la section féminine du club, qui évolue en Élite 2.

Double projet sportif ambitieux

C’est une situation assez rare pour être soulignée, spécialement dans le monde du sport de haut niveau. Amandine Buchard, 29 ans, a décidé de se lancer un nouveau défi pour la suite de sa carrière. Après avoir réussi à décrocher la médaille de bronze de judo chez les -52 kg en individuelle, puis l’or en équipe, la native de Noisy-le-Sec souhaite désormais poursuivre sa carrière de judokate au sein de la section judo du club de rugby Stade Français.

Elle quitte ainsi son ancien club du Paris Saint-Germain pour tenter une nouvelle aventure sous le maillot rose et blanc emblématique du club francilien. Ce n’est pas tout, car elle signe également pour intégrer l’équipe féminine de rugby du club. « Cette discipline m’a donné un second souffle et m’a apporté l’énergie nécessaire d’aller au bout le 28 juillet dernier », explique-t-elle dans son annonce concernant le choix de se porter vers le rugby. « Nous nous réjouissons de l’arrivée d’une aussi grande championne et d’une personnalité attachante qui a séduit tous les Français. Sa polyvalence et son rayonnement professionnel en font un modèle de détermination et d’audace pour tous les athlètes, notamment les plus jeunes. Nous allons mettre toutes nos ressources et infrastructures au soutien de son double projet sportif, et tout mettre en œuvre pour qu’il soit couronné de succès », a déclaré de son côté Pascale Piquemal, présidente du Stade Français suite à l’annonce de l’arrivée de la double médaillée olympique dans le vestiaire du club.

Objectif : JO de Los Angeles en 2028

Ce nouveau chapitre n’est pas vide d’ambition pour Amandine Buchard. Au contraire, puisqu’elle vise les sommets sous ses nouvelles couleurs aussi bien en judo qu’au rugby. « Vous me connaissez, j’aime casser les codes et mon âme de challenger me pousse à des défis inattendus pour explorer de nouveaux horizons. Alors je vous l’annonce, pour Los Angeles 2028, je me lance dans un double projet : me qualifier pour les Jeux en judo tout en tentant d’intégrer l’équipe de France de rugby ! », peut-on lire sur ses réseaux sociaux.

Ainsi, Amandine Buchard a gardé sa soif de victoire et compte bien remplir davantage son armoire à trophées de nouvelles médailles olympiques au judo comme au rugby. Par ailleurs, elle n’en est pas à son premier essai, sans jeu de mots trop flagrant. Bien avant de signer au Stade Français, Amandine Buchard a déjà eu un avant-goût du rugby professionnel, durant son passage au sein du club du RC Noisy-le-Grand – Marne-la-Vallée, évoluant en Fédéral 2 (quatrième division française).

Bien qu’elle ait au passage perdu son match dimanche face à Vincennes (32-8), la multimédaillée olympique n’en est pas troublée, comme elle le précise lors de son interview post match au micro de RMC Sport : « Le métier rentre en pratiquant et en répétant, comme au judo ».

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Basketball

Basket Ball féminin : la nouvelle formule de l’Euroligue féminine

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La révolution dans le sport continue. Après le football et les trois Coupes d’Europe masculines, c’est au tour du basket européen de bénéficier d’un relooking express. Annoncée depuis le mois de mai, la nouvelle formule de l’Euroligue féminine mettra en jeu seize équipes européennes en quête du titre de Championne d’Europe de Basketball. Ce nouveau format inclus notamment un « Final Six », durant laquelle les équipes restantes devront lutter dans un match unique qui décidera du successeur du double tenant du titre le Fenerbahçe. La compétition démarre ce mardi 8 octobre 2024.

Trois clubs français en lice

Dans un tout nouveau format qui promet plus d’intensité, de suspens et de spectacle, l’Euroligue 2024/2025 accueille 3 clubs tricolores. Le club de Villeneuve-d’Ascq, champion de France en titre, poursuit sa grande aventure européenne, après être devenu l’année dernière la première équipe française à atteindre le Final Four depuis 2004.

Une saison qui a presque failli se conclure de la plus belle des manières, mais c’était sans compter l’incroyable puissance des Turques du Fenerbahçe, victorieuses 106-73 en finale de la compétition. Consciente de leur potentiel, Rachid Meziane et ses joueuses se fixent pour objectif de passer la première phase de groupe dans cette nouvelle formule de l’Euroligue. Une ambition justifiée par la rudesse du groupe C qu’hérite le club villeneuvois : Fenerbahçe, Saragosse, Polkowice.

Dans le groupe A, la prudence est également de mise pour Basket Landes, qui sera aux prises avec les Italiennes de Schio, les Hongroises, de Miskolc ainsi que les Espagnoles de Salamanque – toutes ont atteint les quarts de finale de la précédente édition-. Enfin, le club de Tango Bourges a bénéficié d’un tirage plus favorable dans son groupe B avec l’Olympiacos, le Zabiny Brno et le CBK Mersin.

Le nouveau format de l’Euroligue

Qu’en est-il du nouveau format de cette Euroligue féminine édition 2024-2025 ? Seize équipes vont initialement s’affronter dans une première phase de groupes –notez d’emblée que les matchs se joueront en aller-retour, jusqu’au Final Six-. À l’issue de cette première phase, les trois meilleures équipes de chaque groupe de quatre poursuivront vers la deuxième étape, qui se présente à nouveau dans un format de phase de groupe, mais cette fois en deux groupes de six équipes ; les dernières équipes qui n’ont pas réussi à rejoindre cette deuxième phase seront reléguées en Eurocup.

Ensuite, les deux meilleures équipes des deux groupes s’affronteront pour une place directe en demi-finale de la compétition. Les vaincues passeront par les quarts de finale, rejointes par les vainqueurs entre les équipes classées troisièmes et quatrièmes des deux groupes. En tout, 6 équipes (4 joueront les quarts de finale, 2 attendront leurs adversaires en demies) composeront la dernière étape de l’Euroligue de basket féminin sous sa nouvelle formule. Ce Final Six se jouera du 9 au 13 avril 2025.

Les groupes de l’Euroligue féminine 2024-2025

Voici donc la liste des seize équipes qui composent les quatre premiers groupes de cette nouvelle Euroligue de basket féminin 2024/2025 :

  1. Groupe A : Schio, Perfemuria Avenida, Basket Landes, DVTK
  2. Groupe B : Bourges, Zabiny Brno, CBK Mersin, Olympiacos
  3. Groupe C : Fenerbahçe, ESB Villeneuve-d’Ascq, Zaragosse, Polkowice
  4. Groupe D : Venezia, USK Prague, UNI Gyor, Valence.

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Dossier

Le XV de France de rugby féminin bat les États-Unis

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La deuxième journée de la WXV a permis au XV de France de se relancer dans la compétition. Battues sèchement par le Canada pays hôte de la compétition lors du match d’inauguration, les Bleues se sont reprises en allant s’imposer face aux États-Unis sur le score de 14-22. Une victoire qui n’en a pas la saveur, bien au contraire puisque les Françaises ne montrent pas encore (ou en sont incapables) leur plein potentiel.

Une première période réussie

Le XV de France avait pour mission de se racheter après la sévère correction reçue en match d’ouverture par le Canada lors de la première journée de la WXV (46-24). Le second match les opposait alors aux États-Unis ce samedi 5 octobre lors d’un déplacement à Langley en Virginie. Ce que l’on peut dire, c’est que les filles de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont montré un bien meilleur visage en comparaison au premier match.

Tout d’abord, la trois-quart centre Lina Queyroi ouvre le bal avec 3 points marqués sur pénalité à la 9e minute. Sa coéquipière Marine Ménager trouve le chemin de l’en-but américain à la 30e minute, et marque le premier essai du match en faveur des Tricolores : 8-0 (transformation ratée de peu par Queyroi). Alors que l’arbitre siffle un essai en faveur des Étatsuniennes, celui-ci est finalement annulé. Le score n’évoluera plus à la pause.

Les Bleues craquent en deuxième période

Bien parties, les Bleues font preuve d’ambition et d’envie face au XV féminin étatsunien, et marque le premier essai de la seconde période grâce à Romane Ménager. Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Teani Feleu d’aggraver le score en faveur des Bleues : 0-22 à la 49e minute grâce une nouvelle fois à Queyroi. S’en suit alors un bal de remplacement des deux camps qui devait apporter du sang neuf d’un côté, la révolte de l’autre.

Et c’est finalement les Américaines qui trouvent la faille dans la défense française, sonnant la révolte sur un essai de Rachel Johnson à la 55e minute, bonifié de 2 points grâce à la transformation réussie par sa coéquipière McKenzie Hawkins. Bien qu’en supériorité numérique après le carton jaune de Hallie Taufoou, les Bleues sont trop brouillonnes et cumulent les pénalités. Le momentum a clairement basculé dans le camp des Américaines qui multiplient les incursions dans les 22 mètres tricolores.

Une énième pénalité contre les Bleues offrent aux joueuses à domicile de trouver une nouvelle fois le chemin de l’en-but, grâce à Hallie Taufoou qui a retrouvé ses coéquipières : 12-22 à la 80e. La transformation de McKenzie conclut le match sur une victoire peu convaincante des Bleues 14-22, qui laissent passer l’occasion de prendre le bonus offensif.

La France quatrième au classement

Après les deux premières journées, la France se positionne à la quatrième place au classement WXV à égalité de points avec l’Irlande (5 points) fraichement battue par le Canada 21-8. Le Canada (9 points) caracole en tête avec l’Angleterre qui totalise 10 points après avoir battu la Nouvelle-Zélande 49-31. Pour son troisième et dernier match, la France affrontera ce 13 octobre 2024 la Nouvelle-Zélande qui n’a toujours pas gagné dans cette compétition et qui se place juste derrière les Bleues ; les États-Unis ferment la marche.

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