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Football

De joueuse à dirigeante, Ludivine Quédinet retrace son parcours

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Présidente de la Ligue de Football de Saint-Pierre-et-Miquelon, Ludivine Quédinet est récemment devenue la première femme présidente de ligue. Lors d’une interview pour la Fédération Française de Football, elle a évoqué son parcours, elle qui est passée de simple joueuse à dirigeante. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.

 

Son rapport avec le monde du football :

« J’ai commencé très jeune, mon père jouait au football et était membre du comité directeur de l’ASIA Foot, dont mon grand-oncle Louis était le président. J’habitais à tout juste 100 mètres du stade et ma priorité, quand j’étais petite, était d’aller avec mon père aux entraînements. Et si je pouvais participer une trentaine de minutes à la fin, j’étais super-contente. Dès que j’en ai eu l’âge, je me suis inscrite et j’ai depuis toujours joué dans ce club. Adolescente, j’ai commencé à épauler les entraîneurs bénévolement pendant les séances et cela m’a aussi beaucoup plu. Avant de partir aux études, j’ai trouvé un petit job d’été chaque saison à l’ASIA et j’ai appris ainsi tous les rouages de la gestion d’un club. »

 

Comment passer de joueuses à dirigeante ? 

« Dans la continuation de ces jobs d’été, je suis entrée au Comité directeur à la suite de mes six années d’études en Master 2 de gestion du sport. Mais je n’en ai pas du tout fait mon métier : j’ai passé des concours dans l’administration pour devenir fonctionnaire avec, en parallèle, la volonté de poursuivre dans ma passion du football. Mon grand-oncle m’a épaulée et montré les différentes facettes. Il est tombé malade et j’ai progressivement commencé à prendre le relais sur divers sujets, en collaboration avec l’équipe de l’époque. L’ASIA est un gros club à l’échelle de l’archipel, avec maintenant trois-cents adhérents sur les quelque huit-cents que compte la ligue et jusqu’à sept employés. On est aussi propriétaires de nos infrastructures et j’ai donc pris l’habitude de monter des dossiers pour les différents travaux à réaliser. Tout s’est enchaîné petit à petit, jusqu’à devenir présidente en 2011. »

 

Comment concilier vie de famille et professionnelle, en tant que présidente ?

« J’ai toujours joué au football en parallèle jusqu’à ma blessure aux croisés au tout début de la Covid, avec complications. Je suis donc malheureusement davantage éloignée des terrains depuis maintenant trois ans et cela a libéré une partie de mon temps. Je me suis mise à la course à pied et au vélo, que l’on essaie de pratiquer en famille quand on le peut, pour passer du temps ensemble et continuer à avoir une activité sportive. Le reste est une question d’organisation entre les parties associative et professionnelle, avec la chance d’avoir un métier le permettant au niveau des horaires, par exemple en venant plus tôt le matin pour finir plus tôt le soir. Ce n’est pas forcément évident mais on arrive à concilier l’ensemble. »

 

Être la première femme présidente du Ligue de Football est une fierté ?

« On me parle effectivement beaucoup du fait que je sois une femme mais pour moi, c’est un peu anecdotique. C’est naturel car je n’ai jamais vraiment senti à Saint-Pierre, que ce soit dans la direction du club ou dans la pratique, une différence entre les hommes et les femmes. On a tous notre place et on est tous complémentaires. Je fais aussi partie du Club des cent femmes dirigeantes mis en place par la Fédération, où j’ai appris beaucoup de choses. Ces retours et partages d’expérience sont très enrichissants, m’ont aussi permis d’apprendre et de pouvoir occuper ce poste aujourd’hui. Mais en côtoyant les collègues de métropole, je sais que ce n’est pas le cas partout. Alors oui, je suis une femme présidente et j’espère qu’il y en aura bientôt d’autres. Si mon exemple peut en aider à se faire une place… »

 

 

Déclarations via fff.fr.

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Football

L’Équipe de France remporte son dernier match de l’année 2023

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L’Équipe de France d’Hervé Renard se rendait au Portugal hier pour ce dernier match de l’année 2023, le dernier match également de la phase de poules de la Ligue des Nations. Malgré une équipe totalement remaniée, les Bleues se sont imposées.

 

Déjà qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminine, les Bleues se déplaçaient hier au Portugal avant une certaine assurance. Toutefois, l’objectif d’Hervé Renard et ses joueuses étaient de rester invaincues sur cette phase de poules et de terminer l’année 2023 en beauté. Hervé Renard a bien remanié cette équipe pour le XI de départ.

 

La composition du Portugal (442) : Morais – Borges, Gomes, Costa, Alves – Silva, T. Pinto, Jacinto, Nazareth – Encarnaçao, Capeta.

La composition de la France (433) : Durand – Périsset, Lakrar, E. Cascarino, Karchaoui – Le Garrec, Majri, Mateo – Becho, Dufour, Asseyi.

 

Les Bleues vont avoir du mal sur ce match et c’est normal suite aux nombreux changements qu’a effectué Hervé Renard, toutefois, Grace Geyoro va marquer le but décisif et victorieux à la 94ème minute ! Une victoire à l’arrachée qui permet aux Bleues de terminer l’année 2023 avec une autre victoire. Rendez-vous en 2024 avec des échéances très importantes, comme le Final Four de la Ligue des Nations féminine et évidement les JO.

 

Les réactions d’Hervé Renard: 

« On a fait preuve de solidarité. Ça n’a pas toujours été parfait techniquement. La victoire est au bout, ce n’était pas facile, surtout avec dix changements. Ça prouve la qualité et les ressources de ce groupe. C’est important. Maintenant, on est dans le dernier carré, celui qu’on a loupé de très peu à la Coupe du monde. C’est du très haut niveau, soyons prêts en février, car ce ne sera pas le même adversaire.»

« C’est bien, on s’est évité quelques mésaventures. On a pu laisser souffler pas mal de filles, avec un onze de départ inédit. Celles qui ont joué ont répondu présente, même si techniquement tout n’a pas été parfait, avec un peu trop de déchet parfois si on veut être critique. Mais dans l’abnégation, le respect des consignes, la détermination, on mérite cette victoire. On a frappé sur le poteau, deux fois sur la barre. Les filles font un parcours parfait, ça récompense le groupe dans son intégralité. Il va rester quatre équipes, c’est une récompense d’y être. Je serai au tirage au sort, le staff va continuer de superviser les matches. »

 

L’audience TV :

Plus de 400 000 personnes en moyenne ont suivi la victoire des Bleues à Leiria en Ligue des nations mardi soir (1-0) sur France 4 comme le rapporte la FFF. Le succès des Bleues décroché dans le temps additionnel au Portugal (0-1) a été suivi sur France 4 par 432 000 téléspectateurs en moyenne, soit une part d’audience de 2,2%, selon Médiamétrie. Le pic d’audience, mesuré à 21h10, s’établit à 657 000 personnes.

 

 

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Football

Portugal / France : avant-match et compositions probables du match de Ligue des Nations Féminine

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L’Équipe de France d’Hervé Renard se déplace à l’Estádio Dr. Magalhães Pessoa de Leiria afin d’affronter le Portugal aujourd’hui à 19h15 dans le cadre de ce dernier match de la phase de poules de la Ligue des Nations féminine. Découvrez un avant-match et les compositions probables dans cet article.

 

L’Équipe de France féminine dispute son ultime match de l’année civile ce soir contre le Portugal. La phase de poules de la Ligue des Nations féminine s’est très bien déroulée et les Bleues sont invaincues après les victoires contre le Portugal, l’Autriche, la Norvège et l’Autriche, puis le match nul contre l’Autriche. Il y a quelques jour, elles se sont qualifiées pour le Final Four de la compétition, grâce à leur victoire 3-0 contre l’Autriche. Hervé Renard est clair, l’objectif est de rester invaincu. « L’objectif, c’est de rester invaincu pendant toute cette phase de poules. On est l’équipe qui a marqué le plus de points dans les quatre groupes, on veut continuer. L’invincibilité, c’est bon pour le moral, c’est la priorité. Le Portugal a beaucoup de qualité avec le ballon, pose bien le jeu avec un bon collectif, mais a plus de difficultés sur les phases défensives. On sait à quoi s’en tenir. Le classement de cette phase de poules donne l’impression que c’était facile, mais il n’y a rien eu de facile. Les filles ont su bien rebondir après le match nul contre la Norvège notamment . On a encore beaucoup de points à bosser, on fait beaucoup de vidéos. On va passer à un autre stade en affrontant des équipes qui sont proches de l’élite du foot féminin. Il va falloir qu’on soit meilleur que ce qu’on est en ce moment. »

De son côté, le Portugal a connu une phase de poules bien plus compliquée et n’a gagné qu’un seul match. Les Portugaises comptabilisent 4 défaites et 1 victoire. Ce match contre les Bleus sera un super test pour elles. Lors de la prochaine édition de cette compétition, elles seront reléguées.

 

Les compositions probables : 

La composition probable de la France (433) : Peyraud-Magnin – Périsset, Lakrar, E. Cascarino, Karchaoui – Geyoro (cap.), Henry, Majri – Becho, Mateo, Dufour.

La composition probable du Portugal (4312) : Pereira – Borges, Gomes, Costa, Alves – Pinto, Pinto, Jacinto – Norton – Capeta, Dias.

 

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Marie-Antoinette Katoto se livre concernant son grand retour en Équipe de France

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Après plus d’un an et demi d’absence avec l’Équipe de France suite à une grave blessure au genou, Marie-Antoinette Katoto s’est livrée aux micros de franceinfosport concernant son grand retour.

 

Comment a t-elle géré cette longue période sans jouer ?

« J’ai vraiment pris mon temps, je me suis vraiment beaucoup écoutée. En vrai, c’est passé assez vite. Il y a eu des bons et des moins bons moments, mais je ne veux garder que de bons souvenirs de cette période. »

 

Ce qu’elle a appris sur elle :

« J’ai appris à encore plus écouter mon corps. J’ai aussi beaucoup appris sur le genou, du coup. Et je me suis aperçu que le cerveau gère beaucoup plus de choses que je ne le pensais. Enfin, j’ai assimilé d’autres méthodes de travail qui sont très différentes de ce que je connaissais auparavant. Je pensais pouvoir gagner en force et en muscle très rapidement. Cela a été en fait un peu plus long. Je suis quelqu’un de nature patiente, mais là il m’en a fallu encore un peu plus. »

 

Son grand retour avec les Bleues :

« Très bien. C’est la nouveauté qui surprend un peu. Un nouveau staff, un nouveau sélectionneur, des nouvelles joueuses aussi, des joueuses que je n’avais pas vu depuis longtemps, c’est ça qui me surprend un peu aussi. »

 

Le rôle d’Hervé Renard sur son retour :

« Franchement, je n’ai jamais eu autant au téléphone un coach ou un sélectionneur. On s’est beaucoup appelés, en tout cas je n’ai pas l’habitude d’avoir autant d’appels. Il n’a jamais changé de discours avec moi, Hervé Renard a eu un très grand rôle. Après, il est comme ça, il a besoin de ce rapport-là avec toutes les filles. C’est nouveau, cela change, mais c’est très bien. Je ne vous dirai pas ce qu’il s’est dit, ça va rester entre nous, mais il a tenu un très bon discours et c’est déjà très respectueux de sa part de m’appeler.  Il a beaucoup plus parlé que moi mais il m’a dit beaucoup de bonnes choses. C’est important d’avoir un dialogue fluide avec lui, après c’est naturel chez lui, ce n’est pas forcé. »

 

A t-elle perdu son sens du but ?

« Un peu quand même. C’est revenu plus vite que d’autres aspects, mais tu le perds un peu. Certains repères, certains placements ou trajectoires du ballon. Cela met un peu de temps à revenir. Et puis aussi, je joue dans des nouveaux effectifs, que ce soit à Paris ou chez les Bleues. Mais j’ai l’impression que cela a plus bougé au PSG qu’ici… »

 

Son début de saison au PSG :

« Pour moi c’est assez troublant, car j’ai l’impression que tout est nouveau. Dans le style de jeu. Mais aussi par rapport aux résultats qu’on a pu connaître. Je pense qu’au Paris Saint-Germain, j’ai rarement autant perdu sur les quatre premiers mois. Cela me surprend un peu. Je pense que l’on est capable du meilleur comme du pire. Il y a des choses que je ne comprends pas, peut-être que je les comprendrais avec le temps. C’est aussi frustrant car je pensais qu’on avait de meilleurs objectifs, en tout cas plus élevés et qu’on avait réussi à atteindre un niveau proche du top avant ma blessure. Et depuis que je suis revenue, j’ai l’impression que cela a un peu baissé,  il y a des choses que je ne reconnais pas vraiment. Et c’est la question que je me pose : « Qu’est-ce qui ne va pas ? ». Il y a des choses positives, notamment dans le jeu, on a plus le ballon. »

 

Les JO 2024 :

« Pour dire la vérité, je ne pense pas du tout aux Jeux. Je reviens d’abord petit à petit, je vais essayer d’avoir mon pic de forme en deuxième partie de saisons et je ne me pose pas la question des Jeux. Je ne dis pas que c’est un objectif, mais j’en ai beaucoup d’autres en priorité. » (Déclarations via francetvinfo.fr).

 

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