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Football

Elena Linari évoque les objectifs de l’Italie pour la Coupe du Monde et les progrès du football féminin italien

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Elena Linaire est une défenseur centrale italienne, qui évolue à l’AS Roma. Âgée de 28 ans, c’est maintenant une joueuse plus que confirmée et elle voudra aider l’Italie à faire de son mieux durant la Coupe du Monde. Lors d’un entretien avec GOAL Italia, elle révèle les objectifs de l’Italie pour le Mondial et les progrès du football féminin italien. Découvrez certaines de ses déclarations dans cet article.

 

Les objectifs de l’Italie pour la Coupe du Monde ?

« Soyons honnêtes, gagner serait un grand rêve, mais pour le moment nous ne sommes pas encore à ce niveau. L’espoir est que nous puissions très bien faire, nous voulons passer la phase de groupes et ensuite continuer à jouer. Tout peut arriver dans un match ponctuel, il nous apprendra ce football. Masculin comme féminin. Nous voulons avant tout montrer que nous sommes une équipe nationale en bonne santé et que le championnat d’Europe insatisfaisant de l’été dernier est derrière nous. »

 

Le football féminin italien s’améliore :

« Il y a eu beaucoup de changements à Coverciano, à commencer par l’agrandissement du staff. Maintenant on est beaucoup plus nombreux, il y a beaucoup de nouvelles personnes qui n’étaient pas là avant. C’est aussi un signe de croissance du mouvement, car grâce à eux notre niveau s’améliore. Les compétitions qui nous attendent doivent attester de cette croissance, le dernier Championnat d’Europe ne s’est pas bien passé, maintenant la Coupe du Monde nous attend. Et puis le passage au professionnalisme. Faire du football notre métier nous permet de nous concentrer uniquement et exclusivement sur cela, ce que nous ne pouvions pas faire auparavant. »

 

Le regain du football féminin en Italie en 2019, après la Coupe du Monde :

« En 2019, nous avons disputé trois matches amicaux à Castel di Sangro, deux avant et un après la Coupe du monde. Dans le premier, il n’y avait pas de foule, dans le second, quelques personnes. Dans le troisième, le stade était plein. Les résultats ont fait la différence. Pour nous, cette Coupe du monde était si importante et nous savons combien celle de juin aura. Nous en ressentons la responsabilité et nous la voulons parce que cela fait partie de notre travail. »

 

L’honneur de jouer au Stadio Olimpico, un stade qui a vu jouer de grandes stars :

« Je ne suis pas romaine, mais depuis que je suis ici, j’aime les couleurs, la ville et les supporters roms. Je me sens comme l’un d’eux. Clairement je n’ai pas ressenti les mêmes émotions qu’Elisa Bartoli, mais c’était une grande émotion de jouer à l’Olimpico. La Roma a créé un environnement identique à celui où jouait l’équipe masculine, c’était émouvant de pouvoir jouer sur un terrain joué par de grands champions comme Totti, De Rossi, Montella. »

 

L’évolution de sa carrière :

« J’ai fait mes débuts quand j’avais 19 ans, dans les dix derniers j’ai eu l’opportunité et le privilège de porter le maillot de l’équipe nationale. Nous sommes dans une voie de croissance continue et de nombreuses nouvelles filles font face à cette expérience pour la première fois. Cela me fait bizarre de pouvoir dire que je suis un exemple pour les autres joueuses. Entrer à Coverciano est toujours merveilleux, la convocation ne doit jamais être tenue pour acquise. De temps en temps, je m’arrête pour regarder à quel point tout a changé au cours de toutes ces années. »

 

Son passage à l’Atlético Madrid et au Girondins de Bordeaux, puis son retour en Italie :

« Je voulais avoir une expérience en dehors de l’Italie et j’ai décidé d’être transférée. Ça a été deux années difficiles, je n’ai pas trouvé la continuité que j’aurais aimée. Mais j’étais encore sceptique à l’idée de revenir, je n’avais pas l’impression d’avoir tout donné à l’étranger et parce qu’en Italie j’avais laissé derrière moi un football qui ne me satisfaisait pas. »

« Je suis revenu et l’ai fait dans le meilleur des clubs, ce qui m’a placé au centre d’un projet présent et futur. À Rome, j’ai trouvé une entreprise désireuse de faire des femmes une réalité importante et elle le démontre. Beaucoup de secteurs que je ne connaissais pas se sont développés, celui de la communication, un staff de kinésithérapeutes de premier niveau et des formateurs. Un environnement où vous pouvez et devez grandir. »

 

 

Déclarations tirées de Goal.com.

 

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Dossier

Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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Dossier

Laurent Bonadei devient le sélectionneur des Bleues

sport féminin

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La sélection féminine nationale de football de France connait désormais son nouveau coach. La Fédération Française de Football a nommé Laurent Bonadei à la tête des Bleues, succédant ainsi à Hervé Renard. Évoluant jusqu’à présent en tant que coach adjoint d’Hervé Renard, Laurent Bonadei devient le 10e sélectionneur des Bleues, 8e homme à tenir le poste.

Laurent Bonadei coach pour les 3 saisons à venir

À l’âge de 54 ans, Laurent Bonadei succède donc à son ami et mentor Hervé Renard à la tête de la sélection féminine de football de France. Après près de deux ans en tant que coach des Bleues, Hervé Renard n’a pas réussi à briser la malédiction qui semble toucher l’équipe nationale féminine de foot tricolore, éliminée au stade des quarts de finale des derniers Jeux Olympiques de Paris 2024 (7e défaites en quart de finale des 8 dernières compétitions).

C’est donc à son fidèle adjoint Laurent Bonadei de reprendre les rênes de la sélection. Ayant accompagné Hervé Renard durant cinq longues années, participant notamment à l’épisode Arabie Saoudite durant la Coupe du Monde masculine de 2022, Laurent Bonadei dirigera pour la première fois une sélection nationale de football. Il sera à la tête des Bleues pour les trois prochaines saisons, avec déjà une très grande échéance à tenir : l’Euro 2025.

Il prolonge ainsi une « tradition » des Bleues, dans laquelle le coach adjoint succède au coach principal : Roger Lemaire après Aimé Jacquet, Corinne Diacre après Bruno Bini.

Un second expérimenté

Bien que n’ayant jamais tenue le premier rôle sur le banc des entraîneurs, Laurent Bonadei a de l’expérience à en revendre. Joueur dans les années 90 puis reconvertis en coach assistant dès sa retraite en 2003, il passera notamment par de nombreuses équipes U17 et U19 : Nice, Nancy, Paris Saint Germain. Il a ainsi eu l’occasion de former des pépites tricolores, notamment Adrien Rabiot, Kingsley Coman, Mike Maignan ou encore Presnel Kimpembe.

Par ailleurs, son nom a été mainte fois mis en avant durant le mercato féminin du PSG et de l’OL, en quête chacun d’un nouvel entraîneur pour leur section féminine respective. Ancien milieu de terrain de Toulon et de Grenoble, Laurent Bonadei ouvre donc une nouvelle page de sa carrière, cette fois en tant que coach de l’équipe de France féminine de football. « Je remercie la Fédération de la confiance qu’elle m’accorde. Je suis fier et honoré. Diriger la sélection nationale est une grande responsabilité que je prends avec sérieux et engagement. Je m’inscris dans la continuité du travail accompli par Hervé Renard, avec qui j’ai étroitement collaboré durant ces 17 mois auprès de l’équipe de France féminine », déclare le nouveau sélectionneur des Bleues sur le site officiel de la FFF.

Euro 2025 et Coupe du Monde 2027 en vu

Le Président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a tenu à apporter son soutien à Laurent Bonadei pour sa nouvelle nomination à la tête de l’équipe féminine de football de France : « Nous souhaitions avoir un entraîneur qui connaît l’Équipe de France et le football féminin, avec une riche expérience, de l’exigence et le sens de la formation. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de confier la sélection à Laurent Bonadei. Les Bleues ont des objectifs sportifs importants, notamment l’Euro 2025 en Suisse puis la Coupe du monde 2027. J’ai confiance en Laurent Bonadei pour les atteindre. L’Équipe de France doit être le fer-de-lance de l’ambition fédérale majeure de développement du football féminin ».

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Dossier

L’équipe de France féminine de foot ball est à la 10e place du classement FIFA

sport féminin

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À force de cumuler les mauvaises performances, ce qui devait arriver arriva. L’équipe féminine de football de France n’a pas su maintenir sa place au classement FIFA, passant de la 2e meilleure nation au monde… à la 10e. Elle perd ainsi 8 places après la mise à jour du classement publié par la FIFA ce vendredi 16 août. Cette mise à jour ne concerne pas uniquement la France, bien au contraire.

L’Hexagone dégringole au classement FIFA Femmes

Malgré une bonne dynamique ces derniers mois, la France n’a pas su tenir sa place de deuxième meilleure nation de football féminin. Place acquise en juin, cette deuxième place reflétait surtout l’ambition des Bleues de conquérir le football européen et mondial, d’abord en allant signer une première finale de compétition continentale en Ligue des Nations (battues par l’Espagne 2-0), puis en enchaînant les succès en qualification pour l’Euro 2025 – notamment avec une victoire face à l’Angleterre-.

La défaite surprise face à l’Irlande lors de la dernière journée de ces qualifications n’avait eu aucune incidence au classement, encore moins sur le moral des joueuses d’Hervé Renard. Pleinement concentrées sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, rendant une copie presque parfaite en phase de groupes, les Bleues ont une nouvelle fois chuté en quart de finale d’un grand tournoi (7 fois en 8 compétitions de suite). Conséquence : la France perd huit places au classement FIFA, et retrouve sa position de 2009 à la 10e place, son pire classement depuis 2003.

Un changement général

La France n’est pas la seule nation à voir son classement FIFA chamboulé à l’issue de la dernière mise à jour. Tout d’abord, les États-Unis retrouvent la première place au classement, conséquence directe de son sacre olympique l’été dernier à Paris, succès 1-0 face au Brésil. L’Angleterre gagne elle aussi dans ce nouveau classement puisqu’elle subtilise la deuxième place mondiale à la France, devançant l’Espagne qui termine au pied du podium malgré son doublé Coupe du Monde-Ligue des Nations.

La Roja perd ainsi sa place de Meilleure nation du foot féminin mondial, la faute à sa défaite face à l’Allemagne pour la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. Pour finir, la Suède, le Canada, le Brésil et la République Démocratique Populaire de Corée ont tous grimpé au classement FIFA.

En résumé, les deux grandes perdantes de la nouvelle mise à jour du classement FIFA des meilleures nations féminines de football sont l’Espagne qui chute de deux places et la France qui en perd huit. Toutes deux auront l’occasion de se refaire à l’occasion de la prochaine Coupe d’Europe de football féminin de 2025.

Le nouveau top 10 FIFA femmes

Suite donc à la nouvelle mise à jour, voici comment se présente le nouveau classement FIFA des 10 meilleures nations de football féminin :

  1. États-Unis (+4), 2076,9 points
  2. Angleterre (+1), 2023,42 points
  3. Espagne (-2), 2021,09 points
  4. Allemagne, 2014,11 points
  5. Suède (+1), 1986,8 points
  6. Canada (+2), 1982,24 points
  7. Japon, 1974,34 points
  8. Brésil (+1), 1970,36
  9. RDP Corée (+1), 1944,23 points
  10. France (-8), 1938,4 points

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