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EURO U19 féminin : la préparation et l’objectif fixé

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Les Bleues vont bientôt jouer l’EURO U19 féminin de football. Il débutera ce mardi 18 juillet contre la République tchèque (17h30). La sélectionneuse Sandrine Ringler s’est exprimé à propos et de la préparation et de l’objectif fixé. Découvrez certains de ses propos.

 

Du 18 au 30 juillet, l’Équipe de France féminine U19 va jouer l’EURO U19 en Belgique. Après la victoire de la France féminine U17 et la place de finaliste de leurs homologues U17 garçons, les U19 féminine auront à coeur de faire aussi bien. Pour FFF.FR, la sélectionneuse Sandrine Ringler s’est exprimée à propos de la préparation et de l’objectif fixé. Les Bleues débuteront cette compétition le mardi 18 juillet face à la République-Tchèque, à 17h30.

 

Comment fut composée la préparation pour cette compétition ? 

« Elle était essentiellement athlétique puisque les joueuses ont coupé il y a plus d’un mois. Elles ont eu une période de repos suivie d’une reprise comprenant différentes phases concoctées par le préparateur athlétique. La semaine dernière, les filles étaient dans le dur comme on dit. C’est difficile de répéter les efforts et, en même temps, c’est le but d’une préparation : on fait en sorte que cette phase soit compliquée afin que l’entame de la compétition soit plus facile. On a aussi surveillé quelques pépins, fait preuve de vigilance puisqu’on était à une semaine du début de la compétition. L’ensemble du staff a été attentif pour adapter le programme aux besoins. Lors de la deuxième semaine de stage, on est davantage entrées dans les principes collectifs : comment attaque-t-on ? Comment défend-on ? Quels sont les repères ? On est entré dans les détails et on a travaillé les coups de pied arrêtés. La plupart les connaissent puisqu’elles étaient avec nous sur l’ensemble de la saison mais on a quelques nouvelles joueuses et c’est l’un des points importants car grâce à eux on peut marquer des buts et faire la différence. »

 

Les qualités des joueuses de ce groupe :

« Les atouts sont multiples. Chez les 2004, certaines ont l’expérience du Championnat d’Europe disputé la saison dernière, d’autres ont vécu la Coupe du monde U20 qui est aussi une grande compétition. Les nouvelles vont découvrir une phase finale dans cette catégorie mais elles apportent leur fougue, leur jeunesse et leur insouciance. Notre rôle est de trouver la bonne harmonie, le bon équilibre entre ces deux générations pour que chacune amène ses qualités à l’équipe afin de la faire grandir. »

 

Les différents adversaires du premier tour :

« Ce sont trois adversaires très différents avec des qualités et des organisations différentes. La République tchèque pour débuter est une équipe très agressive, c’est ce qui leur a permis d’accrocher des scores un peu surprenants sur le papier lors du deuxième tour. Elle va chercher son adversaire très haut, ce qui peut perturber, il va falloir qu’on réussisse à se sortir de ça. Ensuite, ce sera l’Espagne, championne d’Europe en titre. On l’a affrontée en phase finale l’an passé (1-1) et en match de préparation en février (2-2). Une rencontre achevée à égalité parfaite dans le jeu à 2-2 et à la séance de tirs au but à 4-4 ! La revanche se profile. C’est une équipe qui a une grande maîtrise collective, une maîtrise technique poussée, il ne faudra pas tomber dans le piège de l’impatience ou de la désorganisation. Il faudra être sérieuses et disciplinées, ce qu’on avait réussi à réaliser en février. On devra être en capacité de le reproduire et de monter d’un cran. On a proposé des choses, il faudra en proposer davantage. On va travailler pour tenter de remporter ce match. Enfin, l’Islande est bien organisée défensivement et offensivement. C’est une équipe qui possède de grands gabarits, propose du jeu simple et direct, ce ne sera pas un match facile. L’objectif, c’est de finir parmi les deux meilleures équipes pour se hisser dans le dernier carré. »

 

Le titre des U17 féminines peut-il inspirer ces joueuses ?

« On n’en a pas parlé mais je pense que ça donne des idées déjà car elles se connaissent, évoluent dans les mêmes clubs pour certaines et en discutent entre elles. Je pense que cela permet de dire : ‘‘C’est possible’’. Delphine Cascarino, qui était en soins à Clairefontaine, est venue nous saluer lors de la préparation, c’était très sympa. Elle se rappelait les souvenirs quand elle était en sélection de jeunes. Cela permet de se dire que des générations passées l’ont fait et que de plus jeunes comme les U17 féminines y sont parvenues aussi il y a quelques semaines, c’est faisable. »

 

Les joueuses ont-elles la pression ?

« Je pense qu’elles se mettent de la pression, qu’elles veulent bien faire et effectivement il y a quelques clés mais toutes ne m’appartiennent pas. Certaines appartiennent au groupe et aux filles, notamment cette cohésion, cette envie de s’entraider, cette solidarité, cette envie de faire ensemble. Nous, staff, on essaie de tout mettre en œuvre mais la suite appartient aux joueuses. »

 

Le bilan de la saison 2022/23 ? 

« L’ensemble des nations européennes progresse avec une restructuration de la compétition depuis deux saisons de la part de l’UEFA. Conséquence : on ne rencontre plus des sélections qui sont 50èmes mondiales par exemple. On est vraiment entre les 24 premières nations. C’est beaucoup plus resserré. Avant, on avait des scores fleuves de 6-0, 7-0 ou 8-0, aujourd’hui c’est plutôt 2-0 ou 3-0 pour les matches les plus faciles. Le niveau général se resserre, les rencontres sont de plus en plus dures et en phase finale, il ne reste que les huit meilleures équipes. »

 

Déclarations et photo via fff.fr.

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Dossier

Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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Dossier

Laurent Bonadei devient le sélectionneur des Bleues

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La sélection féminine nationale de football de France connait désormais son nouveau coach. La Fédération Française de Football a nommé Laurent Bonadei à la tête des Bleues, succédant ainsi à Hervé Renard. Évoluant jusqu’à présent en tant que coach adjoint d’Hervé Renard, Laurent Bonadei devient le 10e sélectionneur des Bleues, 8e homme à tenir le poste.

Laurent Bonadei coach pour les 3 saisons à venir

À l’âge de 54 ans, Laurent Bonadei succède donc à son ami et mentor Hervé Renard à la tête de la sélection féminine de football de France. Après près de deux ans en tant que coach des Bleues, Hervé Renard n’a pas réussi à briser la malédiction qui semble toucher l’équipe nationale féminine de foot tricolore, éliminée au stade des quarts de finale des derniers Jeux Olympiques de Paris 2024 (7e défaites en quart de finale des 8 dernières compétitions).

C’est donc à son fidèle adjoint Laurent Bonadei de reprendre les rênes de la sélection. Ayant accompagné Hervé Renard durant cinq longues années, participant notamment à l’épisode Arabie Saoudite durant la Coupe du Monde masculine de 2022, Laurent Bonadei dirigera pour la première fois une sélection nationale de football. Il sera à la tête des Bleues pour les trois prochaines saisons, avec déjà une très grande échéance à tenir : l’Euro 2025.

Il prolonge ainsi une « tradition » des Bleues, dans laquelle le coach adjoint succède au coach principal : Roger Lemaire après Aimé Jacquet, Corinne Diacre après Bruno Bini.

Un second expérimenté

Bien que n’ayant jamais tenue le premier rôle sur le banc des entraîneurs, Laurent Bonadei a de l’expérience à en revendre. Joueur dans les années 90 puis reconvertis en coach assistant dès sa retraite en 2003, il passera notamment par de nombreuses équipes U17 et U19 : Nice, Nancy, Paris Saint Germain. Il a ainsi eu l’occasion de former des pépites tricolores, notamment Adrien Rabiot, Kingsley Coman, Mike Maignan ou encore Presnel Kimpembe.

Par ailleurs, son nom a été mainte fois mis en avant durant le mercato féminin du PSG et de l’OL, en quête chacun d’un nouvel entraîneur pour leur section féminine respective. Ancien milieu de terrain de Toulon et de Grenoble, Laurent Bonadei ouvre donc une nouvelle page de sa carrière, cette fois en tant que coach de l’équipe de France féminine de football. « Je remercie la Fédération de la confiance qu’elle m’accorde. Je suis fier et honoré. Diriger la sélection nationale est une grande responsabilité que je prends avec sérieux et engagement. Je m’inscris dans la continuité du travail accompli par Hervé Renard, avec qui j’ai étroitement collaboré durant ces 17 mois auprès de l’équipe de France féminine », déclare le nouveau sélectionneur des Bleues sur le site officiel de la FFF.

Euro 2025 et Coupe du Monde 2027 en vu

Le Président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a tenu à apporter son soutien à Laurent Bonadei pour sa nouvelle nomination à la tête de l’équipe féminine de football de France : « Nous souhaitions avoir un entraîneur qui connaît l’Équipe de France et le football féminin, avec une riche expérience, de l’exigence et le sens de la formation. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de confier la sélection à Laurent Bonadei. Les Bleues ont des objectifs sportifs importants, notamment l’Euro 2025 en Suisse puis la Coupe du monde 2027. J’ai confiance en Laurent Bonadei pour les atteindre. L’Équipe de France doit être le fer-de-lance de l’ambition fédérale majeure de développement du football féminin ».

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L’équipe de France féminine de foot ball est à la 10e place du classement FIFA

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À force de cumuler les mauvaises performances, ce qui devait arriver arriva. L’équipe féminine de football de France n’a pas su maintenir sa place au classement FIFA, passant de la 2e meilleure nation au monde… à la 10e. Elle perd ainsi 8 places après la mise à jour du classement publié par la FIFA ce vendredi 16 août. Cette mise à jour ne concerne pas uniquement la France, bien au contraire.

L’Hexagone dégringole au classement FIFA Femmes

Malgré une bonne dynamique ces derniers mois, la France n’a pas su tenir sa place de deuxième meilleure nation de football féminin. Place acquise en juin, cette deuxième place reflétait surtout l’ambition des Bleues de conquérir le football européen et mondial, d’abord en allant signer une première finale de compétition continentale en Ligue des Nations (battues par l’Espagne 2-0), puis en enchaînant les succès en qualification pour l’Euro 2025 – notamment avec une victoire face à l’Angleterre-.

La défaite surprise face à l’Irlande lors de la dernière journée de ces qualifications n’avait eu aucune incidence au classement, encore moins sur le moral des joueuses d’Hervé Renard. Pleinement concentrées sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, rendant une copie presque parfaite en phase de groupes, les Bleues ont une nouvelle fois chuté en quart de finale d’un grand tournoi (7 fois en 8 compétitions de suite). Conséquence : la France perd huit places au classement FIFA, et retrouve sa position de 2009 à la 10e place, son pire classement depuis 2003.

Un changement général

La France n’est pas la seule nation à voir son classement FIFA chamboulé à l’issue de la dernière mise à jour. Tout d’abord, les États-Unis retrouvent la première place au classement, conséquence directe de son sacre olympique l’été dernier à Paris, succès 1-0 face au Brésil. L’Angleterre gagne elle aussi dans ce nouveau classement puisqu’elle subtilise la deuxième place mondiale à la France, devançant l’Espagne qui termine au pied du podium malgré son doublé Coupe du Monde-Ligue des Nations.

La Roja perd ainsi sa place de Meilleure nation du foot féminin mondial, la faute à sa défaite face à l’Allemagne pour la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. Pour finir, la Suède, le Canada, le Brésil et la République Démocratique Populaire de Corée ont tous grimpé au classement FIFA.

En résumé, les deux grandes perdantes de la nouvelle mise à jour du classement FIFA des meilleures nations féminines de football sont l’Espagne qui chute de deux places et la France qui en perd huit. Toutes deux auront l’occasion de se refaire à l’occasion de la prochaine Coupe d’Europe de football féminin de 2025.

Le nouveau top 10 FIFA femmes

Suite donc à la nouvelle mise à jour, voici comment se présente le nouveau classement FIFA des 10 meilleures nations de football féminin :

  1. États-Unis (+4), 2076,9 points
  2. Angleterre (+1), 2023,42 points
  3. Espagne (-2), 2021,09 points
  4. Allemagne, 2014,11 points
  5. Suède (+1), 1986,8 points
  6. Canada (+2), 1982,24 points
  7. Japon, 1974,34 points
  8. Brésil (+1), 1970,36
  9. RDP Corée (+1), 1944,23 points
  10. France (-8), 1938,4 points

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