Après sa victoire face à la Colombie, l’Équipe de France féminine de football reçoit le Canada au Stade Marie-Marvingt, dans le cadre de ce deuxième match de préparation pour la Coupe du Monde. Découvrez l’avant-match dans cet article, ainsi que quelques déclarations d’Hervé Renard.
L’Équipe de France féminine de football s’apprête à jouer son deuxième match avec Hervé Renard sur le banc. Le premier match fut une belle réussite, les Bleues étaient menées au score avec 2 buts d’écart mais ont montré une force de caractère incroyable et se sont finalement imposées 5-2 grâce au but de Grace Geyoro et aux doublés de Delphine Cascarino et Eugénie Le Sommer. Une jolie remontada qui va aider ce groupe à aller de l’avant.
Un match difficile à venir face à l’équipe championne olympique en titre :
Pour ce deuxième match de préparation pour la Coupe du Monde, la France affronte le Canada, l’équipe tenante du titre olympique décroché en 2021 à Tokyo. Un adversaire coriace, qui ne sera pas facile à battre. Toutefois, les canadiennes sont dans une dynamique compliquée et ont perdu 3 de leurs 4 derniers matchs. Elles auront également à coeur de préparer ce Mondial de la meilleure façon possible et iront sur le terrain pour gagner.
Les déclarations d’Hervé Renard :
Le sélectionneur appelle les fans à aller au stade :
« J’ai entendu dire que demain il y aura 12 à 15 000 spectateurs, mais le stade en fait 25 000, alors si vous ne faites rien demain (mardi), venez nous voir ! Merci. »
Ce match face au Canada :
« Ce genre de match est une sorte de répétition avant les grosses rencontres de la Coupe du monde. On aura face à nous une équipe qui fait preuve d’une solidité impressionnante, qui est rigoureuse, bien organisée et qui va vite vers l’avant. Ils servent aussi pour le classement Fifa. On ne peut pas faire n’importe quoi. »
La sélection e dernière minute de Jade Le Guilly :
« C’est une joueuse d’avenir et je suis nouveau, c’était important pour moi de la voir, comment elle peut réagir en côtoyant des joueuses internationales. Car même si à la Real Sociedad elle a réussi à s’imposer, là il y a un cap à franchir. Comme lors des entraînements je peux voir plusieurs joueuses, je ne m’en prive pas. Cela permet de gagner un peu de temps. »
Sa méthode de travail :
« Il faut de la joie, de la danse, de la musique, on n’est pas là pour s’ennuyer, sourit-il évoquant son propre bizutage sur une musique africaine. Mais attention, après sur le terrain je veux beaucoup de sérieux ! Il faut se rapprocher de l’état d’esprit de cette équipe du Canada par exemple. En France on a des individualités, fortes, mais seul, avec seulement nos individualités, on ne remporte pas de trophée. ll ne faut laisser personne en chemin. C’est important de toujours fédérer, d’emmener l’équipe dans son sillage. Je fais tout pour que la communication s’améliore, même si ça ne veut pas dire tout accepter. J’essaie toujours de penser à la joueuse, à la personne, de savoir si elle se sent bien. »
Déclarations via Ouest-france.fr.
https://twitter.com/equipedefranceF/status/1645683037013721092?s=20