Après les victoires contre l’Angola et l’Islande, l’Équipe de France affrontait hier la Slovénie pour ce dernier match de la phase de poules du Mondial de Handball féminin 2023. Les Bleues se sont imposées également et réalisent des débuts de rêve.
Avant le match d’hier contre la Slovénie, l’équipe de France avait déjà son billet pour le tour principal du championnat du monde IHF suite aux victoires contre l’Angola et l’Islande. Mais ce match restait important car une victoire permettait de rejoindre Trondheim avec 4 points et déjà une option sur les quarts de finale. En ce qui concerne le 7 de départ, un seul changement était à noter. Laura Flippes, blessée, est remplacée par Océane Sercien-Ugolin. Laura Glauser alignée dans le but, Chloé Valentini et Alicia Toublanc sur les ailes, Pauletta Foppa au poste de pivot, et Estelle Nze Minko, Méline Nocandy et Léna Grandveau occupent la base arrière. Les Bleues vont jouer sérieusement et s’imposer sur le score de 31-27.
Les réactions d’après-match :
Olivier Krumbholz : « Je n’aime pas dire que le contrat est rempli, car cela voudrait dire que la victoire était attendue. Par contre, je suis très heureux qu’on ait pris les points face à une équipe de Slovénie qui, par moments, nous a posé de gros problèmes. Par moments, il nous a manqué un petit quelque chose mais on gagne de quatre buts, ce qui est un écart conséquent. Le goal-average pourrait être important. J’ai l’impression qu’on a franchi un cap en attaque placée, on a su trouver des solutions sur tous les postes. Certes, il y a eu du déchet en montées de balle mais il ne faut pas oublier combien on a fait de passes décisives. Il va falloir éliminer ces scories au tour principal, mais si on est capable de progresser encore un peu, on va arriver à un niveau intéressant. »
Hatadou Sako : « On a atteint l’objectif qu’on s’était fixé, c’est à dire de prendre quatre points avec nous au tour principal. Je dirais qu’avec chaque match, on fait un pas en avant, pas un pas de côté ou en arrière et c’est très positif. Les filles qui viennent d’arriver comme moi ajoutent leur pierre à l’édifice et ça donne, au final, un beau petit gâteau. On arrive à être intelligentes, à corriger nos erreurs rapidement, ce qui explique qu’on limite nos temps faibles. Il faut qu’on continue à garder la tête froide afin de conserver un minimum syndical pendant les matchs. Petit à petit, ce niveau moyen s’élève et c’est une très bonne chose pour la suite. »
La suite de la compétition va débuter :
Ce mardi matin, les Bleues ont quitté Stavanger, direction le nord, Trondheim et le tour principal du Mondial IHF 2023. Le sélectionneur Olivier Krumbholz confirme que l’équipe monte en régime. « On monte en régime et on voit qu’on progresse à chaque match. Il y a certes encore quelques imperfections, des choses à améliorer, mais je pense qu’il y a une nette amélioration de notre production. Notamment dans le jeu placé, un secteur dans lequel on travaille beaucoup depuis plusieurs mois. Quand on regarde les matchs du tour préliminaire, on se dit que l’Autriche et la Corée du Sud sont à peu près du même niveau que les équipes que nous avons déjà jouées. Mais ce sont des matchs qu’il va falloir aborder très sérieusement, avec l’idée de se qualifier pour les quarts de finale sans attendre le dernier match du tour principal face à la Norvège. Quand on les voit jouer comme elles l’ont fait contre l’Autriche, on se demande comment les arrêter. Elles évoluent à un très haut niveau, avec des joueuses pleines de confiance et avec de l’expérience. Il y a tout lieu d’être impressionné. Pour occuper l’espace médiatique, on change la formule de la compétition à l’avantage des organisateurs. Nous allons arriver à Trondheim mardi après-midi tandis que les Norvégiennes y seront depuis lundi et auront eu une journée de repos pleine avant d’entamer le tour principal, rouspète le Lorrain. Quand on sait que beaucoup de choses se jouent sur le quatrième match de la compétition, ça m’ennuie un peu…» (Déclarations et photo via ffhandball.fr).