Hervé Renard a récemment annoncé sa liste pour la préparation des Jeux Olympiques 2024 de Paris. Toute à l’heure, il s’est exprimé à ce sujet en conférence de presse.
Son ressenti avant la préparation pour les Jeux Olympiques ?
« C’est comme une rentrée des classes. Avec une longue période ensemble, un premier match des JO qui sera seulement dans un mois, il reste beaucoup de temps. Quatre semaines, dans le football, c’est du très long terme. Concentrons-nous sur le retour, la remise à niveau, ces deux matches de qualification pour l’Euro. Ensuite, il faudra prendre des décisions en mon âme et conscience pour décrocher une médaille durant les JO. »
La cohésion de groupe sera importante :
« Si on se projette jusqu’au 10 août 2024, cela fera 48 jours. C’est une longue période, mais on souhaite être aussi longtemps ensemble. Aujourd’hui, c’est une journée de test, d’essayages pour certaines d’équipements. La réunion d’introduction aura lieu à 19h45 et le mot cohésion fera partie de cette conférence. L’état d’esprit et la cohésion, ajoutés au talent, c’est ce qui permet de gagner un tournoi. Si on n’a pas ces trois ingrédients, on ne peut rien espérer. »
Les absences d’Amel Majri et Clara Mateo :
« Comme dans chaque liste depuis avril, il y a un noyau de filles appelées régulièrement. Elles en faisaient partie pendant un an. Après, j’ai redessiné les contours du groupe. Il y a eu des retours progressifs. Si on veut retracer l’historique, sont revenues Griedge Mbock, Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto. Ces retours ont fait qu’il faut réduire le groupe et faire des choix en fonction des postes, de l’historique en équipe de France. Il y a le club et la façon dont on se comporte en sélection, comment on vit l’évènement. On doit faire des choix, ils ne sont jamais faciles. Depuis quatorze mois, j’ai pu construire ma réflexion. Rien n’est définitif. L’échéance pour moi, c’est le 3 juillet, date à laquelle il faut donner une liste pour les JO. Jusqu’à 24 heures avant le début de compétition, s’il y a une blessure, on peut changer cette liste. Il n’y a rien d’inéluctable, c’est un choix du moment. Il n’y a rien contre personne, juste des choix à faire pour un sélectionneur. »
Son départ de l’Équipe de France après les JO :
« Il n’y a pas d’a priori. Ce sera le dernier. Quand on est dans une compétition internationale, parfois ça s’arrête très vite. Une fois le dernier match accompli, parfois il y a de grandes joies, puis tout le monde part ce son côté. Ce sera ma onzième compétition internationale, l’expérience fait qu’on ne se laisse plus surprendre par quoi que ce soit. Ce ne sera pas sans un brin d’émotion. Il y a une fierté d’avoir porté cet uniforme de l’équipe de France, et l’envie de terminer sur une très bonne note.J’ai plus d’expérience donc j’y pense tous les jours, cela ne m’empêche pas d’être focalisé sur l’objectif. Ma conviction, c’est que quand les choses doivent se faire, elles se font. Si rien ne se fait, je serai au chômage et je prendrai des vacances. »