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Hervé Renard fait le point avant les deux prochains matchs de Ligue des Nations féminine

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Hervé Renard a dévoilé aujourd’hui sa liste des joueuses convoquées pour les deux prochains matchs de l’équipe de France en Ligue des Nations féminine, face à la Norvège. Pour cette occasion, le sélectionneur français a fait le point lors d’une conférence de presse. Découvrez certains de ses propos.

 

La double confrontation à venir face à la Norvège :

« Ce sont des matches difficiles, avec une température entre 0 et 6 degrés pour le premier match en Norvège. Il va falloir bien se préparer à un contexte un peu difficile contre une bonne équipe qui est treizième mondiale au classement FIFA, ce qui veut dire qu’elle a beaucoup de qualités. Ils espéraient peut-être un peu mieux de la Coupe du monde. Ils se doivent de réagir après avoir fait nul à domicile et perdu au Portugal. Pour nous, c’est important de garder le leadership jusqu’au bout. C’est l’objectif annoncé, terminer premier de ce groupe pour avoir la chance de jouer les demi-finales de cette première Ligue des Nations. »

 

L’importance d’avoir une ligne de conduite :

« Ce n’est pas forcément difficile, il faut avoir une ligne de conduite. Je n’ai pris que vingt-quatre joueuses au lieu de vingt-six d’habitude, parce que c‘est difficile d’en mettre deux ou trois en tribune sur des rassemblements assez courts. Elles ne le méritent pas forcément. Une joueuse comme Eve Périsset pourrait faire partie de cette liste, elle le mériterait, mais elle ne joue pas avec Chelsea en ce moment et si je décide de ne pas la mettre dans les vingt-trois, je vais l’envoyer dans la tribune et ce n’est pas quelque chose de très agréable, donc j’ai préféré ne pas la prendre. C’est comme ça pour tous les sélectionneurs, je pense. On ne peut pas changer du tout au tout à chaque rassemblement. On est sur une bonne dynamique, la Coupe du monde a été bonne, elle aurait pu être meilleure, mais elle a été bonne. La Ligue des Nations a bien démarré. Il faut continuer sur cette lignée pour nous amener tout doucement à bien préparer ce qui sera l’événement le plus important de 2024, les Jeux olympiques. Attention, la liste sera réduite pour les Jeux. J’en informe les joueuses à chaque début de rassemblement. Il y aura forcément des déçues. Une sélection n’est pas quelque chose de « normal ». On se doit d’avoir déjà un état d’esprit exceptionnel pour l’Équipe de France et de prouver à chaque fois. La vérité du mois d’octobre 2023 n’est pas forcément celle du mois prochain. Il y a une certaine pression mais l’émulation c’est ce qui fait progresser tout le monde. »

 

Marie-Antoinette Katoto n’est pas encore prête ?

« J’ai réfléchi assez longuement, j’ai interrogé mon staff, j’ai appelée Marie-Antoinette également, et j’ai pensé qu’il était encore un petit peu trop tôt pour la rappeler. On va lui laisser encore un petit peu de temps. Elle revient d’une très longue indisponibilité. Laissons-la obtenir encore plus de temps de jeu avec le Paris Saint-Germain. On espère la revoir assez rapidement. C’est une évolution normale, on ne sort d’une si longue blessure avec immédiatement un pic de forme au summum. Il y a certainement des phases plus difficiles que d’autres. En tout cas, on la soutient et on lui souhaite de progresser de jour en jour pour qu’elle nous revienne le rapidement possible. »

 

Constance Picaud est la gardienne numéro 1 des Bleues ?

« Lors du dernier stage, Constance a joué les deux matches. Elle nous a donné satisfaction. Donc aujourd’hui on peut considérer qu’elle est numéro 1. Il faut qu’elle s’impose. J’étais un peu déçu qu’elle soit sur le banc hier soir mais c’est certainement un turn-over dans le club. En tout cas, je compte sur elle. Elle a très bon potentiel, il faut qu’elle le démontre encore plus. Elle a été à la hauteur lors des deux confrontations du mois de septembre. Il n’y a pas de raison qu’elle soit remise en question pour les deux matches contre la Norvège. »

 

Le temps de jeu doit être géré :

« Les clubs gèrent assez bien le temps de jeu même s’il y a beaucoup de matches pour le Paris FC, l’Olympique Lyonnais, le Paris SG, entre autres. On a pu s’apercevoir que les coaches font tourner grâce à des effectifs qui le permettent. C’est bien de pouvoir souffler. Cela permet de ne pas se griller à cette période de l’année toujours difficile, où on joue beaucoup, avec le changement de temps, des blessures qui peuvent être plus importantes. Il faut être très attentif et faire très attention à ça. C’est un paramètre à prendre en considération. »

 

Trois clubs français joueront la phase de groupes de la Women’s Champions League :

«  Il faut féliciter le Paris FC et le Paris SG pour leur brillantes qualifications. Cela fera trois clubs français, une très bonne chose pour l’exposition du football français. C’est un plus. On s’aperçoit que le Paris FC joue avec beaucoup de joueuses françaises, c’est la première chose que je regarde, sinon cela m’intéresse moins. Quand on affronte des équipes comme Manchester United, Arsenal, Wolfsburg, ce sont des expériences du haut niveau. Ces joueuses-là ont bien maîtrisé ces tours de Ligue des champions. Plus vous évoluez dans un contexte de haut niveau, plus vous progressez. C’est toujours intéressant pour un sélectionneur. C’est bien pour tout le monde. Merci à eux. »

 

Déclarations via fff.fr.

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La gardienne américaine Alyssa Naeher va prendre sa retraite internationale à 36 ans

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La sélection nationale féminine de football des États-Unis va bientôt dire adieu à l’une de ses joueuses emblématiques. Alyssa Naeher, 36 ans et évoluant au poste de gardienne de but, a annoncé ce lundi 25 novembre mettre un terme à sa carrière internationale. Elle honorera une dernière fois sa sélection à l’occasion des deux rencontres amicales prévues en Europe, face à l’Angleterre puis aux Pays-Bas.

15 ans après, Alyssa Naeher raccroche les gants

Une nouvelle page s’écrit donc pour la sélection nationale de football féminin des États-Unis. La gardienne de but Alyssa Naeher, qui avait porté le maillot des USA depuis 15 ans, a décidé de prendre sa retraite internationale. Dans un long poste sur Instagram, la joueuse de 36 ans a fait part de son désir de se retirer des compétitions internationales : « Avec une immense gratitude et une considération très réfléchie, j’ai décidé de prendre ma retraite des matches internationaux après la conclusion de ces matches en Europe. […] Chaque larme versée dans les moments de difficulté et de déception a rendu chaque sourire et chaque célébration dans les moments de succès encore plus joyeux. Cela a été une équipe spéciale dont j’ai fait partie et je suis extrêmement fière de ce que nous avons réalisé tant sur le terrain qu’en dehors ».

Alyssa Naeher compte donc faire ses adieux à la sélection nationale et à ses fans à l’occasion des deux prochaines rencontres amicales, la première face à l’Angleterre ce 30 novembre 2024, la seconde face aux Pays-Bas le 3 décembre 2024. Ces rencontres marqueront les 109e et 110e sélections de la joueuse native de Bridgeport, dans le Connecticut.

Une icône américaine s’en va

Sous le maillot des États-Unis, Alyssa Naeher a remporté trois trophées majeurs dans sa carrière, à savoir deux Coupes du Monde (2015 en tant que remplaçante de Hope Solo, 2019 en tant que titulaire), et la médaille olympique des Jeux de Paris 2024. En 22 apparitions dans ces deux tournois majeurs, la gardienne de but américaine totalise 12 clean sheets, ne concédant que 12 buts. Des chiffres qui prennent davantage de sens à l’échelle de sa carrière : 88 victoires, 68 clean sheets (troisième meilleur bilan pour une gardienne de but dans l’histoire de sa sélection, derrière Hope Solo et Briana Scurry).

Alyssa Naeher a été, à l’image de sa carrière, monumentale dans les cages américaines, et souhaite ainsi laisser cette trace indélébile en guise de souvenir pour les amoureux du football féminin et de ses fans américains. « À toutes mes coéquipières, sélectionneurs et membres du staff, merci de m’avoir poussée, soutenue et de m’avoir rendue meilleure chaque jour, sur le plan personnel et sportif. Une pensée spéciale va à ma famille. Vous avez parcouru le monde entier et étiez à mes côtés lors de chaque étape. Je vous aime tous », conclut-elle dans son message d’adieu à la sélection nationale de football des États-Unis.

Bien qu’elle ait décidé de prendre sa retraite internationale, Alyssa Naeher continuera bien de défendre ses buts, cette fois avec l’équipe des Chicago Red Stars en National Women’s Soccer League, le championnat américain professionnel de football féminin.

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Journée 100% sport féminin à Caen

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Après la onzième édition de l’événement « Sport donne des Elles ny ASPTT Caen » qui s’est tenue en mars, à l’occasion de la journée mondiale de la femme, la ville de Caen propose une nouvelle journée consacrée au sport féminin. Organisée par le Comité régional olympique et sportif de Normandie, cette journée proposera une nouvelle vision de l’évolution du sport féminin, avec en activité principale la projection du film documentaire d’Anne-Cécile Genre « Les incorrectes : Alice Milliat et les débuts du sport au féminin ». Ouvert au public et entièrement gratuite, cette journée se tiendra à la MJC La Guérinière à Caen.

Le sport au féminin à Caen

Ce mardi 3 décembre 2024 se tiendra la journée dédiée au sport féminin à Caen. Il s’agit d’un rendez-vous pour mettre en avant et discuter de l’évolution et des défis actuels du sport féminin, et est organisé par le Comité régional olympique et sportif de Normandie. La matinée sera animée par la projection du film documentaire d’Anne-Cécile Genre intitulé « Les incorrectes : Alice Milliat et les débuts du sport au féminin », et dans lequel on suit les traces d’Alice Milliat (1884-1957).

Pionnière du sport féminin, elle créait les tout premiers Jeux féminins de l’histoire en 1922. Alice Milliat était nageuse et rameuse, et avait à cœur de mettre le sport féminin – toute discipline confondue – sur le devant de la scène, à une époque où « les hommes rejettent le fait que les femmes puissent pratiquer un sport, car elles n’ont qu’une finalité, être de bonnes reproductrices », explique le biographe Stéphane Gachet. Après la projection du documentaire, un débat portant sur le thème « De la discrimination au préjugé, il n’y a qu’un pas » sera animé par Quentin Leportier, de la société Ex Aequo.

La projection est entièrement gratuite, mais avec des places limitées, il est de ce fait recommandé de s’inscrire sur le site https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSebv1EcKMcqYc96jD7E489x_RJSrzxHZ3AO_t8WuVstD6s_8Q , avant le vendredi 29 novembre.

Explorer les enjeux du sport féminin

Cette journée gratuite et entièrement dédiée au sport féminin a pour objectif de mettre en lumière les combats, les défis et les acteurs qui ont permis l’évolution du sport féminin à travers l’histoire. L’après-midi, un débat sur le thème « Egalité mixité : savoir analyser pour construire une approche égalitaire » sera au programme de ce mardi 3 décembre 2024.

Outre le grand public, les principaux acteurs et décideurs du monde du sport sont conviés à participer à cette journée à la MJC La Guérinière : dirigeants et élus, bénévoles et collectivités territoriales, athlètes, juges-arbitres, professionnels de l’éducation et du sport, etc. La journée débutera à partir de 9h15 jusqu’à 12h15 en matinée, puis se poursuivra de 13h45 à 16h.

Cette journée s’inscrit dans un contexte global favorable au sport féminin, où le nombre de licenciées ainsi que celui de spectateurs durant les rendez-vous sportifs en tout genre (notamment le football et le rugby) connaissent une croissance sans précédent. Rendez-vous donc ce mardi 3 décembre à Caen pour participer à cette journée autour du sport féminin.

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contrôlée positive à l’EPO,Marion Sicot a été jugée mercredi 20 novembre

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Dans le monde professionnel du sport, le dopage est une question sérieuse et dont les conséquences peuvent être graves, aussi bien pour les athlètes concernés que pour leur discipline sportive. Un fait que Marion Sicot vient tout juste d’assimiler, à la sortie du tribunal de Montargis (Loiret) ce mercredi 20 novembre, elle qui est jugée pour détention et importation de produits dopants. En 2019, l’ex-cycliste avait notamment été testée positive à l’EPO, et a subi une suspension de quatre ans effectifs à partir de 2022.

« Je paye pénalement aussi »

Dans cette affaire de dopage, trois personnes sont jugées par le tribunal de Montargis pour « des faits d’importation et de détention de produits dopants » : la première étant Marion Sicot, ex-cycliste qui s’est vue testée positive à de l’érythropoïétine (EPO) en 2019 lors des Championnats de France de cyclisme sur route, la seconde étant son « ami » qui lui servait donc de fournisseur, et la troisième étant un médecin généraliste qui avait pour charge de fournir les ordonnances pour Marion Sicot.

À l’époque des faits, cette dernière avait alors été suspendue pour une durée de deux, une peine qui sera par la suite alourdie de deux ans supplémentaires par le Conseil d’État. À la sortie du tribunal – et plus généralement durant son plaidoyer-, l’ex-cycliste de 32 ans aujourd’hui reconvertie en auto-entrepreneuse, coach sportif et triathlonien s’est voulu sincère et honnête quant à sa situation et son crime : « J’ai sali mon sport, le sport en général, je me suis salie moi-même. (…) J’étais en-dehors de la réalité. », admettant au passage qu’elle n’avait aucunement conscience des risques pour sa santé au moment de s’injecter les produits dopants (en plus de l’EPO, elle déclare aussi avoir pris du clenbutérol, à usage normalement vétérinaire). « C’est la procédure logique. J’ai payé avec la justice sportive, je pense avec la peine maximale. Il fallait que je paye pénalement aussi. Je sais que je risque de la prison avec sursis, une amende, mais pour mon avocat, pas de prison ferme. Personne n’aime passer devant la justice, mais je n’ai pas le choix. Après ça, je pourrai vraiment tourner la page », s’est-elle confiée plus tôt auprès du quotidien régional Le Télégramme, au mois de septembre. Le parquet a donc, ce mercredi 20 novembre 2024, présenté sa réquisition à l’encontre des trois prévenus dans cette affaire de dopage.

18 mois d’emprisonnement et une lourde amende

Le parquet du Tribunal correctionnel de Montargis a donc présenté son réquisitoire : 1 an d’emprisonnement avec sursis pour Marion Sircot, et 18 mois d’emprisonnement chacun pour les deux autres accusés, des peines auxquelles s’ajoute une lourde amende de 75 000€. À la sortie du tribunal, la principale intéressée s’est exprimée : « Forcément, ça m’a ramenée un peu dans mon passé, mais maintenant, j’ai un énorme poids en moins. Toutes les personnes savent. Ceux qui veulent rester avec moi, restent, de toute façon, je trace ma route ». Un passé douloureux, qui implique une affaire d’harcèlement sexuel de la part de son ancien manager Marc Bracke, qui fut alors suspendu 3 ans par l’UCI, avant de se suicider en octobre 2022 à 53 ans.

Le verdict devrait être prononcé en janvier prochain, et Marion Sircot est résignée à ne pas faire appel de la décision de la justice, afin de définitivement clore ce triste chapitre de son histoire.

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