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Football

Jean-Michel Aulas répond à Corinne Diacre

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Corinne Diacre s’est récemment expliquée concernant son licenciement en tant que sélectionneure de l’Équipe de France féminine. Elle avait notamment pointé du doigt Jena-Michel Aulas, qui lui a ensuite répondu. 

 

Corinne Diacre a encore du mal à se remettre de son départ de l’Équipe de France féminine et lors d’un entretien récent, elle avait visé Jean-Michel Aulas, qui aurait, selon elle, eu un impact sur son départ. « Il a eu beaucoup plus de pouvoir quand Noël Le Graët a démissionné. Tout part de là. Dès le début, parce que je n’ai pas fait ce qu’il aurait voulu, ce qu’il attendait concernant les joueuses de son club. Moi, je dirigeais l’équipe de France. Une sélection nationale est composée d’éléments venus de plusieurs clubs. Même s’il y a de très bonnes joueuses dans ce club-là, il y en a aussi ailleurs (…) Non, je ne peux pas dire qu’il y a eu beaucoup de communication avec ce monsieur. On me reproche beaucoup de choses, mais les dés étaient pipés d’avance. À partir du moment où il allait prendre du pouvoir à la Fédération, je savais que mes jours étaient comptés. Après, on peut se séparer d’un entraîneur. Mais sur la manière, j’ai trouvé ça très injuste, violent, car il faut se relever derrière. Heureusement que j’avais quelques missions avec l’UEFA et la FIFA , pour garder un pied dans le football. J’ai reçu énormément de soutiens. »

Toutefois, Jean-Michel Aulas s’est défendu et selon lui, Corinne Diacre est l’unique fautive dans cette histoire. La décision concernant son départ a été prise après un audit de la FFF. « Son départ a été consécutif à un audit de la FFF. Il a relevé des carences graves en matière de management, ayant entraîné des tensions fortes entre les joueuses et la sélectionneuse, ainsi qu’avec l’ensemble de son staff, qui a également été minutieusement interrogé (…) Le management de Corinne Diacre a d’ailleurs conduit à une situation sans précédent dans l’histoire du football féminin, contraignant les meilleures joueuses françaises à refuser de jouer sous les couleurs bleues tant que Corinne Diacre en serait à la tête, à quelques mois seulement de la Coupe du Monde de 2023. »

 

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Dossier

La nouvelle formule de la Ligue des champions féminine ce qu’il faut savoir

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Le football connait une énième révolution, cette fois-ci dans le format des grandes compétitions européennes. En effet, à l’instar de la Ligue des Champions masculine de cette saison 2024/2025, l’édition féminine adoptera bientôt un tout nouveau format avec une poule unique en mini-championnat et un nombre de clubs participants revu à la hausse. Voici ce qu’il faut savoir sur la nouvelle formule de la Ligue des Champions féminine.

Exit les phases de poules, bienvenue au mini-championnat

Cette saison 2024/2025, la Ligue des Champions féminine se déroule pour la dernière fois avec son format avec phases de poules. Adopté récemment (2021/2022), ce format avec 16 équipes réparties en 4 poules de quatre (avec match aller et retour) va donc tirer sa révérence et laisser sa place à un tout nouveau format. Tout comme pour l’édition masculine qui l’a adopté dès cette saison 2024/2025, la Ligue des Champions féminine se jouera bientôt avec une phase de mini-championnat suivi d’une phase finale classique.

Ici, 18 équipes participeront à la compétition au lieu des 16 précédentes, pour un format en mini-championnat dans lequel les chaque équipe jouera 6 adversaires différents en match unique –et non plus en aller-retour-, à la suite d’un tirage au sort. L’objectif est de se qualifier dans les quatre premières places assurant une place directe pour les quarts de finale de la compétition. Les équipes classées de la 5e à la 12e place de ce mini-championnat devront passer par des barrages pour tenter de récupérer une des quatre places restantes.

Les équipes qui termineront cette phase de mini-championnat de la 13e à la 18e place seront éliminées de la compétition. Après cette première manche, les équipes qualifiées retrouveront le format de phase finale classique avec un match aller et un match retour pour les quarts et les demies. La finale de la Ligue des Champions nouveau format 2025/2026 se tiendra au stade Ullevaal à Oslo, en Norvège.

Les clubs participants

Comment se déroulent donc les qualifications pour cette nouvelle Ligue des Champions féminine qui se tiendra à partir de la saison prochaine ? Sans surprise, l’équipe championne sortante de la précédente édition sera automatiquement qualifiée pour chaque nouvelle saison. Elle y retrouve les clubs champions et vice-champions des championnats nationaux classés de la 1ere à la 6e place au rang UEFA. 5 autres équipes tenteront de se qualifier pour compléter l’effectif de 18 clubs.

À cette nouvelle version de la Ligue des Champions féminine s’ajoute une seconde compétition qui devrait également adopter le format mini-championnat + phases finales. Cette seconde compétition continentale s’inspire de la Ligue Europa et la Ligue Conférence chez les hommes, et concernera les équipes ayant terminé à la 3e place de leur championnat (classé du 8e au 13e rang UEFA) et les clubs vice-champions des championnats classés de la 18e au 24e rang UEFA).

Ici, on comptera un premier tour, un deuxième tour, des huitièmes de finale, des quarts de finale, des demi-finales et une finale. Ce remaniement et cet ajout d’une toute nouvelle compétition ont pour but d’accroître la compétitivité du football féminin en Europe et d’accompagner son développement.

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France – Suisse : le résultat du match

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La France se déplaçait en Suisse pour un match amical en vue de la préparation du prochain Euro 2025, édition 2025 qui se tiendra justement du côté des Helvètes. Après avoir battu la Jamaïque 3-0, la France enregistre déjà sa première défaite sous l’ère de Laurent Bonadéi, battu par les joueuses locales par le score de 2-1. Retour sur ce second match amical des Bleues largement remaniées.

Première défaite de Laurent Bonadéi avec les Bleues

Ce que l’on peut dire, c’est que la joie fut de courte durée. Après avoir dominé la sélection nationale de la Jamaïque quatre jours plus tôt, la sélection féminine de football de France avait pour mission de confirmer ses bons débuts avec son nouveau sélectionneur Laurent Bonadéi. En face, on retrouve la Suisse (25e rang mondial au classement FIFA) qui se devait de proposer une bonne prestation devant son public, et c’est mission accomplie.

En effet, à l’issue d’un match particulièrement disputé, ce sont les Helvètes qui ont pris le meilleur de la rencontre en allant chercher la victoire 2-1 face aux Bleues. Une première, puisque les Suissesses n’ont jamais gagné face aux Françaises en 8 confrontations. Cette victoire, elles ne l’ont pourtant pas volé, car les Suissesses ont fait preuve de justesse technique, de cohésion et surtout d’agressivité dans le jeu pour désarçonner la défense des Bleues. Une stratégie qui paie puisqu’elles ouvrent le score dès la 25e minute sur penalty, transformé par Ramona Bachmann. Fautive sur ce penalty, Kelly Gago en égalisant 10 minutes plus tard sur son premier but sous le maillot tricolore : 1-1 à la pause. Laurent Bonadéi mise alors sur l’offensif en effectuant quatre changements à la pause avec l’entrée de Geyoro, Diani, Le Mouël et Samoura.

Mais c’est bien la Nati qui trouve une fois encore le chemin des filets, sur un contre rapide conclut par une frappe enroulée de Naomi Luyet (18 ans) à la 54e minute de jeu. Bien décidées à s’imposer, les locales sont même sur le point de faire le break sur une frappe contrée d’Alisha Lehmann (68e minute), miraculeusement sauvée par Constance Picaud. La France pousse, mais n’arrive pas à trouver le chemin des buts adverses : 2-1 score final en faveur de la Suisse.

Une équipe de France remaniée

Dans cette première défaite de la France face à la Suisse depuis 2002, on peut tout de même trouver des circonstances atténuantes, à commencer par l’effectif qui a été largement remanié. En cause, plusieurs joueuses cadres ont été mises au repos : De Almeida, Mbock, Katoto, Karchaoui, Bacha, Le Sommer. Laurent Bonadéi doit donc composer avec une équipe nouvelle avec plusieurs joueuses enregistrant leur première sélection, à l’image donc de Kelly Gago, mais aussi de Cindy Caputo et Lou Bogaert.

Le nouveau sélectionneur des Bleues devra donc mettre en place de nouvelles stratégies pour permettre à cette nouvelle génération de prendre ses marques avant de fouler les terrains helvètes en 2025, à l’occasion de la Coupe d’Europe. La France jouera une troisième rencontre amicale en décembre, face à un adversaire beaucoup plus redoutable : l’Espagne (Championne du Monde en titre, vainqueur de la Ligue des Nations 2024).

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Aitama Bonmati : La gagnante du ballon d’or féminin

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Ce lundi 28 octobre se tenait à Paris la mythique cérémonie du Ballon d’Or, une soirée de gala récompensant les meilleurs acteurs et actrices du football mondial. En point d’orgue, les nombreuses stars et invités d’honneur de la soirée ont attendu la nomination des Ballons d’Or, récompensant le meilleur joueur et la meilleure joueuse de football de la saison.

Si chez les hommes, il y a de la nouveauté avec le sacre du milieu de terrain espagnol et joueur de Manchester City Rodri, du côté des femmes, Aitama Bonmati a encore été sacrée Meilleure joueuse de la saison pour la deuxième année consécutive.

Aitama Bonmati pour le doublé

La 6e édition du Ballon d’Or féminin a vu le sacre d’Aitama Bonmati, la joueuse espagnole de 26 ans évoluant au FC Barcelone. Championne du Monde avec l’Espagne 2023, Vainqueure de la Ligue des Nations 2024 avec l’Espagne, Championne d’Espagne de football, Vainqueure de la Coupe de la Reine, Vainqueure de la Supercoupe d’Espagne et surtout Championne d’Europe en Ligue des Champions féminine avec le FC Barcelone… un palmarès qui parle de lui-même pour la Catalane qui voit une nouvelle fois son nom trôner au sommet du football mondial.

C’est la deuxième année successive qu’Aitama Bonmati remporte la plus prestigieuse des récompenses individuelles dans le milieu du football professionnel international. Un doublé qui succède à celui de sa compatriote et coéquipière Alexia Putellas, lauréate du Ballon d’Or 2021 et 2022. Une consécration, mais surtout un reflet de la domination de son club du FC Barcelone sur le football féminin, le club ayant remporté les quatre derniers titres après ceux d’Ada Hegerberg et de Megan Rapinoe. « Je suis extrêmement reconnaissante de recevoir ce deuxième ballon d’or consécutif, mais ce n’est pas un exploit personnel ou individuel. Je suis entourée de grandes joueuses. Merci au FC Barcelone et à son président, Mr Laporta. Un grand merci à mes amis et à ma famille car sans eux, tout cela serait impossible », a déclaré la désormais double-Ballon d’Or lors de la remise de son trophée, remis en man propre par l’actrice, productrice et réalisatrice Natalie Portman.

Le podium du Ballon d’Or féminin

Le podium du Ballon d’Or féminin 2024 a été marqué par les couleurs du FC Barcelone. En effet, Aitama Bonmati retrouve à ses côtés ses coéquipières Caroline Graham Hansen (Norvège) et Salma Paralluelo (Espagne), respectivement à la deuxième et troisième place. Mais ce n’est pas fini, puisque le club catalan truste deux autres places dans le top 10 : la 8e place pour Mariona Caldentey, prêtée à Arsenal par le FC Barcelone ; 10e place pour Alexia Putellas. Enfin, Patricia Guijarro (11e) et Ewa Pajor (29e) complètent l’effectif barcelonais qui domine ainsi de la tête au pied le classement de cette 6e édition du Ballon d’Or féminin.

Du côté des tricolores, deux joueuses font partie des 30 nominées au Ballon d’Or féminin 2024 : Marie-Antoinette Katoto qui termine à la 7e place, et sa coéquipière et capitaine du PSG Grace Geyoro qui termine à la 30e place.

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