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JO 2024 : Jordan Chiles réagit après le retrait de sa médaille

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Une semaine après les clôtures des Jeux Olympiques de Paris 2024, certains athlètes n’ont pas le temps de se reposer. C’est le cas de Jordan Chiles, la gymnaste américaine qui a remporté une médaille d’or du concours général par équipe ainsi qu’une médaille de bronze au sol. L’athlète de 23 ans est au cœur d’une polémique (une énième aux JO de Paris) dans laquelle elle a vu cette médaille individuelle retirée par le Comité International Olympique. Une décision qu’elle qualifie « d’injuste ».

À quatre secondes près

Le diable se cache dans les détails, et cela se vérifie dans le sport de hauts niveaux où non seulement chaque geste compte, mais chaque seconde aussi peut faire pencher la balance. Une leçon que la gymnaste américaine Jordan Chiles a apprise à ses dépens, suite notamment au retrait de sa médaille de bronze obtenue lors des JO de Paris, durant l’épreuve au sol. Rappel du contexte : le 5 août 2024, à l’occasion de la lutte pour la troisième place en gymnastique au sol, Jordan Chiles affrontait la Roumaine Ana Barbosu.

À l’issue de l’épreuve, l’Européenne se voyait déjà une médaille olympique au cou, mais c’était sans compter la réclamation du clan étatsunien pour une réévaluation de la note de Chiles. Cette dernière a eu gain de cause, se hissant ainsi sur la dernière place du podium aux côtés de sa compatriote Simone Biles en argent et la Brésilienne Rebeca Andrade en or.

Pourtant, la Roumaine a porté elle aussi réclamation, cette fois auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS. L’instance a rendu son verdict en retirant la médaille de bronze à l’Américaine pour la rendre à la Roumaine. La raison de cette décision : le recours demandé par Jordan Chiles à l’issue de son épreuve au sol a été déposé au-delà de la minute réglementaire après l’annonce de la note (+ 4 secondes après l’annonce).

 Une décision injuste

Une désillusion au goût d’injustice pour Jordan Chiles qui n’a pas manqué de s’exprimer sur l’affaire via son compte X (anciennement Twitter) : « J’ai été accablée d’apprendre que la médaille m’était retirée alors que j’étais en train de fêter ma performance. Cette décision injuste est un coup dur, pas seulement pour moi, mais pour tous ceux qui m’ont soutenue dans mon parcours ». Au passage, elle déplore certains agissements et « attaques gratuites à caractère racial, indignes et très douloureuses » qu’elle a subis en ligne de la part d’internautes visiblement remontés de voir la gymnaste de 23 ans repartir avec une médaille de bronze olympique.

Et de poursuivre : « Je fais face à l’un des moments les plus difficiles de ma carrière. Mais croyez-moi, j’en ai vu d’autres. Je vais aborder celui-là comme les précédents et je ferai tout le nécessaire pour que justice soit faite. Ce n’est pas la fin de l’histoire, les responsables feront ce qu’il faut ».

Soutenue par sa Fédération, Jordan Chiles compte bien défendre bec et ongles sa médaille de bronze, en faisant appel de cette décision auprès du TAS. Dans cette affaire, la Fédération américaine de gymnastique compte apporter de nouvelles preuves vidéo démontrant que leur réclamation avait été faite dans la minute règlementaire, « 47 secondes après la publication de la note », suivi d’une seconde réclamation « 55 secondes après la publication initiale de la note ».

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la Fifa envisage d’élargir la Coupe du monde féminine

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Au vu de l’engouement que connait actuellement le football féminin, on peut s’attendre à un développement des compétitions internationales. Les instances telles que la FIFA ou l’UEFA mettent les bouchées doubles pour soutenir la croissance du football, notamment en proposant de nouveaux formats pour certains rendez-vous mondialement suivis. Ainsi, la FIFA envisage d’élargir le format de la Coupe du Monde, passant de 32 à potentiellement 48 nations participantes.

Une nouvelle réforme

On se souvient tous de la « petite » révolution qu’a connue le monde du football féminin en 2023 avec le passage d’un format de 24 à 32 équipes participantes lors de la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Fort du succès du nouveau format de la compétition, la FIFA envisagerait de refaire le coup pour les prochaines éditions, comme l’indique le journal The Athletic. Selon les informations révélées ce mercredi 4 décembre, la plus haute instance du football mondiale serait « ouverte » à une nouvelle refonte du format de la Coupe du Monde féminin, passant ainsi de 32 équipes participantes à 48.

Si ce projet vient à se concrétiser, alors le mondial féminin s’alignerait avec le nouveau format de l’édition masculine de 2026, qui se tiendra en Amérique du Nord – coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Plus tôt déjà dans l’année, Gianni Infantino avait déjà mentionné subtilement le sujet à l’occasion du Congrès de la FIFA qui s’est tenu à Bangkok, déclarant qu’il « travaillerait dessus ».

Pas avant 2031

Toujours selon le média américain, le projet serait en bonne voie d’être adopté, avec le soutien de plusieurs associations membres de la FIFA. « Plusieurs sources au courant de la réflexion de l’instance dirigeante, non autorisées à parler publiquement, ont informé The Athletic qu’elle (FIFA) était ouverte à la possibilité d’aligner le nombre d’équipes sur celui du tournoi masculin, qui a été porté à 48 pour la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique », peut-on lire dans l’annonce faite par The Athletic.

Néanmoins, l’information doit encore se conjuguer au conditionnel puisque ce nouveau format ne pourra entrer en vigueur lors de la prochaine Coupe du Monde féminine de 2027 qui se tiendra au Brésil, et qui marquera la 10e édition de la compétition. Au plus tôt, cette Coupe du Monde féminine à 48 nations participantes pourrait voir le jour à l’occasion du Mondial 2031, dont l’organisation n’a pas encore été abordée par la FIFA. Les seules informations disponibles autour de ce prochain rendez-vous du football mondial féminin concernent la potentielle candidature conjointe des fédérations américaines et mexicaines pour accueillir l’événement.

De même, l’Angleterre ainsi que le Japon sont en bonne position pour présenter leur candidature et ainsi organiser ce Mondial de football féminin 2031 au format XL avec 48 nations participantes.

Avec ce nouveau format, la Coupe du Monde féminine pourrait voir son audience encore grimper, à l’instar du dernier mondial ou près de 2 millions de téléspectateurs ont suivi l’événement depuis les gradins des stades australiens et néozélandais, contre un peu plus de la moitié lors de la précédente édition de 2019 qui s’était tenue en France.

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Euro handball : Marine Dupuis intègre le groupe des Bleues

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Les meilleures choses prennent (très souvent) du temps, et Marine Dupuis peut désormais en témoigner. À 32 ans, l’ancienne joueuse de Nantes intègre pour la première fois l’effectif des Bleues en handball, et participera ainsi à sa toute première compétition internationale dans le cadre du Championnat d’Europe 2024.

Marine Dupuis en renfort

C’était la mauvaise nouvelle pour les Bleues lors du dernier match du tour préliminaire de ce Championnat d’Europe de handball féminin 2024. Durant le match contre le Portugal, remporté 28-16 par la France, Coralie Lassource avait dû sortir après avoir subi une blessure à la cheville. Mardi, le staff de l’équipe de France s’était donné du temps pour évaluer la situation, maintenant donc la joueuse de Brest dans la liste des joueuses participant aux deux premiers matchs du tour principal – qui se tiennent ce jeudi et vendredi, en Hongrie-.

Ce mercredi 4 décembre, la décision a été prise concernant l’arrivée de Marine Dupuis : « Appelée en renfort par Sébastien Gardillou, elle fait officiellement son entrée dans le groupe des vingt joueuses disponibles pour chaque match qui arrive à l’Euro 2024 ». Une première donc pour l’ailière jouant à l’OGC Nice, et qui découvre à 32 ans sa toute première compétition internationale avec la sélection tricolore emmenée par Sébastien Gardillou.

Un long périple avant et durant l’Euro

Suite à cette annonce, Marine Dupuis a dû faire rapidement ses bagages pour entamer un long trajet depuis la France jusqu’en Hongrie, où se déroule la suite de l’Euro de handball féminin 2024. En effet, de la Côte d’Azur, la joueuse de l’OGC Nice a tout d’abord embarqué pour la capitale française, avant de prendre un vol direct pour Budapest. De là, trois heures de route l’attendaient pour rejoindre l’effectif des Bleues qui séjourne à Debrecen, ville dans laquelle se tiendra le tour principal de cette compétition. Mais le plus dur reste à venir pour la joueuse de 32 ans qui devra se mettre rapidement dans le bain et participer aux deux matchs de suite des Bleues, pour ses premiers pas en Championnat d’Europe.

Ainsi, ce jeudi 5 décembre 2024, Marine Dupuis devrait entrer en jeu face à la Roumanie, puis face au Monténégro le lendemain. De plus, dans ce groupe 1 du tour préliminaire, la France devra se défaire tour à tour de la Suède le 8 décembre puis de la Hongrie le 10 décembre (pays hôte). La Pologne complète les 6 pays qui composent ce groupe 1. Il reste donc encore beaucoup de matchs à jouer pour les Bleues avant d’espérer se qualifier pour les phases finales de ce Championnat d’Europe de handball féminin.

La Norvège dans le groupe 2

Dans l’autre groupe, les Championnes d’Europe en titre norvégiennes héritent d’un groupe tout aussi relevé que celui des Françaises. En effet, la Norvège devra se battre dans un groupe composé des Pays-Bas, du Danemark, de la Suisse, de la Slovénie et de l’Allemagne. Pour rappel, seules les deux premières nations de chaque groupe participent aux demi-finales de la compétition, qui se tiendront le 13 décembre 2024, à Vienne en Suisse. La finale ainsi que le match pour la troisième place se tiendront quant à eux le 15 décembre, toujours à Vienne en Suisse.

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Résultat France-Espagne

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La France a décidément trouvé sa bête noire, en concédant une nouvelle défaite face à l’Espagne, pour le compte de la quatrième et dernière journée de cette campagne de préparation. Au stade de l’Allianz Arena de Nice, les Bleues n’ont pas trouvé de solutions pour déstabiliser le collectif bien huilé des Championnes du monde en titre, et se sont logiquement inclinées 4-2. Mais il reste des bonnes choses à retenir de cette défaite.

Une fébrilité défensive

Les matchs se suivent et se ressemblent pour les Bleues. Face à de grandes équipes, l’équipe de France féminine de football semble toujours en difficulté et n’arrive pas à maintenir ses buts inviolés. Pour preuve, ce mardi 3 décembre pour le compte du dernier rassemblement de l’année, Wendie Renard et ses coéquipières ont concédé une lourde défaite 4-2 face à l’Espagne.

C’est la deuxième fois cette année que la Roja prend le meilleur sur les Bleues, après avoir remporté en début d’année la Ligue des Nations en s’imposant 2-0 face à la sélection tricolore. Dans ce « match retour », tout est partie très vite : 6e minute de jeu, ouverture du score par Aitana Bonmati 1-0 ; 23e minute, frappe de Claudia Pina pour le 2-0 ; 37e minute, but contre son camp de Vicki Becho pour le 2-1; reprise ratée de Sakina Karchaoui avant la pause. Au retour des vestiaires, c’est une nouvelle fois l’Espagne qui ouvre les hostilités avec une superbe reprise de Lucia Garcia à la 60e minute. Kadidiatou Diani parvient à réduire le score 11 minutes plus tard, permettant à la France de remonter à 3-2.

Alors que les Bleues avaient été requinquées par ce deuxième but, une main de Kenza Dali dans sa surface provoque un penalty en faveur des Championnes du monde en titre. Le penalty est transformé par Mariona Caldentey entérine la victoire des siennes dès la 81e minute ; score final 4-2.

Du bon et du moins bon

Malgré le score qui est plus que révélateur sur l’inefficacité des Bleues aussi bien sur le plan offensif que défensif, le sélectionneur Laurent Bonadéi a tenu à relativiser : « Comme lors du premier rassemblement [en octobre], c’est toujours mitigé de finir sur une défaite. Il va falloir s’améliorer d’un point de vue tactique ». Des améliorations tactiques qui devraient également s’accompagner d’une meilleure gestion, car, à l’instar de l’Espagne privée de plusieurs joueuses-cadres (Jenni Hermoso, Alexia Putellas, Salma Paralluelo, Irene Paredes), l’ancien adjoint d’Hervé Renard a lui aussi dû composer sans la présence de certaines joueuses expérimentées, pour ne citer qu’Eugénie Le Sommer (touchée au genou).

De même, la sortie sur blessure d’Estelle Cascarino à la 84e minute n’arrange pas les frais du sélectionneur. Néanmoins, les joueuses sont loin d’être démoralisées et ont conscience du progrès qu’il leur reste à faire avant d’entamer la nouvelle année. « C’était trop facile pour elles en première période. Il y a des réajustements à faire. Ce sont des matchs où l’on doit apprendre. Il faut continuer à travailler », confirme la capitaine Wendie Renard.

Après 2 victoires et 2 défaites lors des 4 dernières rencontres amicales, la France doit réagir et trouver la bonne formule avant d’entamer la Ligue des Nations à partir de février 2025, puis l’Euro durant le mois de juillet 2025.

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