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Basketball

La meneuse des Bleues Marine Fauthoux quitte l’Asvel

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Éliminée des play-offs dès la phase des quarts de finale de la Ligue féminine de basket, l’ASVEL va faire peau neuve dès la saison prochaine. Plusieurs joueuses ont décidé de quitter l’effectif lyonnais à l’issue de cette saison, dont quelques figures marquantes du basketball féminin tricolore. C’est le cas par exemple de Marine Fauthoux, meneuse de l’équipe nationale de France, qui a annoncé son départ du club de l’ASVEL, après son retour en 2023.

Marine Fauthoux ne continue pas avec l’ASVEL

Ce lundi 6 mai 2024, le club de basketball de l’ASVEL a publié un communiqué dans lequel il est fait mention du départ prochain de Marine Fauthoux. La meneuse de l’équipe de France a activé sa clause de départ sur son contrat, qui courait initialement jusqu’en 2025. Selon le journal l’Équipe, la jeune joueuse de 23 ans serait en négociation avec le club turc du CBK Mersin. En saison régulière, le club turc a réalisé un bilan mitigé, terminant à la sixième place au classement du championnat national féminin.

Un résultat qui n’a pas empêché le club d’atteindre la finale des play-offs, finale perdue face au Fenerbahce, terminant ainsi vice-champion de Turquie. L’arrivée de Marine Fauthoux devrait permettre au club de repartir sur de meilleures bases et tenter une nouvelle fois de remporter le sacre la saison prochaine. Pour la saison 2023-2024, la meneuse de 23 ans a inscrit un total de 117 points (dont un match à 30 unités), 43 rebonds et 60 passes décisives en championnat (+ 9 points, 4 rebonds et 3 passes décisives en Play-offs), contre 150 points inscrits, 36 rebonds et 37 passes décisives sur la scène européenne.

D’autres grands noms quittent l’ASVEL

Marine Fauthoux n’est pas la seule joueuse à dire adieu au club de Tony Parker. Parmi les joueuses marquantes qui quittent le club rhodanien, on compte trois autres tricolores : Marine Johannès, Gabby Williams et Héléna Ciak. À l’instar de Marine Fauthoux, Héléna Ciak a elle aussi choisi de mettre un terme à son contrat avec l’ASVEL, après avoir passé 5 saisons au sein de l’effectif lyonnais. Quant aux deux autres joueuses, leurs contrats sont arrivés à leur terme, et elles ne souhaitaient pas les renouveler.

Pourtant, ce sont bel et bien Williams et Johannès qui faisaient office de figures de proue de l’ASVEL lors des deux dernières saisons. Cette saison, le club lyonnais n’a pas pu faire mieux qu’une sixième place, ce qui justifierait peut-être la décision des joueuses de tenter d’autres aventures. Par ailleurs, une coupe budgétaire a été annoncée pour la section féminine de l’ASVEL pour la saison prochaine. Enfin, la meneuse belge Julie Allemande qui était en contrat avec le club jusqu’en 2025 a, elle aussi, activé sa clause de départ.

La saison prochaine, l’ASVEL présentera donc un nouveau visage et devra performer sans ses principaux cadres. On note cependant le retour de prêt de Dominique Malonga, élue Meilleure jeune du Championnat avec Tarbes. Yoann Cabioc’h, l’entraîneur de l’ASVEL, peut également compter sur la présence d’Alexia Chery, de Sandrine Gruda, de Juste Jocyte et de Laura Quevedo dans ses rangs.

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Isabelle Yacoubou intègre le staff de l’équipe de France féminine U16

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Après les Jeux Olympiques de Paris 2024 où elle avait tenu la place de consultante pour France Télévision, Isabelle Yacoubou fille vers la Hongrie pour accompagner l’équipe de France féminine de basketball U16. Les Bleuettes, doubles championnes en titre, sont à la recherche d’un troisième sacre européen, et Isabelle Yacoubou fait partie du voyage en tant qu’assistante-coach auprès du sélectionneur Vincent Bourdeau.

Les premiers pas dans le coaching

Après avoir porté le maillot tricolore, remportant notamment la Coupe d’Europe de Basket féminin de 2009, puis médaillée d’argent lors des JO de Londres, Isabelle Yacoubou écrit une nouvelle carrière de sa vie professionnelle. À 37 ans, l’ancienne pivot des Bleues poursuit désormais une carrière en tant qu’assistante-coach avec la sélection féminine de basket U16 de France.

En soutien à Vincent Bourdeau, Alan Brun (premier assistant) ainsi que Julie Masson, Isabelle Yacoubou contribuera aux succès futurs de la nouvelle génération de basketteuses françaises. Cela commence par la Coupe d’Europe U16 de basket féminin qui se tient du vendredi 16 août au samedi 24 août.

Isabelle Yacoubou victorieuse avec les Bleuettes

Cette année, la Hongrie accueille l’Euro Basket féminin U16, la compétition espoir du basket féminin en Europe. 16 nations s’engagent dans une course à la conquête du toit de l’Europe, espérant ainsi succéder à la France, double tenante du titre. Les Bleuettes, coachées par Vincent Bourdeau, ont hérité du groupe B avec le pays hôte la Hongrie, aux côtés d’Israël et de la Grèce.

Pour ses premiers pas en tant que coach assistante, Isabelle Yacoubou ne pouvait pas rêver mieux qu’une victoire en match d’ouverture. En effet, la France s’est facilement imposée 71-40 face à la Hongrie vendredi 16 août. Lancées sur un bon rythme, les Bleuettes n’ont laissé aucune chance aux Grecques et remportent leur deuxième match 69-29 qui s’est tenu le lendemain. Enfin, la dernière journée de phase de poule s’est aussi conclue sur une large victoire de la France sur Israël, 82-45.

Prochaine étape pour les Bleuettes et Isabelle Yacoubou, une confrontation face à la Suède ce mardi 20 août à 13h en huitième de finale de l’Euro U16 de basket féminin. En cas de succès, Thelma LERAY et ses coéquipières devront affronter l’équipe victorieuse entre la Slovénie et la Serbie pour une place en demi-finale de la compétition.

Après la sélection, en club

En plus de faire partie du staff de Vincent Bourdeau à la tête de l’équipe espoir féminine de France, Isabelle Yacoubou a également signé pour faire partie de l’effectif du club de basket de Tarbes. Son club de cœur a accepté le retour de « Baby Shaq » en tant que membre du staff, et officiera tout au long de la prochaine saison de LFB. Sous le maillot du TGB, Isabelle Yacoubou a remporté le Championnat de France de basket féminin en 2010, avant de s’illustrer de nouveau en remportant l’EuroLigue, cette fois avec le club espagnol de Valence.

En tant que joueuse, Isabelle Yacoubou a aussi remporté l’EuroCup en 2022, le Championnat d’Espagne en 2012, le Championnat d’Italie à quatre reprises (au même titre que la Coupe d’Italie), et a remporté deux médailles d’argent au Championnat d’Europe en 2013 et en 2015.

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Jean-Aimé Toupane explique ses choix pour la pré-liste des Jeux Olympiques

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Il y a moins d’un mois, Jean-Aimé Toupane a annoncé la pré-liste de l’Équipe de France féminine de basketball pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris. Il a notamment fait certains choix forts. 

 

Réaliser une liste de joueurs/joueuses pour une compétition comme les Jeux Olympiques n’est jamais simple pour un coach. Jean-Aimé Toupane a réalisé certains choix forts dans sa pré-sélection l’Équipe de France féminine de basketball. Mais il a déclaré qu’il assumait ses choix. « On ressent l’importance de l’évènement au fil des jours qui défilent. La liste a été mûrement réfléchie avec de nombreux échanges avec mon staff. Cela n’a pas été facile de prendre des décisions mais elles l’ont été dans l’intérêt de l’Équipe de France pour avoir la meilleure équipe possible. Même si un coach travaille avec un staff, au final il doit prendre la décision. Et j’assume les choix qui ont été pris. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Depuis des mois on observe, on évalue et beaucoup de facteurs m’ont permis de prendre les décisions. Nous sommes sur une préparation longue et nous ne sommes jamais à l’abri des blessures. On veut également des données objectives sur les joueuses et voir comment elles vont vivre ensemble. On réduira au fil des blocs mais dans ma tête, l’équipe finale, à deux joueuses près, est dans ma tête. »

Il a expliqué également les raisons de certains choix. « Ce qui est important dans ce métier c’est de comprendre pourquoi on perd quand ça arrive et pourquoi on gagne. Cela offre un éclairage différent pour aboutir à certaines décisions. Le groupe se construit en fonction du profil des joueuses, leur complémentarité. Ce qui m’a guidé c’est la dynamique, l’état de forme, les performances. Et bien sûr le TQO a pesé car on a vu que l’équipe avait une bonne alchimie, sur le terrain comme en dehors. »

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JO 2024 Basket Ball : Marine Johannès  « Aux JO, on veut une autre couleur de médaille »

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Quelques semaines nous séparent désormais du lancement officiel des Jeu Olympiques de Paris 2024. Unies derrière l’objectif de remporter une médaille à domicile, toutes les sélections tricolores peaufinent les derniers détails de leur entraînement. Du côté de l’équipe féminine de basket, on ne se contentera pas d’une simple médaille, et les joueuses sont bien décidées à remporter la médaille d’or devant le public français. Marine Johannès s’exprime sur son retour avec les Bleues et ses ambitions de médaille pour les JO de Paris 2024.

Double interview avec Marine Johannès et le coach Alain Weisz

Mercredi 5 juin 2024, la Fnac Saint-Lazare recevait en interview l’ancien joueur reconverti en coach Alain Weisz et la meneuse de jeu de l’équipe de France féminine de basketball Marine Johannès. Si le premier expliquait sa philosophie de jeu au poste d’entraineur, la seconde s’est surtout confiée sur  son retour en équipe de France et ses ambitions pour les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

« Ça va, je suis enfin sortie de mon protocole commotion. C’était un peu long mais j’ai eu le feu vert il y a trois semaines pour reprendre progressivement. Ça fait maintenant trois grosses semaines que je m’entraîne avec beaucoup de physique, beaucoup de cardio, et beaucoup d’entraînement. Je suis contente de pouvoir enfin retoucher le ballon, de reprendre des sensations, et d’être là, tout simplement. »

Comment s’est passée votre mise à l’écart de l’Équipe de France quand vous êtes partie aux États-Unis ?

« Cela a forcément été une période difficile, mais au final plus courte que ce que les gens ont vécu. Après la saison avec Lyon, j’ai pu partir directement à New York (où) je me suis entrainé vingt-quatre heures après. C’était une nouvelle équipe, un nouveau staff, donc complètement différent de Lyon, et très différent de l’Équipe de France. (…) Après tout cela, on a beaucoup échangé avec Aimé Toupane (actuel coach et sélectionneur de l’équipe de France féminine de basket), avec Celine Dumerc (General Manager de l’équipe féminine de basket de France), avec Jean-Pierre Siutat (Président de la FFBB). Maintenant, on est d’accord sur le fait que l’on veut juste passer à autre chose. On veut juste penser aux JO, car on sait que c’est l’objectif premier. »

À quel point votre expérience aux États-Unis vous a-t-elle fait évoluer dans le basket et en dehors ?

« J’ai surtout grandi et mûri depuis quelques années. La vie là-bas est un autre monde, tu dois être un peu plus « perso », tu te débrouilles un peu plus toute seule dans la vie de tous les jours. On ne fait pas grand-chose en équipe, il faut trouver un resto à chaque déplacement, plein de petites choses sont différentes de la vie en club en France, ou en équipe de France. Et jouer avec des joueuses aussi fortes, comme Breanna Stewart que j’ai la chance de voir tous les jours, ça te fait grandir et voir le chemin où tu dois aller. »

Quels sont les objectifs ?

« Depuis qu’Aimé (Toupane, le sélectionneur) est arrivé, c’est le discours de la fédération. Même quand on a été invitées à l’Élysée par le président, on a tout de suite senti qu’aux JO, c’était la médaille ou rien. On le sait depuis des années maintenant. Pour les filles qui étaient à Tokyo, on veut une autre couleur de médaille (les Bleues avaient décroché la médaille de bronze). Et on sait très bien l’importance d’un podium pour la fédération. »

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