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La Nouvelle-Zélande accuse le Canada d’espionnage par drone avant leur match de Football des JO 2024

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Bien que la Cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 ne démarre officiellement que ce vendredi 26 juillet, quelques épreuves ont déjà démarré et ont offert les premiers frissons aux touristes. Mais des frissons, la Nouvelle-Zélande en a eu en découvrant qu’un drone survolait la séance d’entraînement de sa sélection féminine de football. Le coupable désigné, son prochain adversaire en phase de poule dans le tournoi olympique : le Canada.

Un membre du staff canadien arrêté

C’est pour le moins un fait détonnant et curieux qui s’est déroulé lundi matin, au Stade Auguste-Dury à Saint-Étienne, en marge de l’ouverture du tournoi olympique de football féminin. Alors que la sélection féminine de football de la Nouvelle-Zélande effectuait sa séance d’entraînement, les joueuses ont remarqué un appareil volant au-dessus d’eux. Alertées par les membres de la délégation néo-zélandaises, les forces de l’ordre ont intercepté et placé en garde à vue l’opérateur du drone, qui s’avère être un Canadien de 43 ans membre du staff de la sélection nationale féminine du Canada.

Le lendemain, le comité olympique néo-zélandais a dénoncé dans un communiqué cet acte qu’il classifie d’espionnage par drone : « Le NZOC et New Zealand Football se sont engagés à respecter l’intégrité et l’équité des Jeux Olympiques et sont profondément choqués et déçus par cet incident, qui s’est produit trois jours seulement avant que les deux équipes ne s’affrontent lors de leur match d’ouverture de Paris 2024. »

Réponse du Champion olympique en titre

Mercredi, au surlendemain de cette affaire plus qu’embarrassante pour le Canada, le Champion olympique en titre a tenu à présenter ses excuses dans un premier communiqué : « Le Comité olympique canadien a été avisé qu’un membre non accrédité de l’équipe d’analyse de la performance de Canada Soccer a été détenu par les autorités françaises à Saint-Étienne à la suite d’une plainte, le 22 juillet, de New Zealand Football, la fédération néo-zélandaise de football (soccer). Le Comité olympique canadien défend les principes du fair-play et est à la fois bouleversé et déçu. Nous offrons nos plus sincères excuses à New Zealand Football, à toutes les joueuses affectées et au Comité olympique de Nouvelle-Zélande. »

Quelques heures plus tard, de nouveaux éléments de l’affaire ont été révélés par le Comité olympique canadien, notamment l’identité de l’opérateur du drone : Joseph Lombardi, « un analyste non accrédité de Canada Soccer ». Ce dernier est d’ores et déjà écarté de l’Équipe olympique canadienne, et repartira bientôt pour son pays, au même titre que l’entraîneuse adjointe Jasmine Mander. Beverly Priestman, l’entraîneuse principale a quant à elle décidé de se retirer de son rôle de coach pour le match de ce jeudi 25 juillet 2024 face à la Nouvelle-Zélande en ouverture de leur campagne olympique.

La FIFA a été saisie

 Les trois membres du staff canadien de foot féminin ainsi que l’Association Canadienne de Soccer seront entendus prochainement par la Commission de Discipline de la FIFA, en vue de potentielles sanctions.

Pour rappel, le Canada fait partie du groupe A avec la France, aux côtés de la Colombie et de la Nouvelle-Zélande donc.

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L’UEFA va investir un milliard d’euros dans le foot féminin d’ici 2030

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Suite à l’engouement croissant autour du football féminin, l’UEFA a annoncé ce mercredi 30 octobre 2024 vouloir investir un montant d’un milliard d’euros d’ici 2030 pour développer le secteur. Ce projet d’investissement sera déployé à tous les niveaux, des clubs amateurs aux sélections nationales, afin d’atteindre un objectif de 5 000 nouvelles joueuses professionnelles d’ici l’horizon 2030. Les supporteurs seront également incités à participer à ce second programme de développement du football féminin, programme baptisé « Unstoppable ».

Assurer le développement du football féminin depuis la base

En 2019, l’UEFA avait lancé un premier programme visant à soutenir financièrement les joueuses professionnelles de football à travers le Vieux Continent. Le succès avait été au rendez-vous, et le nombre de pratiquantes (aussi bien au niveau amateur que professionnel) a augmenté, au même titre que les revenus et l’audience en stade et à la TV. Un premier retour positif qui a donc encouragé l’UEFA à lancer un second plan de développement du football féminin : « Unstoppable ».

Il s’agit d’un plan d’investissement sur le long terme ayant pour objectif d’améliorer la qualité du football féminin, en commençant par le développement des formations des joueuses, des entraîneuses et des arbitres féminins. Vient ensuite la professionnalisation des ligues et championnats nationaux de football féminin, dans le but de commercialiser les compétitions affiliées. Enfin, ce programme vise également le renforcement de la « culture du supporteur », un élément clé dans le développement du football féminin, puisqu’il doit se traduire par « des pics d’affluence et d’audience en chiffres plus élevés sur l’ensemble de la saison ».

L’Union des associations européennes de football s’engage ainsi à financer ce programme à hauteur d’un milliard d’euros étalés jusqu’en 2030. Ces fonds proviennent d’une part des revenus des compétitions et d’autre part des fonds propres déjà alloués pour le développement du football féminin.

Rajout de nouvelles compétitions

L’UEFA ambitionne également l’accroissement de la compétitivité du football féminin, en appliquant dès la saison prochaine un remaniement pour sa compétition phare : la Ligue des Champions. Ainsi, à l’instar du football masculin, les clubs européens participeront à un tout nouveau format de la Ligue des Champions dès la saison 2025/2026, avec un format en mini-championnat et non plus avec des phases de groupes. 18 équipes participeront donc à la prochaine Ligue des Champions 2.0, offrant plus de spectacles pour les supporteurs, et plus de revenus pour les clubs participants.

Outre la mise à jour prochaine de la Ligue des Champions, une seconde compétition continentale devrait également voir le jour, juste après l’Euro féminin qui se tiendra en juillet 2025 en Suisse. Il s’agira d’une compétition à l’image de la Ligue Europa et de la Ligue Conférence chez les hommes, et permettra encore une fois de booster la visibilité de certains clubs de football féminin.

Enfin, dans son ensemble, le programme « Unstoppable » de l’UEFA pour le développement du football féminin ambitionne de professionnaliser « 6 championnats et 5 000 joueuses professionnelles d’ici 2030 » – contre 3 championnats et 3 049 joueuses actuellement-, et souhaite faire du football « le sport d’équipe le plus populaire auprès des femmes et des filles dans tous les pays d’Europe ».

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France – Suisse : le résultat du match

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La France se déplaçait en Suisse pour un match amical en vue de la préparation du prochain Euro 2025, édition 2025 qui se tiendra justement du côté des Helvètes. Après avoir battu la Jamaïque 3-0, la France enregistre déjà sa première défaite sous l’ère de Laurent Bonadéi, battu par les joueuses locales par le score de 2-1. Retour sur ce second match amical des Bleues largement remaniées.

Première défaite de Laurent Bonadéi avec les Bleues

Ce que l’on peut dire, c’est que la joie fut de courte durée. Après avoir dominé la sélection nationale de la Jamaïque quatre jours plus tôt, la sélection féminine de football de France avait pour mission de confirmer ses bons débuts avec son nouveau sélectionneur Laurent Bonadéi. En face, on retrouve la Suisse (25e rang mondial au classement FIFA) qui se devait de proposer une bonne prestation devant son public, et c’est mission accomplie.

En effet, à l’issue d’un match particulièrement disputé, ce sont les Helvètes qui ont pris le meilleur de la rencontre en allant chercher la victoire 2-1 face aux Bleues. Une première, puisque les Suissesses n’ont jamais gagné face aux Françaises en 8 confrontations. Cette victoire, elles ne l’ont pourtant pas volé, car les Suissesses ont fait preuve de justesse technique, de cohésion et surtout d’agressivité dans le jeu pour désarçonner la défense des Bleues. Une stratégie qui paie puisqu’elles ouvrent le score dès la 25e minute sur penalty, transformé par Ramona Bachmann. Fautive sur ce penalty, Kelly Gago en égalisant 10 minutes plus tard sur son premier but sous le maillot tricolore : 1-1 à la pause. Laurent Bonadéi mise alors sur l’offensif en effectuant quatre changements à la pause avec l’entrée de Geyoro, Diani, Le Mouël et Samoura.

Mais c’est bien la Nati qui trouve une fois encore le chemin des filets, sur un contre rapide conclut par une frappe enroulée de Naomi Luyet (18 ans) à la 54e minute de jeu. Bien décidées à s’imposer, les locales sont même sur le point de faire le break sur une frappe contrée d’Alisha Lehmann (68e minute), miraculeusement sauvée par Constance Picaud. La France pousse, mais n’arrive pas à trouver le chemin des buts adverses : 2-1 score final en faveur de la Suisse.

Une équipe de France remaniée

Dans cette première défaite de la France face à la Suisse depuis 2002, on peut tout de même trouver des circonstances atténuantes, à commencer par l’effectif qui a été largement remanié. En cause, plusieurs joueuses cadres ont été mises au repos : De Almeida, Mbock, Katoto, Karchaoui, Bacha, Le Sommer. Laurent Bonadéi doit donc composer avec une équipe nouvelle avec plusieurs joueuses enregistrant leur première sélection, à l’image donc de Kelly Gago, mais aussi de Cindy Caputo et Lou Bogaert.

Le nouveau sélectionneur des Bleues devra donc mettre en place de nouvelles stratégies pour permettre à cette nouvelle génération de prendre ses marques avant de fouler les terrains helvètes en 2025, à l’occasion de la Coupe d’Europe. La France jouera une troisième rencontre amicale en décembre, face à un adversaire beaucoup plus redoutable : l’Espagne (Championne du Monde en titre, vainqueur de la Ligue des Nations 2024).

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Aitama Bonmati : La gagnante du ballon d’or féminin

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Ce lundi 28 octobre se tenait à Paris la mythique cérémonie du Ballon d’Or, une soirée de gala récompensant les meilleurs acteurs et actrices du football mondial. En point d’orgue, les nombreuses stars et invités d’honneur de la soirée ont attendu la nomination des Ballons d’Or, récompensant le meilleur joueur et la meilleure joueuse de football de la saison.

Si chez les hommes, il y a de la nouveauté avec le sacre du milieu de terrain espagnol et joueur de Manchester City Rodri, du côté des femmes, Aitama Bonmati a encore été sacrée Meilleure joueuse de la saison pour la deuxième année consécutive.

Aitama Bonmati pour le doublé

La 6e édition du Ballon d’Or féminin a vu le sacre d’Aitama Bonmati, la joueuse espagnole de 26 ans évoluant au FC Barcelone. Championne du Monde avec l’Espagne 2023, Vainqueure de la Ligue des Nations 2024 avec l’Espagne, Championne d’Espagne de football, Vainqueure de la Coupe de la Reine, Vainqueure de la Supercoupe d’Espagne et surtout Championne d’Europe en Ligue des Champions féminine avec le FC Barcelone… un palmarès qui parle de lui-même pour la Catalane qui voit une nouvelle fois son nom trôner au sommet du football mondial.

C’est la deuxième année successive qu’Aitama Bonmati remporte la plus prestigieuse des récompenses individuelles dans le milieu du football professionnel international. Un doublé qui succède à celui de sa compatriote et coéquipière Alexia Putellas, lauréate du Ballon d’Or 2021 et 2022. Une consécration, mais surtout un reflet de la domination de son club du FC Barcelone sur le football féminin, le club ayant remporté les quatre derniers titres après ceux d’Ada Hegerberg et de Megan Rapinoe. « Je suis extrêmement reconnaissante de recevoir ce deuxième ballon d’or consécutif, mais ce n’est pas un exploit personnel ou individuel. Je suis entourée de grandes joueuses. Merci au FC Barcelone et à son président, Mr Laporta. Un grand merci à mes amis et à ma famille car sans eux, tout cela serait impossible », a déclaré la désormais double-Ballon d’Or lors de la remise de son trophée, remis en man propre par l’actrice, productrice et réalisatrice Natalie Portman.

Le podium du Ballon d’Or féminin

Le podium du Ballon d’Or féminin 2024 a été marqué par les couleurs du FC Barcelone. En effet, Aitama Bonmati retrouve à ses côtés ses coéquipières Caroline Graham Hansen (Norvège) et Salma Paralluelo (Espagne), respectivement à la deuxième et troisième place. Mais ce n’est pas fini, puisque le club catalan truste deux autres places dans le top 10 : la 8e place pour Mariona Caldentey, prêtée à Arsenal par le FC Barcelone ; 10e place pour Alexia Putellas. Enfin, Patricia Guijarro (11e) et Ewa Pajor (29e) complètent l’effectif barcelonais qui domine ainsi de la tête au pied le classement de cette 6e édition du Ballon d’Or féminin.

Du côté des tricolores, deux joueuses font partie des 30 nominées au Ballon d’Or féminin 2024 : Marie-Antoinette Katoto qui termine à la 7e place, et sa coéquipière et capitaine du PSG Grace Geyoro qui termine à la 30e place.

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