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La place des femmes dans les instances dirigeantes du sport

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Alors que l’on continue de prôner l’égalité hommes-femmes dans le sport, la réalité est bien loin de celle que l’on avait imaginé après des décennies de lutte acharnée en faveur du leadership féminin dans le sport. Même si des efforts sont entrepris aux côtés des nombreuses initiatives pour promouvoir la place de la femme dans le sport, force est de constater que peu de femmes ont aujourd’hui une place dans les instances dirigeantes du sport.

Si les clichés et autres stéréotypes en sont pour quelque chose, il n’en reste pas moins que le changement des mentalités reste lent, trop lent. Où en sommes-nous réellement? Le point sur la place des femmes dans les instances dirigeantes du sport.

Des femmes peu nombreuses à diriger les fédérations sportives en France

Malgré la mise en place de politiques visant à féminiser la présidence dans les fédérations, le constat reste accablant. En effet, en France, les femmes restent encore sous-représentées dans les instances dirigeantes du sport. A titre d’exemple, seules une dizaine de femmes sont à la tête de la centaine de fédérations sportives agréées par le ministère.

D’ailleurs, la sociologue Catherine Louveau a expliqué cette situation en avançant le fait que « le sport est un monde où la sous-représentation des femmes est persistante, plus encore qu’en politique ou dans le monde du travail ». Il reste ainsi un long chemin à faire en France même si les fédérations ont l’obligation légale d’instaurer l’égalité hommes-femmes dans la composition de leur présidence.

Une obligation légale pour insérer les femmes dans les présidences

Malgré la réticence pour instaurer une réelle parité dans instances dirigeantes du sport, il faut savoir que les fédérations ont l’obligation légale d’augmenter leur taux de féminisation des directions. En effet, la loi du 4 août 2014 pour la mise en place effective d’une égalité réelle entre les femmes et les hommes oblige les fédérations à concéder 40% des sièges de leurs instances dirigeantes aux femmes. Même si à la suite de cette obligation, les choses se sont améliorés avec une augmentation du nombre de femmes dans les présidences du sport à hauteur de 11%, la situation n’a pas évolué en faveur des femmes. Anabelle Caprais, sociologue du sport, se désole de la situation : « L’efficacité de la loi de 2014 est faible. La plupart des fédérations se contente d’appliquer le quota et s’en lave les mains, ne cherchant pas à le dépasser. Alors qu’il est théoriquement conçu comme un minimum, le quota devient un maximum ».

Un plafond de verre dans le sport

Comme dans les entreprises, les femmes souffrent toujours du fameux plafond de verre les empêchant d’accéder aux postes à responsabilité dans le sport, au même titre que les hommes. Ces derniers se montrent ouvertement réticents à l’idée de partager les sièges de directions et le font savoir à coup de remarques ou de blagues sexistes et de prises de paroles limitées pour les femmes. D’ailleurs, le sport a été initialement créé par les hommes qui souhaitent garder jalousement son fonctionnement. Première femme à avoir été cadre technique au sein de la fédération de cyclisme, Marie-Françoise Potereau confirme cette situation en ces termes : « Le sport a été créé par et pour les hommes. Toutes les règles du mouvement sportif sont calquées sur ce modèle masculin ». Le chemin est ainsi long pour la mise en place effective d’une parité hommes-femmes dans les instances dirigeantes du sport, mais l’espoir est là.

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Ligue des champions féminine 2024-2025 : calendrier et équipe à suivre

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La Ligue des Champions féminine entame le dernier tour de qualification pour cette saison 2024-2025. Ces derniers matchs permettront de découvrir quelles équipes composeront les trois derniers chapeaux nécessaires pour l’étape des tirages au sort pour les phases de groupe. Ce dernier tour de qualification se jouera en deux journées : le 18 septembre, le 26 septembre. Ce sera une occasion pour bon nombre d’équipes de marquer des points au classement UEFA.

20 matchs à suivre

Les meilleures équipes féminines de football d’Europe vont se retrouver une dernière fois sur les terrains des stades de foot pour disputer les dernières places pour la Ligue des Champions féminine 2024/2025. Le second tour de la phase de qualification se tiendra les 18 et 26 septembre 2024, et 24 équipes s’affronteront pour récupérer une place parmi la douzaine de disponibles. En tout, 20 rencontres seront à suivre tout au long de ce second tour des qualifications pour la Ligue des Champions féminine 2024/2025. Voici le calendrier à suivre pour cette journée de qualification :

  • 18/09
    • Galatasaray vs Slavia Prague à 18h
    • ZNK Osijek vs FC Twente à 19h
    • AS Roma vs Servette Chénois
    • Fiorentina vs VFL Wolfsburg
    • Paris FC vs Manchester City
    • BK Häcken FF vs Arsenal
    • Juventus vs Paris Saint-Germain
    • SKN St. Pölten vs ZNK Mura
    • Anderlecht vs Vålerenga Fotball
    • Vorskla Poltava vs Celtic Glagow
    • Benfica vs Hammarby IF à 20h
    • Sporting CP vs Real Madrid
  • 26/09 à 19h
    • Slavia Prague vs Galatasaray
    • FC Twente vs ZNK Osijek
    • VFL Wolfsburg vs Fiorentina
    • ZNK Mura vs SKN St. Pölten
    • Paris Saint-Germain vs Juventus
    • Hammarby IF vs Benfica
    • Real Madrid vs Sporting CP
    • Servette Chénois vs AS Roma

Les grandes équipes au rendez-vous

Quid des grandes équipes ? Sans surprise, le FC Barcelone qui a réussi l’exploit de devenir double Champion en titre de la Ligue des Champions sera au rendez-vous. Le club catalan, qui est également Champion d’Espagne en titre, est directement qualifié pour les phases de groupe de la C1. Il est accompagné des 3 autres champions européens, à savoir l’Olympique Lyonnais (France), Bayern Munich (Allemagne) et Chelsea FC (Angleterre) dans l’ordre. Ces quatre clubs occupent ainsi le chapeau 1 des tirages au sort pour la répartition des quatre groupes de douze équipes.

Les équipes à suivre

Ce deuxième tour des qualifications pour la Ligue des Champions féminine de football 2024/2025 proposera de nombreuses affiches intéressantes. On commence par le choc de la première journée entre le Paris Saint-Germain et la Juventus de Turin. Il s’agit d’une rencontre entre le vice-champion de D1 Arkema (nouvellement Première Ligue Arkema) et le vice-champion de Serie A féminin. Ensuite, on retrouve le Paris FC face à Manchester City. Le vice-champion d’Angleterre en Women’s Super League affrontera le club francilien qui a terminé à la troisième place du Championnat français.

Enfin, il est intéressant de suivre la progression du Champion néerlandais du FC Twente, qui a fait une excellente première partie des qualifications de Ligue des Champions féminine 2024/2025, en surclassant le Cardiff City 7-0, puis le Valur Reykjavik 5-0. Au second tour des qualifications, le club du FC Twente le club croate du ZNK Osijek.

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Alex Morgan, va mettre un terme à sa carrière

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Le football féminin va bientôt dire adieu à l’une de ses plus grandes figures. L’Américaine Alex Morgan, 35 ans, a annoncé ce jeudi 5 septembre 2024 mettre un terme à sa carrière. L’attaquante du club étatsunien San Diego Wave en NWSL effectuera un dernier baroud d’honneur à l’occasion du match de ce dimanche face au club North Carolina Courage, pour le compte de la 19e journée de Championnat. Elle se retire du football professionnel avec un incroyable palmarès.

Clap de fin pour Alex Morgan

Alexandra Morgan Carrasco, communément appelée Alex Morgan, tire sa révérence de la scène footballistique professionnelle. C’est via une vidéo postée sur ses réseaux sociaux que l’attaquante de 35 ans a annoncé prendre sa retraite : « Ce n’était pas une décision facile. Mais au début de l’année 2024, j’ai ressenti dans mon cœur et dans mon esprit que c’était ma dernière saison ». Elle disputera le dernier match de son immense carrière dans la nuit de dimanche 8 septembre (lundi 9 septembre aux USA) face à l’équipe du North Carolina Courage, à l’occasion de la 19e journée de National Women’s Soccer League, le Championnat National féminin de football des États-Unis.

Un championnat dans lequel elle a fait ses premiers pas en tant que joueuse professionnelle en 2010, notamment en intégrant les Blues de Pali puis le Flash Western New York. Elle est ensuite passée sous les couleurs de l’Olympique Lyonnais entre 2016 et 2017, avant de donner naissance à sa première fille Charlie courant 2020. Elle retrouvera ensuite les terrains de football, cette fois de l’autre côté de la Manche, chez les Londoniennes de Tottenham FC où elle restera durant une seule saison, avant de retrouver le championnat étatsunien.

Un palmarès XXL et une surprise de fin de carrière

C’est une page qui se tourne donc pour le football féminin qui perd une autre de ses légendes. En club comme en sélection nationale, Alex Morgan a marqué de son empreinte l’histoire du football féminin :

  • En sélection
    • 224 matchs pour 123 buts et 53 passes décisives sous les couleurs des États-Unis
    • Championne Olympique en 2012
    • Double championne du Monde, en 2015 et en 2019
    • Championne du monde U20 en 2010
    • 3 médailles d’or au Championnat féminin de la CONCACAF, en 2014, 2018 et 2022
  • En club
    • Vainqueur de la WPL (ancien NWSL) avec le Flash Western New York en 2011
    • Vainqueur de la NWSL avec Thorns FC de Portland en 2013
    • Triplé Championnat de France – Coupe de France – Ligue des Champions en 2017 avec l’Olympique Lyonnais

Dans sa vidéo, Alex Morgan remercie ses coéquipières et a fait part de son expérience enrichissante au sein de la sélection nationale américaine (son dernier match avec les USA date du mois de juin, contre la Corée du Sud) : « J’ai grandi dans cette équipe. C’était tellement plus que du football », et de souligner : « Les amitiés et le respect et le soutien sans faille entre nous, les efforts constants pour développer mondialement le sport féminin, et les moments décisifs des succès, sur et en dehors des terrains. ». Elle conclut son annonce avec émotion, en partageant une bonne nouvelle puisqu’elle est enceinte de son deuxième enfant.

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Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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