Connect with us

Football

Laurent Mortel évoque la saison incroyable que réalise l’AS Saint-Etienne en D1 Arkema

Publié

le

Quelle progression de l’équipe féminine de l’AS Saint-Etienne depuis la saison dernière ! Promue de D2, l’équipe a maintenant la possibilité de pouvoir terminer dans le top 4 du classement de la D1 Arkema. Le coach, Laurent Mortel, a évoqué cette belle saison.

 

Malgré un début de saison compliqué, l’ASSE comptabilise 28 points : 

« On savait qu’on avait un calendrier très compliqué, un effectif qui sortait de la D2 et une transition à opérer. On a toujours dit que notre championnat allait se jouer à cinq avec Dijon, Guingamp, Lille et Bordeaux, soit huit matches. On était dans l’obligation de performer sur ces rencontres-là. Au fur et à mesure de la saison, on s’est mis à prendre des points. On en a 28 et j’espère que ce n’est pas fini ! Ce total doit permettre au club de regarder l’avenir, d’avoir un peu plus d’ambitions tout en se donnant les moyens. »

 

Comment construit un tel scénario ? 

« Il y avait des signes avant-coureurs de notre capacité à réaliser de bonnes choses. On a fait 1-1 contre Montpellier avec un déroulement assez cruel puisque le but adverse n’aurait pas dû être accepté. Derrière, on perd 0-1 face au PSG à la maison. Il y a aussi cette défaite étriquée contre Fleury à cause d’erreurs de notre part. Dans le contenu, ça laissait présager qu’on était capables de faire quelque chose. Cela a pris forme. On a tendance à dire que le mercato a joué son rôle, ce n’est pas faux mais pas uniquement car il n’y a eu que deux recrues qui sont titulaires ou jouent régulièrement : Morgane Belkhiter et Amandine Pierre-Louis. C’est un ensemble de choses qui a permis ce redressement entre les arrivées qui ont rééquilibré un côté droit défectueux, l’éclosion de jeunes joueuses comme Chloé Tapia ou Faustine Bataillard et l’affirmation d’autres par exemple Solène Champagnac, Cindy Caputo ou Maryne Gignoux-Soulier qui fait le job depuis le début de saison, même si on prend trop de buts. On en a pris beaucoup parce qu’on a accepté de jouer, ça a été notre ligne de conduite à savoir ne jamais évoluer à cinq derrière, ne jamais proposer un bloc bas. On a un projet de jeu basé sur une récupération bloc médian pour enchaîner sur une attaque rapide. »

 

Les forces de cette équipe ? 

« Quand on est monté de D2, on s’est posé la question de savoir ce qu’on allait faire avec les 10-12 joueuses qui ont été très utilisées et nous ont permis de décrocher cette accession. On a fait le choix de les conserver et d’aller en chercher d’autres pour parfaire l’effectif. Après 7 ou 8 journées, on s’est rendu compte qu’on avait été un peu trop optimiste et que notre niveau allait être trop juste. Lorsqu’on monte, il ne faut pas avoir peur de changer l’effectif et d’y ajouter des joueuses expérimentées en D1 ou à potentiel. L’inversion de vestiaire en décembre, c’est un peu ça, avec l’avènement de ‘So’ Champagnac devenue capitaine, sa complicité avec Amandine Pierre-Louis, de par sa jovialité, son sourire permanent, et Alex Lamontagne, les trois ex de Rodez qui se connaissaient très bien. Le groupe a montré beaucoup de caractère, une capacité à se dire les choses et à basculer en mode performance. »

 

Comment aborder cette fin de saison ?

« Tout le monde nous en parle mais on n’est pas maîtres de notre destin. ll faut déjà se satisfaire de ce qui a été réalisé. On est à 3 points. Cela signifie qu’on peut obtenir des résultats mais tant que nos adversaires ne font pas de faux pas, on restera sur la marche actuelle. On est 6e et peu importe ce qui se passera, la 7e place nous est acquise. Si on nous avait dit ça en début de saison, on aurait signé ! Maintenant si les autres ne veulent pas avancer, on ne va pas se poser de questions. Il reste deux matches qu’on va jouer avec beaucoup de générosité et de discipline. Un bel adversaire nous attend, Montpellier qu’on connaît bien, avec une ferveur particulière pour certains d’entre nous car nous sommes originaires de là-bas, puis il y aura la réception de Lille. On a un peu le rôle d’arbitre car Montpellier peut encore finir 4ème et Lille peut encore se maintenir mais nous, on va jouer pour prendre des points sans s’occuper des autres. On peut terminer 7e, 6e, 5e ou 4e, on essaiera de finir au mieux. Si c’est la 7e place, ça restera une très belle saison. » (Déclarations via fff.fr).

 

https://twitter.com/ASSEFeminines/status/1781346785295818946

Continuer à lire...
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dossier

Une trentaine de millions d’euros pour le football féminin promet Philippe Diallo

sport féminin

Publié

le

Dans le cadre du projet de promotion et de développement du football féminin en France, la Fédération française de football a annoncé ce lundi 30 septembre l’allocation d’une aide financière majeure. Philippe Diallo, l’actuel Président de la FFF, a affirmé vouloir débloquer une aide d’une trentaine de millions d’euros dès cette saison.

Une hausse de 75%

La Fédération française de football continue sa marche en avant dans son projet de promotion et de développement du football féminin. Ce lundi 30 septembre, à l’occasion de la présentation officielle du nouveau sélectionneur de l’équipe féminine de France Laurent Bonadéi, le Président de la FFF Philippe Diallo a annoncé débloquer une enveloppe financière de 30 millions d’euros en faveur du football féminin.

Une somme qui représente une hausse de 75% par rapport aux budgets alloués par la FFF durant les saisons précédentes. « Cette année, nous serons à hauteur de 30 millions d’euros pour le football féminin. C’est une progression inédite, qui sera confirmée, mais qui, je l’espère, sera amplifiée dans les saisons à venir parce que c’est une des priorités de la Fédération », déclarait Philippe Diallo.

Une hausse du nombre de licenciées

L’annonce d’une nouvelle aide financière débloquée par la FFF en faveur du football féminin nourrit de grandes ambitions. À commencer par l’augmentation du nombre de joueuses disposants d’une licence de football : 500 000 d’ici les cinq prochaines années. Outre cet objectif, Philippe Diallo mise également sur le renforcement de la sélection nationale, en grande difficulté ses dernières années comme le prouve la chute au classement FIFA de la France dans le top 10 des meilleures équipes nationales féminines.

« L’équipe de France est notre équipe phare dans laquelle nous portons beaucoup d’espoirs. Il faut avoir l’idée du plan d’ensemble du développement du football féminin, qui comprend la création de la LFFP, le développement du football féminin de masse avec un objectif de 500.000 licenciées sur les 5 ans à venir », poursuit le Président de la FFF durant son allocution. Le Président de la FFF compte ainsi à apporter une meilleure structuration du football féminin, afin de faire éclore les profils talentueux et les intégrer au sein des Bleues.

« Être parmi les meilleures nations »

Pour atteindre ces objectifs, la Fédération Française de football a créé la Ligue Féminine de football professionnel ou LFFP, qui sera géré par Jean-Michel Aulas. L’ancien homme fort de l’Olympique Lyonnais siège actuellement à la FFF en tant que vice-président, et aura pour prochaine mission de développer et promouvoir le football féminin tricolore, et ce, à tous les niveaux. « Ce plan doit nous permettre d’être parmi les meilleures nations. Laurent (Bonadei) aura la charge de faire rayonner nos couleurs », conclut le Président Philippe Diallo.

Pour sa part, Laurent Bonadéi aura à charge de remettre les Bleues sur de bons rails, après avoir essuyé une énième défaite en quart de finale d’une grande compétition, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 (battues 1-0 par le Brésil). Le prochain rendez-vous des Bleues se fera ce 25 octobre face à la Jamaïque, en match amical.

Continuer à lire...

Dossier

Ligue des champions féminine : les groupes pour la phase de poule et le calendrier à suivre

sport féminin

Publié

le

On connait désormais les équipes qui participeront à la phase de groupe de la Ligue des Champions féminine 2024-2025. À l’issue des qualifications, l’Olympique Lyonnais est le seul représentant tricolore dans la course au toit de l’Europe, après l’élimination du Paris Saint-Germain par la Juventus de Turin (3-1, 2-1) et celle du Paris FC par Manchester City (5-0, 3-0). Les Fenottes ont hérité du groupe A au côté de l’AS Rome, du Galatasaray et de Wolfsburg. Voici les autres équipes qualifiées pour la suite de la Ligue des Champions féminine.

L’OL seul rescapé

Championnes de France en titre, les joueuses de l’Olympique Lyonnais sont qualifiées d’office pour les phases de groupe de la Ligue des Champions 2024-2025. Elles attendaient patiemment de savoir quelles équipes composeront leur groupe, mais surtout, de connaître le sort des deux autres équipes tricolores lors des qualifications : le Paris Saint-Germain et le Paris FC. Malheureusement, aucune des équipes de la capitale ne sont parvenues à se qualifier pour la suite de la compétition, la faute à des Turinoises intraitables du côté des Parisiennes : victoire 3-1 au match aller, 2-1 au match retour.

Chez les Franciliennes, il n’y a pas vraiment eu de surprise puisqu’elles se sont logiquement inclinées face aux Sky Blues de Manchester City, d’abord 5-0 puis 3-0. Tous les espoirs de remporter la Ligue des Champion féminine reposent donc sur les épaules de l’Olympique Lyonnais, de Wendie Renard et de ses coéquipières.

Les groupes de la Ligue des Champions féminine 2024-2025

Après plusieurs semaines de qualification, 16 équipes féminines occupent désormais l’ensemble des places pour jouer les phases de groupe de la Ligue des Champions 2024-2025. Dans le groupe A, on retrouve l’Olympique Lyonnais qui sera aux prises avec l’AS Rome, Woflsburg et Galatasaray. Dans le groupe B, le quintuple champion d’Angleterre Chelsea jouera face au Real Madrid, au Celtic Glasgow et au FC Twente.

Ensuite, dans le groupe C, on retrouve Arsenal, le Bayern Munich, le Vålerenga ainsi que l’équipe de la Juventus de Turin. Pour finir, le groupe D se compose du FC Barcelone double Champion en titre, de Manchester City, de St Polten et de Hammarby.

Le calendrier de la première journée

La première journée des phases de groupe de la Ligue des Champions 2024-2025 s’annonce déjà intense. Plusieurs grosses affiches sont à suivre à la télévision et sur les services de streaming proposant la retransmission de la compétition. Voici donc les rencontres à suivre durant la première journée des phases de groupe de la Ligue des Champions 2024-2025 :

  • 8 octobre 2024 :
    • Olympique Lyonnais vs Galatasaray, à 19h45
    • AS Rome vs Wolfsburg, à 19h45
    • Chelsea FC vs Real Madrid, à 22h
    • Celtic vs FC Twente, à 22h
  • 9 octobre 2024 :
    • Hammarby IF vs SKN St Pölten, à 19h45
    • FC Bayern Munich vs Arsenal, à 19h45
    • Vålerenga vs Juventus Turin, à 22h
    • Manchester City vs Barcelone, à 22h

Les phases de groupes se poursuivront jusqu’au 18 décembre 2024. Les 8 meilleures équipes se qualifieront ensuite pour les quarts de finale de la Ligue des Champions féminine 2024-2025.

Continuer à lire...

Dossier

Le championnats féminins Anglais signent un partenariat record

sport féminin

Publié

le

Le football féminin poursuit sa croissance, portée d’une part par la hausse constante du nombre de spectateurs assistant aux matchs, et d’autre part par l’expansion du réseau de partenaires des nombreux championnats professionnels. Ainsi, du côté de l’Angleterre, la Women’s Super League vient de signer un contrat de partenariat d’une durée de 3 ans avec la banque Barclays. Un fait notable puisqu’il s’accompagne d’un énorme chèque de 30 millions de livres (35 millions d’euros) en faveur des clubs des deux championnats féminins de football professionnel d’Angleterre. Précisions.

Le partenariat le plus lucratif du football féminin anglais

Partenaire historique du Championnat de football masculin d’Angleterre, la banque britannique Barclays accompagne l’évolution de la Premier League de 2001 à 2016. Un partenariat renouvelé jusqu’en 2029, permettant au Championnat d’Angleterre de football de première division de retrouver le naming Barclay’s Premier League. Une position qui va bientôt s’étendre au Championnat féminin de football grâce à la signature d’un accord de partenariat fraichement conclut entre les deux organisations.

Selon le média britannique The Guardian, la Women’s Super League ainsi que la Women’s Championship ont signé un accord de partenariat d’un montant de 30 millions de livres, soit environ 35 millions d’euros. Il s’agit ici du partenariat le plus lucratif de l’histoire des deux championnats de football féminin d’Angleterre.

Dans les détails, ce nouvel accord permettra à ces derniers de bénéficier d’un apport de 9 à 10 millions de livres par an durant 3 ans grâce aux seuls frais de sponsoring. À cela devraient s’ajouter les engagements marketing qui porteraient la valeur globale du partenariat autour des 45 millions de livres.

Barclays montre la voie aux Championnats féminins

Ce nouvel accord signé entre la banque Barclay et la Women’s Super League marque l’engagement de la banque à promouvoir le football féminin. Depuis plusieurs années déjà, la banque britannique avait lancé son programme « Barclays Girls’ Football School Partnerships » pour permettre l’éclosion de jeunes talents dans le football féminin. Le nombre d’écoles participantes à ce programme est ainsi passé de 3 000 en 2019 à plus de 20 000 en début d’année 2024.

À l’annonce de ce nouvel accord de partenariat entre la banque Barclay et la Women’s Super League, l’ambassadeur de la banque Ian Wright (qui est accessoirement un ancien attaquant de l’équipe nationale masculine d’Angleterre et du club d’Arsenal) a déclaré : « Une fois de plus, Barclays montre la voie avec son engagement. Cet investissement est exactement ce dont nous avons besoin non seulement pour poursuivre la croissance, mais aussi pour garantir la pérennité du jeu pour les générations futures. »

Des propos rejoins par ceux de Nikki Doucet, ancienne directrice de Nike et actuelle directrice générale de la Women’s Professional Leagues Limited WPLL, le nouvel organisme en charge de la gestion et de la promotion des deux Championnats féminins de football professionnel d’Angleterre : « Cet investissement record sur plusieurs années démontre un engagement à long terme et est important, car il apporte une approbation positive et un soutien accru à ce que nous essayons d’accomplir. »

Continuer à lire...

Tendance