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Les initiatives des gouvernements et organisations pour soutenir et promouvoir le sport féminin

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Malgré les progrès significatifs dans le monde du sport, le sport féminin peine à se faire une place de par les inégalités qui subsistent entre le sport masculin et le sport féminin. Afin de promouvoir et soutenir le sport féminin, de nombreuses initiatives ont vu le jour au fil des ans et ont permis une avancée significative dans la promotion du sport féminin, mais aussi dans la réduction des inégalités dans le sport. Tour d’horizon sur ces initiatives ô combien louables.

Meilleure médiatisation du sport féminin en France

La médiatisation est la condition sine qua non pour promouvoir le sport féminin. Ainsi, le gouvernement français a proposé d’accroitre le budget alloué pour la retransmission du sport féminin. Dans cette optique, l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a lancé l’initiative « Sport féminin toujours 2023 », une initiative visant à inciter les médias à diffuser plus de rencontres sportives féminines et promouvoir la pratique du sport par les femmes.

La FIFA et sa stratégie de promotion du football féminin

Face aux nombreuses polémiques sur les inégalités entre footballeurs et footballeuses, la FIFA lance en 2019 une stratégie visant à promouvoir le football féminin visant à tripler la participation des femmes dans le football d’ici 2026.

Cette stratégie vise également à développer le football féminin et à multiplier les opportunités de leadership pour les femmes dans le sport grâce à des programmes de formation pour les arbitres féminins et les entraîneurs, des tournois de football pour jeunes filles et grâce à la mise en place d’un programme de réseautage.

L’initiative « Sensationnelles »

Pour soutenir le football français féminin, Intermarché a lancé en 2021 le prix Sensationnelles. En partenariat avec la Fédération Française de Football, le prix récompense chaque année un club ayant réalisé un projet sportif et pédagogique sur le foot féminin. En 2022, 296 clubs français ont participé et déposé leur dossier de candidature.

C’est le club Bandrelé Foot Féminine de Mayotte qui a remporté la première édition du prix SENSATIONNELLES. Le projet d’école communale de football du club a séduit les jurys. Le club a obtenu un soutien financier de 10.000€/an sur trois ans et les jeunes joueuses du club ont pu profiter d’un séjour sportif et culturel en Angleterre.

La Women’s Sport Foundation

Créée en 1974 par la tenniswoman Billie Jean King, cette organisation non-gouvernementale promeut la pratique du sport par les femmes et les jeunes filles et l’égalité dans le sport. Parmi les initiatives de la Women’s Sport Foundation se trouvent des programmes d’aide pour permettre aux femmes de réussir dans le sport, la mise en place d’un réseau professionnel de sportives et des bourses pour les athlètes féminines.

Le droit à la maternité

De nombreuses sportives de haut niveau sont malheureusement encore évincées par les sponsors une fois enceintes. Afin de pallier à cela, la Direction française des sports du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques a sorti le guide « Sport de haut niveau et maternité, c’est possible ». Destiné à accompagner les sportives de haut niveau dans leur maternité et dans les démarches administratives, ce guide est également destiné aux clubs, aux fédérations, aux partenaires, aux sponsors et aux familles des sportives.

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Foot Ball : Gaëtane Thiney croit encore aux JO 2024 avec les Bleues

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La capitaine du Paris FC, Gaëtane Thiney, ne renonce pas à son retour en équipe de France. Dans une interview accordée à beIN Sports, la joueuse de 38 ans ambitionne de participer aux Jeux Olympiques avec les Bleues, avant de tirer sa révérence. Un retour espéré pour une joueuse au fort caractère qui n’a plus été appelée en sélection nationale depuis 2019.

Une joueuse efficace

Alors que l’équipe de France entame son dernier match de Ligue des Nations ce mardi 5 décembre 2023 à 19h15 face au Portugal, une ancienne joueuse de l’équipe de France envoie un message à Hervé Renard. Gaëtane Thiney, qui évolue actuellement au poste d’attaquante au Paris FC, a fait entendre son désir de rejouer pour l’équipe de France, notamment en vue des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024.

Joueuse d’expérience, avec ces 163 sélections en 12 ans (début de l’aventure tricolore en 2007) et 58 buts marqués sous le maillot des Bleues, Gaëtane Thiney a été décisive lors des matchs de qualification pour la Ligue des Champions féminine 2023, face à Wolfsburg et à Arsenal. De plus, en ce début de saison, l’originaire de Troyes montre qu’elle est encore redoutable devant les buts adverses, avec 6 réalisations en 15 matchs avec son club le Paris FC, championnat et Ligue des Champions féminine confondus.

« L’équipe de France, c’est viscéral »

Malgré son potentiel offensif non négligeable et ses performances en milieu de terrain, Gaëtane Thiney n’a plus joué sous le maillot tricolore après la défaite en quart de finale de la Coupe du Monde 2019, face aux États-Unis (qui soulèveront le titre). Pour autant, la joueuse du Paris FC continue de rêver, et montre clairement son amour pour la sélection nationale : « L’équipe de France, c’est viscéral. J’aime la France, tout ce que j’ai vécu. C’est mon rêve en continu. Faire les Jeux, pour moi c’était un point final parfait. Je n’ai pas eu une carrière internationale si facile que ça. J’ai été parfois incomprise parce que les gens ne me connaissaient pas forcément. C’est dans un coin de ma tête de me dire que je ferai les Jeux olympiques 2024. » L’ambition et la volonté sont là, reste donc à attendre que ce message trouve un écho favorable auprès du sélectionneur français Hervé Renard.

Pour autant, l’équation reste délicate puisque deux grands noms du football féminin tricolore ont déjà fait leurs retours au sein de la formation : Amandine Henry et Marie-Antoinette Katoto. Ces dernières ont toutes deux marqué lors de l’avant-dernier match de groupe de la Ligue des Nations, entérinant une victoire 3-0 face à l’Autriche. Des performances qui pourraient compromettre le retour de Gaëtane Thiney en équipe de France.

Beaucoup de caractère et de franchise

Dans son interview, Gaëtane Thiney ne cache pas sa tristesse lorsque son nom ne figurait pas sur la liste des joueuses sélectionnées en équipe de France. Elle pointe notamment ses difficultés à interagir avec les anciens sélectionneurs des Bleues, difficultés essentiellement à mettre sur le compte de son caractère : « Les choix des coachs sont leurs choix. J’ai tellement vécu de déceptions quand les listes sortaient, de devoir toujours me justifier, avoue-t-elle sur Bein Sports. Pourquoi je n’y suis pas, pourquoi elle critique, pourquoi elle est difficile à gérer et à manager… Très sincèrement, si je suis difficile à manager, alors il y a peut-être des problèmes dans la formation des managers. J’ai beaucoup de caractère et une grosse qualité: ma franchise. Dans un monde où il faut parfois se taire, c’est compliqué. Je pense le faire avec tact. » Après le dernier match de groupe de la Ligue des Nations, la France retrouvera les phases finales de la compétition en février 2024, laissant le temps à Hervé Renard de trouver une place dans sa formation pour la joueuse expérimentée et ambitieuse.

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Rugby à 7. :À Dubaï, les Bleues rêvent de la médaille d’or pour lancer leur saison olympique

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Ce weekend se jouaient la première étape des World Series en Rugby à 7, qui se tenait donc à Dubaï. Les Bleues, emmenées par Valentine Lothoz ont pour ambition de bien débuter la saison en remportant la médaille d’or. Pour autant, la compétition fut rude et les Bleues devront se contenter d’une médaille de bronze. Retour sur un weekend rythmé pour l’équipe nationale féminine de Rugby à 7 de France.

Les Bleues souhaitent passer un cap

Vice-championne olympique durant les derniers Jeux de Tokyo en 2021, l’équipe de France féminine de Rugby à 7 est toujours une référence dans ce sport. Médaillée d’argent durant la Coupe du Monde de Rugby à 7 en 2018, aux Seven’s World Series en 2022 et aux derniers Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, l’équipe de France féminine de Rugby à 7 souhaite désormais passer un cap et glaner une médaille d’or.

Les opportunités ne manquent pas, puisqu’avant l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, les Bleues devront passer par les Seven’s World Series qui se composent cette année de huit étapes. Huit étapes qui serviront en parallèle de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, dont la sélection féminine rêve de remporter la médaille d’or. David Courteix, l’entraîneur des Bleues en rugby à 7 explique l’ambition de ses joueuses : « Depuis quasiment le lendemain de Tokyo elles n’ont qu’une idée en tête, c’est glaner la médaille d’or et ce rêve est décuplé parce que l’échéance se déroule en France. » Remporter les Jeux Olympiques à la maison, c’est dans l’ambition et l’objectif de la saison pour la sélection féminine de rugby à 7 de France.

Une médaille d’or convoitée

Malgré cette ambition affichée et assumée, l’équipe de France féminine de rugby à 7 n’est pas la seule à vouloir décrocher l’or durant les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les premières concernées sont les Néo-zélandaises, Championnes olympiques en titre qui a dominé purement et simplement la saison 2022.

L’Australie est l’autre prétendante sérieuse au sacre de Champion Olympique, avec une récente victoire en Coupe du Monde en 2022. « Ce sont des gros morceaux qui sont encore devant la France », admet le coach de la sélection féminine de rugby à 7, avant de reprendre : « Les équipes qui se sont imposées aux Jeux sont toujours celles qui ont dominé les Series préalables. Le rugby à VII semble être un sport où le degré d’incertitude est majoré, mais dans les faits souvent c’est le meilleur qui gagne à la fin ». Il conclut en saluant l’état d’esprit de ses joueuses qui est tourné vers le progrès, la performance et la capacité à s’adapter à toutes les situations.

Une médaille de bronze pour commencer la saison

Malgré de bonnes intentions et un bon début de compétition, la première étape du Seven’s World Series s’est soldée par une médaille de bronze pour la France. C’est face au Champion du Monde en titre l’Australie que la France a butée en demi-finale 21-14, avant de se reprendre face au Canada (26-5) et finir sur le podium. L’affiche de la finale opposait alors l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les deux monstres de la saison dernière. Pour cette première étape à Dubaï, ce sont les Australiennes qui repartent avec la médaille d’or.

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Marie-Antoinette Katoto : de retour en équipe de France

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C’est le retour tant attendu en équipe de France féminine de football : Marie-Antoinette Katoto rejoint la sélection dirigée par Hervé Renard pour la Ligue des Nations. Ce dernier rendez-vous de l’année sera une occasion pour l’attaquante –star du PSG de retrouver des sensations et du temps de jeu en équipe nationale, après un an et demi d’absence.

De retour de blessure

L’avant-centre Marie-Antoinette Katoto fait donc son grand retour en équipe de France. Après s’être gravement blessée au genou durant l’Euro 2022, celle qu’on appelle affectueusement MAK a dû se retirer des terrains de foot pour se rétablir. C’est dans le club de la Capitale que l’attaquante de 25 ans a de nouveau foulé la pelouse, avec un bon début puisqu’elle a marqué 3 buts lors des 10 derniers matchs du club parisien, dont des rencontres en Ligue des Champions féminine. Vendredi dernier, durant sa conférence de presse à la FFF, le coach Hervé Renard s’est exprimé sur le retour de Katoto dans son effectif : « Il lui a fallu du temps (…), elle n’a toujours pas disputé une rencontre en intégralité, il faut faire preuve de patience avec Marie. Elle fait de bonnes choses, elle est capable de progresser, on va l’accompagner de la meilleure façon pour qu’elle puisse nous apporter dans un futur proche toutes ses qualités et elles sont nombreuses ».

Marie-Antoinette Katoto ne jouera pas 90 min

Concernant son nouveau rôle dans l’attaque de l’équipe de France féminine, Marie-Antoinette Katoto a de fortes chances de participer au match contre l’Autriche, le vendredi 1er décembre pour le compte de la cinquième journée de la Ligue des Nations. Ce match peut être décisif pour sécuriser la première place des Bleues dans le groupe 2, validant ainsi définitivement leur ticket pour le Final Four. Pour autant, Hervé Renard ne compte pas la faire jouer un match en intégralité : « Elle est apte à débuter, puisqu’elle l’a déjà fait en Ligue des champions. Mais la faire jouer 90 minutes serait irresponsable. » Le sélectionneur français aura donc fort à faire pour mettre en place une stratégie permettant à Marie-Antoinette Katoto de retrouver ses sensations, et pourquoi pas de marquer un ou deux buts par la même occasion, sans toutefois trop la sollicité. « Je suis encore très loin d’être 100% et je ne le serai pas avant un moment. Mon objectif, c’est d’être prête pour février-mars pour bien terminer la saison et atteindre un niveau qui se rapproche du mien », confirme MAK au micro de Franceinfo.

Un renfort de poids pour une attaque peu inspirée

Marie-Antoinette Katoto devrait donc faire partie des titulaires de l’équipe de France féminine de football pour les deux derniers matchs de Ligue des Nations, face à l’Autriche (1er décembre) puis face au Portugal (5 décembre).

Malgré que la France soit dans un groupe plutôt abordable, les Bleues sont en manque d’inspiration dans la surface de réparation adverse (5 buts marqués seulement, là où Malte, l’Espagne, la Lettonie, l’Allemagne, l’Irlande ou encore la Finlande ont toutes marqué au moins le double à ce stade de la compétition). Reste donc à Hervé Renard de trouver la bonne formule pour allier Marie-Antoinette Katoto, Eugénie Le Sommer et Kadidiatou Diani en attaque.

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