Hervé Renard a récemment dévoilé sa nouvelle liste des joueuses convoquées pour les prochains matchs de l’Équipe de France en Ligue des Nations féminine, contre l’Autriche et le Portugal. Découvrez certaines de ses déclarations lors de sa conférence de presse.
L’objectif est la qualification :
« Mais réfléchissons un peu plus en termes collectifs et concentrons-nous sur une qualification pour le final four qu’il faut aller chercher lors de ce dernier rassemblement de l’année. C’était l’objectif annoncé et l’objectif prioritaire au début de cette Ligue des Nations. On a la chance d’avoir eu de bonnes nouvelles du côté de la Bretagne avec un stade qui est déjà à guichets fermés, les joueuses seront ravies de le savoir. Merci de ce soutien inconditionnel, on en a besoin, maintenant à nous de faire le travail dans une ambiance de fête. »
L’équipe doit être plus efficace :
« « Kadi » est en nette regain de forme, c’est plutôt une bonne nouvelle, Julie a fait des dernières semaines de très grande qualité. Et il y a Clara, Viviane, Vicki dans le secteur offensif. On a de quoi être performantes et être plus efficaces qu’on l’a été lors du précédent match. C’est toujours ce que l’on se donne comme objectif, parfois l’adversaire ne permet pas de le faire de la façon souhaitée, notamment lors du dernier match contre la Norvège. On a eu la bonne idée de ne trouver que les poteaux. Cela fait partie du football. Il y a certains jours où on a moins de justesse technique, de réussite, il faut aller la provoquer. On a beaucoup de qualités dans le secteur offensif mais c’est aussi un travail collectif. Soyons optmistes, on a une chance importante devant nous, saisissons-la et atteignons notre objectif lors de ce prochain rassemblement. »
Le grand retour de Marie-Antoinette Katoto :
« Il lui a fallu un peu de temps, après une longue convalescence, pour se remettre dans le rythme avec des temps de jeu qui ont été progressifs et qui le sont toujours puisqu’elle n’a toujours pas disputé une rencontre dans son intégralité. Il faut faire preuve de patience avec Marie, elle fait de bonnes choses, elle peut encore progresser, elle le sait, on va l’accompagner de la meilleure façon qui soit pour qu’elle puisse nous apporter, dans un futur proche ou un petit peu plus lointain, toutes ses qualités qui sont nombreuses. J’ai parfois espéré que son retour soit un peu plus rapide qu’il a n’été mais il fallu laisser faire les choses et le temps. Avec le recul, c’était la meilleure chose pour elle. On a su faire sans, maintenant qu’elle est de retour, entre ce que l’on peut voit avec on club et les entraînements qu’elle fera avec nous on jugera de ce qu’elle est capable de faire. Il faudra que l’on discute avec elle également, et on prendra la meilleure décision possible, tout en sachant qu’il va falloir continuer à faire très attention avec elle pour que les choses se fassent progressivement dans ces matches internationaux avec beaucoup d’intensité et de duels athlétiques. »
La forte concurrence dans ce groupe :
« On s’aperçoit déjà de la qualité qu’il y a dans cette liste. Avec les forfaits, cela fait un groupe assez étoffé. Donc les places seront chères. Elles doivent toutes penser qu’aucune place n’est acquise. Eve Périsset n’était pas dans la dernière liste, elle réapparaît parce qu’elle a gagné en temps de jeu. Donc, les temps de jeu seront importants, en sachant qu’il est plus difficile d’avoir du temps de jeu dans certains clubs. La concurrence est rude pour Eve à Chelsea. Si cela peut permettre à certaines de se sublimer en pensant à l’Équipe de France, c’est tout bénéfice pour tout le monde. La liste pour les JO sera encore plus restreinte, avec dix-huit joueuses toujours prévues à ce jour. Cela réduira encore l’effectif. Il faut que chacune se mette dans cette configuration, sans oublier le présent. C’est dans ces moments de stages internationaux qu’il faut prouver, de par une attitude irréprochable déjà car l’aspect collectit dans ce groupe, qu’elles sont capables d’apporter quelque chose à cette Équipe de France. Il faut que ça devienne de plus en plus difficile pour toutes, qu’il y ait ce sentiment de devoir prouver, de devoir avoir des prestations à la hauteur. Dans toutes les sélections, il y a cette émulation. Parfois une place se joue à très, très peu de choses. Les choix se font au niveau sportif et aussi au niveau de l’état d’esprit. Je n’accepterai en aucun cas qu’une joueuse se pense indispensable et qu’elle pense être plus importante que l’Équipe de France. » (Déclarations via fff.fr).