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Football

Les trois gardiennes de l’Équipe de France s’expriment avant leur premier match du Mondial

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La Coupe du Monde 2023 de football féminin a enfin débuté. L’Équipe de France jouera son premier match ce dimanche, face à la Jamaïque. Avant leur premier match de cette compétition, les trois gardiennes des Bleues, Pauline Peyraud-Magnin, Constance Picaud et Solène Durant, se sont exprimées.

 

Comment fonctionne un trio de gardiennes ? 

Pauline Peyraud-Magnin : « C’est un tout, on est là pour performer, à trois ou même à quatre en pensant à Mylène qui était avec nous pendant la préparation. J’observe beaucoup mes coéquipières autour de moi, avec des qualités autres que les miennes et j’apprends aussi de ces personnes. C’est important de toujours vouloir apprendre des gens autour de soi. »

Constance Picaud : « On est de trois générations différentes, on a trois profils différents et c’est en cela que c’est intéressant. Pour ma part, l’objectif est de pouvoir se pousser mutuellement les unes et les autres vers le haut. On pense forcément à soi, à notre personne et à notre progression mais cela passe aussi par l’observation des autres. »

Solène Durand : « On a toutes une façon d’évoluer différente. Par exemple, Constance maîtrise certains gestes que nous ne maîtrisons pas et inversement. On s’entraide, on essaye de voir les spécificités de chacune. Je ne dis pas que l’on va essayer d’imiter l’autre mais plutôt de prendre un petit peu de chacune pour avoir un bagage encore plus important et pourvoir répondre sur le terrain suivant les situations. »

 

L’entente avec Gilles Fouache, leur entraîneur :

Pauline Peyraud-Magin : « On est un groupe soudé, qui vit bien, un groupe dans le groupe effectivement, mais qui est aussi amené à être dans le groupe d’ensemble. On a un grand lien avec Gilles, il regarde beaucoup nos matches, en Équipe de France bien évidemment mais aussi en club pour avoir un suivi. Je l’ai très régulièrement au téléphone pour ce suivi mais aussi pour parler de la vie. On n’est pas uniquement là pour le foot. »

Constance Picaud : « C’est déjà important de bien vivre à trois, on peut donc bien vivre à vingt-trois aussi. Gilles est une personne très compétente, c’est pour cela qu’il est là encore aujourd’hui. Sa qualité première est la bienveillance. Tous les mois on s’appelle pour le suivi mais aussi pour savoir comment on va, comment on se sent dans nos têtes, en dehors du terrain, nos choix de carrière éventuellement. Il fait cela avec tout le pool des gardiennes, pas seulement nous trois. »

Solène Durand : « Gilles est un peu notre tonton qui va nous protéger devant les autres mais aussi nous dire nos vérités en face. Il est là sur le terrain mais aussi en dehors. Il apporte beaucoup humainement. Lorsque tu arrives en Équipe de France, tu as déjà les qualités pour répondre présent. Sur le terrain ensuite, c’est plutôt du peaufinage qu’autre chose mais il nous apporte beaucoup en dehors. C’est cela qui fait notre force. Si l’on est aussi soudées, c’est aussi grâce à lui. Même pendant ma blessure la saison dernière, il m’appelait. Il prend soin de nous et il nous raconte un petit peu sa vie de temps en temps aussi. On a lien particulier avec lui, même en dehors de la sélection. »

 

Le premier match, face à la Jamaïque :

Pauline Peyraud-Magnin : « C’est une équipe athlétique sur les côtés avec une très grande attaquante que l’on connaît, que l’on a vu évoluer, qui a fait une très grande saison avec Manchester City. On a étudié ça ce matin et on va continuer jusqu’au match, avec beaucoup de vidéo. Pour les attaquantes, savoir comment elles viennent, comment elles attaquent, comment les contrer. »

Solène Durand : « Il reste encore quelques jours. On va procéder étape par étape, se mettre en condition déjà, se focaliser sur nous, se concentrer tranquillement. Commencer par une victoire est toujours mieux. Cela sera l’objectif. On va tout faire pour répondre présente ce jour-là et si on arrive à produire notre jeu ensemble, on devrait y parvenir.  On va tout faire pour ça. »

 

Première compétition internationale pour Constance Picaud :

« Forcément, j’ai plein d’étoiles dans les yeux. C’est ma première grande compétition. C’est un peu un rêve d’enfant. Mais en même temps, j’ai les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Je sais ce que cela représente. Je ne suis pas là pour le prestige ou quoi que ce soit. Je suis consciente de nos objectifs. C’est un travail au quotidien. J’en prends plein les yeux tous les jours. Je pars du principe que si l’on ne prend pas de plaisir, il faut arrêter. Donc je vais sur le terrain, je prends énormément de plaisir, avec mes coéquipières et le staff. Et ,en même temps, j’essaye d’être la plus performante possible pour atteindre nos objectifs collectifs. Il y a une quelques grosses chutes dans ma carrière mais l’objectif est de se relever, en étant plus forte qu’avant. Je suis bien accompagnée, dans ma vie privée et professionnelle. Et aujourd’hui le coach me donne presque raison puisque je suis là. Ce n’est que le début d’une longue histoire, j’espère. Le coach a annoncé ouvertement un objectif de demi-finale comme strict minimum. C’est aussi le nôtre. Après en tant que joueuses, dans notre préparation on regarde match après match pour aller au bout et décrocher le titre. »

 

 

Déclarations et photo via fff.fr. Découvrez l’interview complète sur leur site.

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Dossier

Le Portugal se porte candidat pour accueillir l’édition 2029 de l’Euro féminin

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Alors que le football féminin se prépare pour la Ligue des Nations et la Coupe d’Europe 2025 en Suisse, une petite course s’entame en coulisse. En effet, la Fédération Portugaise de Football vient d’annoncer sa candidature pour accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Europe féminine de football de 2029. Elle rejoint ainsi les fédérations danoise et suédoise qui ont toutes deux postulé pour un projet en commun. En cas d’approbation par l’UEFA, le Portugal accueillera ainsi le deuxième Euro de son histoire, après l’Euro masculin de 2004.

Consolider le football féminin au Portugal

C’est une première pour le Portugal. Après avoir accueilli et organisé la Coupe d’Europe de football masculin en 2004 (soit pratiquement 20 ans déjà), le pays souhaite accueillir une nouvelle édition de l’Euro, mais cette fois chez les femmes. En effet, la Fédération portugaise de football FPF a répondu à l’appel à candidatures de l’UEFA juillet dernier concernant l’organisation de la Coupe d’Europe de football féminin de 2029.

Voici ce que l’on peut lire sur le communiqué présenté par la Fédération portugaise sur son site officiel : « Nous pensons qu’une candidature à l’organisation du Championnat d’Europe en 2029 sera une étape supplémentaire pour consolider le football féminin au Portugal. Ces dernières années, nous avons assisté au développement significatif du football féminin dans notre pays, fruit d’un travail conjoint de la FPF, des associations, des clubs et de nos partenaires. Ce compromis est une priorité du FPF et nous sommes déterminés à renforcer cette position pour un projet de grande envergure ».

La FPF n’est pourtant pas la seule à convoiter l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football. Bien avant l’appel à candidatures lancé par l’UEFA, le Danemark et la Suède avaient déjà répondu présents, à la suite du rejet de leurs candidatures pour l’organisation de l’Euro 2025 – le tournoi aura lieu finalement en Suisse, du 2 au 27 juillet prochain-. Toutefois, les deux pays scandinaves ont choisi d’opter pour une organisation commune de la compétition : « La logistique, l’absence de longs trajets, les installations et l’importance accrue accordée à la durabilité – également dans le domaine du football – sont autant d’arguments en faveur de cette solution ». la décision de l’UEFA quant à l’attribution de l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029 sera connue en décembre 2025.

Jamais deux sans trois

Le Portugal met les bouchées doubles pour tenter de récupérer l’organisation de la Coupe d’Europe féminine de football 2029. C’est déjà le second gros projet lancé par la Fédération portugaise concernant les prochaines échéances du football. En effet, la FPF avait déjà présenté sa candidature pour accueillir la Coupe du Monde de football masculine de 2030. Une candidature qui accompagne celle de l’Espagne et du Maroc, les deux pays ayant rejoint le Portugal pour une co-organisation.

En cas de validation des deux candidatures – l’une pour l’Euro féminin 2029 et l’autre pour la Coupe du Monde masculine 2030-, le Portugal réussirait à accueillir trois grands rendez-vous du football sur ses terres. Pour rappel, lorsque le pays du quintuple Ballon d’Or Cristiano Ronaldo avait accueilli la Coupe d’Europe masculine en 2004, il avait réussi à atteindre la finale, mais s’était incliné 2-1 face à la Grèce.

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Dossier

Laurent Bonadei devient le sélectionneur des Bleues

sport féminin

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La sélection féminine nationale de football de France connait désormais son nouveau coach. La Fédération Française de Football a nommé Laurent Bonadei à la tête des Bleues, succédant ainsi à Hervé Renard. Évoluant jusqu’à présent en tant que coach adjoint d’Hervé Renard, Laurent Bonadei devient le 10e sélectionneur des Bleues, 8e homme à tenir le poste.

Laurent Bonadei coach pour les 3 saisons à venir

À l’âge de 54 ans, Laurent Bonadei succède donc à son ami et mentor Hervé Renard à la tête de la sélection féminine de football de France. Après près de deux ans en tant que coach des Bleues, Hervé Renard n’a pas réussi à briser la malédiction qui semble toucher l’équipe nationale féminine de foot tricolore, éliminée au stade des quarts de finale des derniers Jeux Olympiques de Paris 2024 (7e défaites en quart de finale des 8 dernières compétitions).

C’est donc à son fidèle adjoint Laurent Bonadei de reprendre les rênes de la sélection. Ayant accompagné Hervé Renard durant cinq longues années, participant notamment à l’épisode Arabie Saoudite durant la Coupe du Monde masculine de 2022, Laurent Bonadei dirigera pour la première fois une sélection nationale de football. Il sera à la tête des Bleues pour les trois prochaines saisons, avec déjà une très grande échéance à tenir : l’Euro 2025.

Il prolonge ainsi une « tradition » des Bleues, dans laquelle le coach adjoint succède au coach principal : Roger Lemaire après Aimé Jacquet, Corinne Diacre après Bruno Bini.

Un second expérimenté

Bien que n’ayant jamais tenue le premier rôle sur le banc des entraîneurs, Laurent Bonadei a de l’expérience à en revendre. Joueur dans les années 90 puis reconvertis en coach assistant dès sa retraite en 2003, il passera notamment par de nombreuses équipes U17 et U19 : Nice, Nancy, Paris Saint Germain. Il a ainsi eu l’occasion de former des pépites tricolores, notamment Adrien Rabiot, Kingsley Coman, Mike Maignan ou encore Presnel Kimpembe.

Par ailleurs, son nom a été mainte fois mis en avant durant le mercato féminin du PSG et de l’OL, en quête chacun d’un nouvel entraîneur pour leur section féminine respective. Ancien milieu de terrain de Toulon et de Grenoble, Laurent Bonadei ouvre donc une nouvelle page de sa carrière, cette fois en tant que coach de l’équipe de France féminine de football. « Je remercie la Fédération de la confiance qu’elle m’accorde. Je suis fier et honoré. Diriger la sélection nationale est une grande responsabilité que je prends avec sérieux et engagement. Je m’inscris dans la continuité du travail accompli par Hervé Renard, avec qui j’ai étroitement collaboré durant ces 17 mois auprès de l’équipe de France féminine », déclare le nouveau sélectionneur des Bleues sur le site officiel de la FFF.

Euro 2025 et Coupe du Monde 2027 en vu

Le Président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, a tenu à apporter son soutien à Laurent Bonadei pour sa nouvelle nomination à la tête de l’équipe féminine de football de France : « Nous souhaitions avoir un entraîneur qui connaît l’Équipe de France et le football féminin, avec une riche expérience, de l’exigence et le sens de la formation. C’est dans cet esprit que nous avons décidé de confier la sélection à Laurent Bonadei. Les Bleues ont des objectifs sportifs importants, notamment l’Euro 2025 en Suisse puis la Coupe du monde 2027. J’ai confiance en Laurent Bonadei pour les atteindre. L’Équipe de France doit être le fer-de-lance de l’ambition fédérale majeure de développement du football féminin ».

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Dossier

L’équipe de France féminine de foot ball est à la 10e place du classement FIFA

sport féminin

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À force de cumuler les mauvaises performances, ce qui devait arriver arriva. L’équipe féminine de football de France n’a pas su maintenir sa place au classement FIFA, passant de la 2e meilleure nation au monde… à la 10e. Elle perd ainsi 8 places après la mise à jour du classement publié par la FIFA ce vendredi 16 août. Cette mise à jour ne concerne pas uniquement la France, bien au contraire.

L’Hexagone dégringole au classement FIFA Femmes

Malgré une bonne dynamique ces derniers mois, la France n’a pas su tenir sa place de deuxième meilleure nation de football féminin. Place acquise en juin, cette deuxième place reflétait surtout l’ambition des Bleues de conquérir le football européen et mondial, d’abord en allant signer une première finale de compétition continentale en Ligue des Nations (battues par l’Espagne 2-0), puis en enchaînant les succès en qualification pour l’Euro 2025 – notamment avec une victoire face à l’Angleterre-.

La défaite surprise face à l’Irlande lors de la dernière journée de ces qualifications n’avait eu aucune incidence au classement, encore moins sur le moral des joueuses d’Hervé Renard. Pleinement concentrées sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, rendant une copie presque parfaite en phase de groupes, les Bleues ont une nouvelle fois chuté en quart de finale d’un grand tournoi (7 fois en 8 compétitions de suite). Conséquence : la France perd huit places au classement FIFA, et retrouve sa position de 2009 à la 10e place, son pire classement depuis 2003.

Un changement général

La France n’est pas la seule nation à voir son classement FIFA chamboulé à l’issue de la dernière mise à jour. Tout d’abord, les États-Unis retrouvent la première place au classement, conséquence directe de son sacre olympique l’été dernier à Paris, succès 1-0 face au Brésil. L’Angleterre gagne elle aussi dans ce nouveau classement puisqu’elle subtilise la deuxième place mondiale à la France, devançant l’Espagne qui termine au pied du podium malgré son doublé Coupe du Monde-Ligue des Nations.

La Roja perd ainsi sa place de Meilleure nation du foot féminin mondial, la faute à sa défaite face à l’Allemagne pour la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. Pour finir, la Suède, le Canada, le Brésil et la République Démocratique Populaire de Corée ont tous grimpé au classement FIFA.

En résumé, les deux grandes perdantes de la nouvelle mise à jour du classement FIFA des meilleures nations féminines de football sont l’Espagne qui chute de deux places et la France qui en perd huit. Toutes deux auront l’occasion de se refaire à l’occasion de la prochaine Coupe d’Europe de football féminin de 2025.

Le nouveau top 10 FIFA femmes

Suite donc à la nouvelle mise à jour, voici comment se présente le nouveau classement FIFA des 10 meilleures nations de football féminin :

  1. États-Unis (+4), 2076,9 points
  2. Angleterre (+1), 2023,42 points
  3. Espagne (-2), 2021,09 points
  4. Allemagne, 2014,11 points
  5. Suède (+1), 1986,8 points
  6. Canada (+2), 1982,24 points
  7. Japon, 1974,34 points
  8. Brésil (+1), 1970,36
  9. RDP Corée (+1), 1944,23 points
  10. France (-8), 1938,4 points

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