Que de retournements de situations en ce qui concerne l’affaire liée à Luis Rabiales et la sélection Espagnole. Malgré son refus de démissionner, la justice espagnole va étudier la demande de suspension de ses fonctions à la tête de la fédération espagnole ce lundi.
L’Espagne est championne du Monde mais un évènement a tout gâché. En effet, lors de la remise des médailles, Luis Rubiales a embrassé de force une joueuse. C’est un geste qui a choqué la planète football et sportive. Malgré cela, ce dernier a refusé de démission, stipulant que la joueuse étaient consentante. Son refus de démission a choqué du monde, dont plusieurs joueurs de football Espagnols, qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Les joueuses ont sorti un communiqué expliquant qu’elles feraient grève, en signe de protestation.
Le staff de la sélection espagnole démissionne pour soutenir Jenni Hermoso, la joueuse victime du geste de Luis Rubiales. Hormis le sélectionneur Jorge Vilda, tout le staff est parti. Le message est clair, les joueuses et le staff ne reviendront pas tant que Luis Rubiales sera en poste, tout cela est expliqué dans un communiqué. « Nous acceptons la part de responsabilité qui nous incombe en ce qui concerne la restructuration et la professionnalisation de la sélection féminine, une tâche pour laquelle nous avons toujours travaillé avec la plus grande motivation et professionnalisme. »
La FIFA s’est chargée du dossier :
Suite à la polémique, la FIFA s’est également impliquée dans ce dossier en décidant de suspendre Luis Rubiales pour une durée de 90 jours. C’est Pedro Rocha Junco qui a été nommé président par intérim par la RFEF. Ce sera maintenant au Tribunal administratif des sports espagnol de trancher. Une réunion de crise aura lieu dès lundi pour étudier une demande de suspension des fonctions de président de Luis Rubiales. C’est une suspension qui pourrait durer au delà de 90 jours.
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