Connect with us

Dossier

Marie-Antoinette Katoto : de retour en équipe de France

sport féminin

Publié

le

C’est le retour tant attendu en équipe de France féminine de football : Marie-Antoinette Katoto rejoint la sélection dirigée par Hervé Renard pour la Ligue des Nations. Ce dernier rendez-vous de l’année sera une occasion pour l’attaquante –star du PSG de retrouver des sensations et du temps de jeu en équipe nationale, après un an et demi d’absence.

De retour de blessure

L’avant-centre Marie-Antoinette Katoto fait donc son grand retour en équipe de France. Après s’être gravement blessée au genou durant l’Euro 2022, celle qu’on appelle affectueusement MAK a dû se retirer des terrains de foot pour se rétablir. C’est dans le club de la Capitale que l’attaquante de 25 ans a de nouveau foulé la pelouse, avec un bon début puisqu’elle a marqué 3 buts lors des 10 derniers matchs du club parisien, dont des rencontres en Ligue des Champions féminine. Vendredi dernier, durant sa conférence de presse à la FFF, le coach Hervé Renard s’est exprimé sur le retour de Katoto dans son effectif : « Il lui a fallu du temps (…), elle n’a toujours pas disputé une rencontre en intégralité, il faut faire preuve de patience avec Marie. Elle fait de bonnes choses, elle est capable de progresser, on va l’accompagner de la meilleure façon pour qu’elle puisse nous apporter dans un futur proche toutes ses qualités et elles sont nombreuses ».

Marie-Antoinette Katoto ne jouera pas 90 min

Concernant son nouveau rôle dans l’attaque de l’équipe de France féminine, Marie-Antoinette Katoto a de fortes chances de participer au match contre l’Autriche, le vendredi 1er décembre pour le compte de la cinquième journée de la Ligue des Nations. Ce match peut être décisif pour sécuriser la première place des Bleues dans le groupe 2, validant ainsi définitivement leur ticket pour le Final Four. Pour autant, Hervé Renard ne compte pas la faire jouer un match en intégralité : « Elle est apte à débuter, puisqu’elle l’a déjà fait en Ligue des champions. Mais la faire jouer 90 minutes serait irresponsable. » Le sélectionneur français aura donc fort à faire pour mettre en place une stratégie permettant à Marie-Antoinette Katoto de retrouver ses sensations, et pourquoi pas de marquer un ou deux buts par la même occasion, sans toutefois trop la sollicité. « Je suis encore très loin d’être 100% et je ne le serai pas avant un moment. Mon objectif, c’est d’être prête pour février-mars pour bien terminer la saison et atteindre un niveau qui se rapproche du mien », confirme MAK au micro de Franceinfo.

Un renfort de poids pour une attaque peu inspirée

Marie-Antoinette Katoto devrait donc faire partie des titulaires de l’équipe de France féminine de football pour les deux derniers matchs de Ligue des Nations, face à l’Autriche (1er décembre) puis face au Portugal (5 décembre).

Malgré que la France soit dans un groupe plutôt abordable, les Bleues sont en manque d’inspiration dans la surface de réparation adverse (5 buts marqués seulement, là où Malte, l’Espagne, la Lettonie, l’Allemagne, l’Irlande ou encore la Finlande ont toutes marqué au moins le double à ce stade de la compétition). Reste donc à Hervé Renard de trouver la bonne formule pour allier Marie-Antoinette Katoto, Eugénie Le Sommer et Kadidiatou Diani en attaque.

Continuer à lire...
Cliquez pour commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dossier

la Fifa envisage d’élargir la Coupe du monde féminine

sport féminin

Publié

le

Au vu de l’engouement que connait actuellement le football féminin, on peut s’attendre à un développement des compétitions internationales. Les instances telles que la FIFA ou l’UEFA mettent les bouchées doubles pour soutenir la croissance du football, notamment en proposant de nouveaux formats pour certains rendez-vous mondialement suivis. Ainsi, la FIFA envisage d’élargir le format de la Coupe du Monde, passant de 32 à potentiellement 48 nations participantes.

Une nouvelle réforme

On se souvient tous de la « petite » révolution qu’a connue le monde du football féminin en 2023 avec le passage d’un format de 24 à 32 équipes participantes lors de la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Fort du succès du nouveau format de la compétition, la FIFA envisagerait de refaire le coup pour les prochaines éditions, comme l’indique le journal The Athletic. Selon les informations révélées ce mercredi 4 décembre, la plus haute instance du football mondiale serait « ouverte » à une nouvelle refonte du format de la Coupe du Monde féminin, passant ainsi de 32 équipes participantes à 48.

Si ce projet vient à se concrétiser, alors le mondial féminin s’alignerait avec le nouveau format de l’édition masculine de 2026, qui se tiendra en Amérique du Nord – coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Plus tôt déjà dans l’année, Gianni Infantino avait déjà mentionné subtilement le sujet à l’occasion du Congrès de la FIFA qui s’est tenu à Bangkok, déclarant qu’il « travaillerait dessus ».

Pas avant 2031

Toujours selon le média américain, le projet serait en bonne voie d’être adopté, avec le soutien de plusieurs associations membres de la FIFA. « Plusieurs sources au courant de la réflexion de l’instance dirigeante, non autorisées à parler publiquement, ont informé The Athletic qu’elle (FIFA) était ouverte à la possibilité d’aligner le nombre d’équipes sur celui du tournoi masculin, qui a été porté à 48 pour la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique », peut-on lire dans l’annonce faite par The Athletic.

Néanmoins, l’information doit encore se conjuguer au conditionnel puisque ce nouveau format ne pourra entrer en vigueur lors de la prochaine Coupe du Monde féminine de 2027 qui se tiendra au Brésil, et qui marquera la 10e édition de la compétition. Au plus tôt, cette Coupe du Monde féminine à 48 nations participantes pourrait voir le jour à l’occasion du Mondial 2031, dont l’organisation n’a pas encore été abordée par la FIFA. Les seules informations disponibles autour de ce prochain rendez-vous du football mondial féminin concernent la potentielle candidature conjointe des fédérations américaines et mexicaines pour accueillir l’événement.

De même, l’Angleterre ainsi que le Japon sont en bonne position pour présenter leur candidature et ainsi organiser ce Mondial de football féminin 2031 au format XL avec 48 nations participantes.

Avec ce nouveau format, la Coupe du Monde féminine pourrait voir son audience encore grimper, à l’instar du dernier mondial ou près de 2 millions de téléspectateurs ont suivi l’événement depuis les gradins des stades australiens et néozélandais, contre un peu plus de la moitié lors de la précédente édition de 2019 qui s’était tenue en France.

Continuer à lire...

Dossier

Euro handball : Marine Dupuis intègre le groupe des Bleues

sport féminin

Publié

le

Les meilleures choses prennent (très souvent) du temps, et Marine Dupuis peut désormais en témoigner. À 32 ans, l’ancienne joueuse de Nantes intègre pour la première fois l’effectif des Bleues en handball, et participera ainsi à sa toute première compétition internationale dans le cadre du Championnat d’Europe 2024.

Marine Dupuis en renfort

C’était la mauvaise nouvelle pour les Bleues lors du dernier match du tour préliminaire de ce Championnat d’Europe de handball féminin 2024. Durant le match contre le Portugal, remporté 28-16 par la France, Coralie Lassource avait dû sortir après avoir subi une blessure à la cheville. Mardi, le staff de l’équipe de France s’était donné du temps pour évaluer la situation, maintenant donc la joueuse de Brest dans la liste des joueuses participant aux deux premiers matchs du tour principal – qui se tiennent ce jeudi et vendredi, en Hongrie-.

Ce mercredi 4 décembre, la décision a été prise concernant l’arrivée de Marine Dupuis : « Appelée en renfort par Sébastien Gardillou, elle fait officiellement son entrée dans le groupe des vingt joueuses disponibles pour chaque match qui arrive à l’Euro 2024 ». Une première donc pour l’ailière jouant à l’OGC Nice, et qui découvre à 32 ans sa toute première compétition internationale avec la sélection tricolore emmenée par Sébastien Gardillou.

Un long périple avant et durant l’Euro

Suite à cette annonce, Marine Dupuis a dû faire rapidement ses bagages pour entamer un long trajet depuis la France jusqu’en Hongrie, où se déroule la suite de l’Euro de handball féminin 2024. En effet, de la Côte d’Azur, la joueuse de l’OGC Nice a tout d’abord embarqué pour la capitale française, avant de prendre un vol direct pour Budapest. De là, trois heures de route l’attendaient pour rejoindre l’effectif des Bleues qui séjourne à Debrecen, ville dans laquelle se tiendra le tour principal de cette compétition. Mais le plus dur reste à venir pour la joueuse de 32 ans qui devra se mettre rapidement dans le bain et participer aux deux matchs de suite des Bleues, pour ses premiers pas en Championnat d’Europe.

Ainsi, ce jeudi 5 décembre 2024, Marine Dupuis devrait entrer en jeu face à la Roumanie, puis face au Monténégro le lendemain. De plus, dans ce groupe 1 du tour préliminaire, la France devra se défaire tour à tour de la Suède le 8 décembre puis de la Hongrie le 10 décembre (pays hôte). La Pologne complète les 6 pays qui composent ce groupe 1. Il reste donc encore beaucoup de matchs à jouer pour les Bleues avant d’espérer se qualifier pour les phases finales de ce Championnat d’Europe de handball féminin.

La Norvège dans le groupe 2

Dans l’autre groupe, les Championnes d’Europe en titre norvégiennes héritent d’un groupe tout aussi relevé que celui des Françaises. En effet, la Norvège devra se battre dans un groupe composé des Pays-Bas, du Danemark, de la Suisse, de la Slovénie et de l’Allemagne. Pour rappel, seules les deux premières nations de chaque groupe participent aux demi-finales de la compétition, qui se tiendront le 13 décembre 2024, à Vienne en Suisse. La finale ainsi que le match pour la troisième place se tiendront quant à eux le 15 décembre, toujours à Vienne en Suisse.

Continuer à lire...

Dossier

Résultat France-Espagne

sport féminin

Publié

le

La France a décidément trouvé sa bête noire, en concédant une nouvelle défaite face à l’Espagne, pour le compte de la quatrième et dernière journée de cette campagne de préparation. Au stade de l’Allianz Arena de Nice, les Bleues n’ont pas trouvé de solutions pour déstabiliser le collectif bien huilé des Championnes du monde en titre, et se sont logiquement inclinées 4-2. Mais il reste des bonnes choses à retenir de cette défaite.

Une fébrilité défensive

Les matchs se suivent et se ressemblent pour les Bleues. Face à de grandes équipes, l’équipe de France féminine de football semble toujours en difficulté et n’arrive pas à maintenir ses buts inviolés. Pour preuve, ce mardi 3 décembre pour le compte du dernier rassemblement de l’année, Wendie Renard et ses coéquipières ont concédé une lourde défaite 4-2 face à l’Espagne.

C’est la deuxième fois cette année que la Roja prend le meilleur sur les Bleues, après avoir remporté en début d’année la Ligue des Nations en s’imposant 2-0 face à la sélection tricolore. Dans ce « match retour », tout est partie très vite : 6e minute de jeu, ouverture du score par Aitana Bonmati 1-0 ; 23e minute, frappe de Claudia Pina pour le 2-0 ; 37e minute, but contre son camp de Vicki Becho pour le 2-1; reprise ratée de Sakina Karchaoui avant la pause. Au retour des vestiaires, c’est une nouvelle fois l’Espagne qui ouvre les hostilités avec une superbe reprise de Lucia Garcia à la 60e minute. Kadidiatou Diani parvient à réduire le score 11 minutes plus tard, permettant à la France de remonter à 3-2.

Alors que les Bleues avaient été requinquées par ce deuxième but, une main de Kenza Dali dans sa surface provoque un penalty en faveur des Championnes du monde en titre. Le penalty est transformé par Mariona Caldentey entérine la victoire des siennes dès la 81e minute ; score final 4-2.

Du bon et du moins bon

Malgré le score qui est plus que révélateur sur l’inefficacité des Bleues aussi bien sur le plan offensif que défensif, le sélectionneur Laurent Bonadéi a tenu à relativiser : « Comme lors du premier rassemblement [en octobre], c’est toujours mitigé de finir sur une défaite. Il va falloir s’améliorer d’un point de vue tactique ». Des améliorations tactiques qui devraient également s’accompagner d’une meilleure gestion, car, à l’instar de l’Espagne privée de plusieurs joueuses-cadres (Jenni Hermoso, Alexia Putellas, Salma Paralluelo, Irene Paredes), l’ancien adjoint d’Hervé Renard a lui aussi dû composer sans la présence de certaines joueuses expérimentées, pour ne citer qu’Eugénie Le Sommer (touchée au genou).

De même, la sortie sur blessure d’Estelle Cascarino à la 84e minute n’arrange pas les frais du sélectionneur. Néanmoins, les joueuses sont loin d’être démoralisées et ont conscience du progrès qu’il leur reste à faire avant d’entamer la nouvelle année. « C’était trop facile pour elles en première période. Il y a des réajustements à faire. Ce sont des matchs où l’on doit apprendre. Il faut continuer à travailler », confirme la capitaine Wendie Renard.

Après 2 victoires et 2 défaites lors des 4 dernières rencontres amicales, la France doit réagir et trouver la bonne formule avant d’entamer la Ligue des Nations à partir de février 2025, puis l’Euro durant le mois de juillet 2025.

Continuer à lire...

Tendance