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Portrait de ces femmes entraîneuses qui militent pour la cause féminine

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Le sport féminin rime bien évidemment avec femmes sportives, mais aussi et surtout avec entraîneuses. Issues d’un parcours sportif bien rempli, en reconversion ou entraîneuse dès leurs débuts dans le sport, ces femmes modèles portent haut et fort les valeurs du sport au féminin dans l’univers impitoyable du sport. Donnant des ailes à une génération de sportives talentueuses, découvrez le portrait de deux de ces entraîneuses engagées : l’ancienne tenniswoman Amélie Mauresmo et l’ancienne joueuse de soccer Sylvie Béliveau.

Amélie Mauresmo : le tennis dans le sang

Labellisée Femme puissante par Léa Salamé, Amélie Mauresmo est la tenniswoman chouchou des français qui est aujourd’hui à la tête de l’institution phare de son sport : Rolland Garros. Avec deux titres du Grand Chelem, ancienne capitaine de l’équipe masculine de la Coupe Davis, entraîneuse et ancienne numéro un mondiale, Amélie Mauresmo souhaite faire bouger les lignes en normalisant le fait qu’une femme puisse accéder à des postes de responsabilité dans le sport.

Ayant coaché l’écossais Andy Murray, la française s’est félicitée de cette nomination qu’elle décrit comme un « challenge professionnel ». Néanmoins, l’ombre du machisme dans le tennis n’étant jamais loin, elle déplore la situation de l’époque sur le plateau de C à Vous en 2022 : « C’était très violent parce qu’avant même d’avoir commencé, je n’étais pas à ma place. Il y avait des critiques alors que j’ai eu une super collaboration avec lui. Le côté sceptique, macho à l’époque, de ce circuit masculin, c’était vraiment très compliqué ». Face à une discipline où le machisme reste ambiant, Amélie Mauresmo porte aujourd’hui haut et fort l’étendard de la cause féminine pour que le terme « première femme à » ne soit plus utilisé.

Sylvie Béliveau : une place pour les femmes dans le sport

Ayant milité tout au long de sa carrière d’entraîneuse pur ouvrir les portes du sport aux femmes, Sylvie Béliveau est la porte-parole de la cause des femmes au Canada. Joueuse de soccer puis entraîneuse de clubs, coach universitaire et entraîneuse de niveau provincial, l’entraîneuse arrive alors dans un monde sportif dominé par des standards principalement adressés aux hommes.

Nommée par la suite au sein de l’association canadienne de soccer, elle s’exprime : « Tout au long de mon parcours, j’ai reçu des appuis, souligne-t-elle. Le seul fait qu’une femme soit présente sur les tables de discussion par exemple au sein de l’Association canadienne de soccer a contribué à faire changer les mentalités ».

 Elle est par la suite nommée instructrice pour la FIFA, un rôle technique qui va lui permettre de changer la donne en documentant le sport féminin et en changeant les mentalités. Militant sans cesse pour le sport féminin, elle s’enchante de constater l’intérêt grandissant des filles/femmes pour le sport de haut niveau et pour des postes de leadership dans le sport (arbitres, entraîneuses, dirigeantes d’équipe, etc.).

Pour marquer l’histoire, Sylvie Béliveau créé d’ailleurs l’association Egale Action, une association œuvrant pour « rendre le système sportif québécois équitable ET égalitaire à l’égard des filles et des femmes et soutenir ces dernières dans le développement de leur plein potentiel. »

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Foot Ball : Estelle Cascarino, gravement blessée face à l’Espagne

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C’était l’autre mauvaise nouvelle de la dernière journée de préparation pour l’équipe féminine de football de France. En plus de concéder une autre défaite face à l’Espagne 4-2, les Bleues doivent désormais composer sans Estelle Cascarino, qui voit sa saison 2024-2025 terminée. En cause, sa blessure au genou qui l’avait contraint à sortir lors dudit match amical face aux Espagnoles. Gros coup dur pour Laurent Bonadei qui venait à peine de récupérer dans ses rangs Wendie Renard.

Rupture des ligaments croisés antérieurs

Ces quelques mots sont le cauchemar de tout footballeur et footballeuse, car très souvent, ils s’accompagnent d’une longue période de convalescence et de rééducation. C’est pourtant ce qui est malheureusement arrivé à Estelle Cascarino, défenseuse centrale de l’équipe de France et de la Juventus de Turin. Durant le dernier match de préparation des Bleues ce 3 décembre face à l’Espagne, la sœur jumelle de Delphine Cascarino était sortie sur blessure, touchée au genou gauche.

Si les premiers diagnostics n’ont révélé rien de grave, les derniers examens médicaux confirment donc le plus grave : rupture du ligament croisé antérieur gauche. Elle a dû être opérée à Lyon – à la clinique privée Jean-Mermoz par le docteur Bertrand Sonnery-Cottet-, et ne devrait pas revenir sur les terrains de football avant 1 an. Une absence douloureuse pour la France qui peine à trouver des solutions en défense cette saison.

Estelle pourrait manquer l’Euro

Avec cette annonce sur la gravité de sa blessure au genou gauche et sa mise en convalescence, Estelle Cascarino devrait donc manque les prochains grands rendez-vous de l’équipe de France, à commencer par la Ligue des Nations qui revient en début d’année 2025. Le plus dur reste son incertitude quant à sa participation à la prochaine Coupe d’Europe de Football qui se tiendra le mois de juillet 2025 en Suisse.

Son expérience et son implication dans le jeu défensif des Bleues seront des atouts en moins pour Laurent Bonadéi qui devra donc trouver des solutions pour renforcer la défense centrale de l’équipe de France –et l’ensemble de la défense tout court-. Un casse-tête que le sélectionneur des Bleues partage avec son homologue italien Massimiliano Canzi, qui est en charge de l’équipe féminine de la Juventus de Turin. Estelle Cascarino était devenue depuis quelque temps le cœur même de la défense turinoise, et son absence devrait compliquer la tâche des joueuses du club italien, actuellement en tête du championnat Serie A Women.

D’autant qu’un grand match attend ce jeudi 12 décembre les Italiennes, qui devront affronter en déplacement les Allemandes du FC Bayern Munich, pour le compte de la cinquième journée de la Ligue des Champions féminins 2024/2025.

Dans son malheur, Estelle Cascarino a bénéficié d’un soutien unanime, aussi bien de la part de ses coéquipières en sélection qu’en club. Par ailleurs, la veille de son opération, le club turinois a montré son soutien à la Tricolore en affichant son maillot durant la photo pré-match, avant de remporter la victoire 3-2 face à la Lazio. En espérant que ce scénario se répète en faveur des Bleues qui devront entrer dans le vif du sujet lors de la phase finale de la Ligue des Nations, en février prochain.

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Les classements complets des groupes du tour principal de l’Euro handball 2024

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L’Euro de Handball féminin va bientôt entrer dans sa phase finale. Les Bleues, toujours invaincues dans cette compétition en remportant 6 matchs sur 6 – y compris ceux du tour préliminaire-, ont l’occasion de poursuivre sa belle série en allant chercher une victoire face à la Hongrie, pays hôte et leader actuel du groupe I. Dans l’autre groupe II, la Norvège fait aussi sensation avec 4 victoires en autant de rencontres dans ce tour principal. Retrouvez actuellement les classements complets des groupes de cet Euro de handball féminin 2024.

La France deuxième du groupe I

À l’issue du tour préliminaire de cet Euro de handball féminin 2024, 12 nations se battent pour obtenir les places pour les demi-finales de la compétition. Ces 12 sélections ont par la suite été réparties en deux groupes de 6, avec dans le groupe I la France, la Hongrie (pays hôte), le Monténégro, la Suède, la Pologne et la Roumanie.

Dans le groupe II, on retrouve la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, la Slovénie, l’Allemagne et la Suisse. Rappelons que dans ce tour principal, seules les deux premières nations de chaque groupe se qualifieront directement pour les demi-finales de la compétition, tandis que celles ayant terminé à la troisième place s’affronteront pour un match de classement pour les 5e et 6e places. Après un marathon victorieux de 3 rencontres face à la Roumanie, le Monténégro et la Suède, la France occupe actuellement la deuxième place du groupe I. Une position défavorable, puisqu’en l’état des choses, les Bleues devraient affronter en demi-finale les Norvégiennes, championnes olympiques en titre et nonuples championnes d’Europe.

L’objectif est donc clair pour Sébastien Gardillou et ses joueuses : battre la Hongrie dans le dernier match de ce mardi 10 décembre pour récupérer la première place du groupe I et éviter ainsi un trop gros morceau à l’entame de ces phases finales.

Les classements dans les deux groupes

Ainsi donc, bien qu’à égalité de points avec la France après quatre matchs dans ce tour préliminaire, c’est bien la Hongrie qui occupe la première place du groupe I, grâce à un meilleur goal average : +31 pour la Hongrie, +30 pour la France. Derrière, le Monténégro semble bien partie pour finir la compétition à la troisième place avec ses 4 points, suivis de près par la Roumanie et la Suède, respectivement 4e et 5e avec 2 points chacun. En revanche, la Pologne est bon dernière avec 0 victoire et donc 0 point.

Dans le groupe II, ce sont les Championnes olympiques en titre les Norvégiennes qui mènent la danse avec 8 points, signant elles aussi un sans-faute avec 4 victoires en 4 rencontres. L’autre pays nordique qu’est le Danemark occupe provisoirement la seconde place, à égalité de points avec les Pays-Bas avec 6 points chacun. On retrouve ensuite la Slovénie et l’Allemagne, toutes deux à 2 points et respectivement 4e et 5e. Pour finir, tout comme la Pologne, la Suisse n’a toujours pas marqué de points dans ce tour principal et occupe la 6e et dernière place du groupe II.

Les derniers matchs du groupe I se joueront ce mardi 10 décembre, tandis que ceux du groupe II se tiennent ce mercredi 11 décembre.

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Euro handball Féminin : L’équipe de France  se qualifie pour les demi-finales

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Les Bleues sont en demi-finale de l’Euro de handball féminin 2024. Le remake de la demi-finale des JO de Paris 2024 opposant la France et la Suède a ainsi tourné en faveur de Sébastien Gardillou et son équipe, avec une victoire 31-27. Cette troisième victoire de suite dans le tour principal permet à l’équipe de France de sécuriser sa qualification pour les phases finales de la compétition. Retour sur la belle épopée en cours des Bleues dans ce Championnat d’Europe de handball féminin 2024.

La France bat la Suède

Après avoir réalisé une excellente entame dans le tour préliminaire de ce Championnat d’Europe de handball féminin 2024 (en s’imposant tour à tour 30-25 face à la Roumanie puis 31-23 face au Monténégro), la France signe une troisième victoire d’affiler. En effet, ce dimanche 8 décembre à Debrecen en Hongrie, les joueuses de Sébastien Gardillou ont remporté leur troisième match, cette fois au détriment de la Suède 31-27. Une performance qui leur permet de sécuriser leur place en demi-finale de la compétition, avant même d’affronter le pays hôte qu’est la Hongrie ce mardi 10 décembre.

Bien qu’un match nul aurait suffi, et que les premières minutes ont été laborieuses, la France a petit à petit dominé les débats, bien aidée par sa gardienne de but Laura Glauser et ses 10 arrêts. Estelle Nze Minko, Chloé Valentini et Lucie Granier entre autres ont participé à cette victoire de la France sur la Suède, signant au passage une très belle série de 6 victoires en autant de matchs depuis la phase du tour préliminaire.

Un dernier gros morceau à passer

Au-delà de cette très belle série en cours et de la solidité défensive et offensive durant ce match face à la Suède, la France enregistre une autre série qui montre la continuité et le niveau de sa sélection féminine de handball. Avec cette place acquise en demi-finale, les Bleues atteignent pour la cinquième fois d’affiler le dernier carré du Championnat d’Europe, après 2016, 2018, 2020 et 2022. « Tout le monde pense que c’est facile, car on est l’équipe de France, mais il y a beaucoup de chemin à parcourir avant tout ça », explique la demi-centre Tamara Horacek en interview post-match.

Et du chemin, il en reste encore pour les vice-championnes olympiques en titre. En effet, le dernier match des Bleues dans ce tour principal de l’Euro se fera face à la Hongrie, pays hôte de la compétition avec la Suisse. Les Hongroises ont, elles aussi, gagné leur place pour le dernier carré final en remportant 37-29 leur rencontre face à la Roumanie. Pour Sébastien Gardillou et ses joueuses, la victoire est primordiale afin d’obtenir la première place du groupe I, tenue actuellement par les Hongroises à égalité de points (8) avec les Françaises – mais les Hongroises ont un léger avantage grâce à la différence de but (+31 pour la Hongrie, +30 pour la France)-.

Si la France parvient à s’emparer de cette première place, elle pourrait ainsi s’éviter la Norvège, nonuple championne d’Europe et Championne olympique en titre, dès les demi-finales de la compétition. Rendez-vous donc ce mardi pour la lutte entre la Hongrie et la France dans ce groupe I de ce tour principal du Championnat d’Europe de handball féminin.

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