Actuelle détentrice du record de matches disputés en Coupe du monde avec la France, Eugénie Le Sommer a notamment marqué un doublé lors du match face au Maroc. Elle s’est exprimée sur différents sujets, comme son retour, découvrez certaines de ses déclarations.
Après deux ans d’absence, Eugénie Le Sommer a fait son retour en Équipe de France et a été convoquée par Hervé Renard pour jouer cette Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Un choix qui s’annonce payant, puisqu’elle a notamment marqué un doublé lors du dernier match. Pour la FFF.fr, elle s’est livré contenant son retour et d’autres choses encore.
Ce record de présence en Coupe du Monde avec les Bleues :
« Je ne le savais pas ! C’est beaucoup, c’est beau. Pour moi, c’était un rêve de disputer un jour une Coupe du monde, alors pouvoir jouer ma 4ème, c’est énorme. Je n’ai pas de mots mais ce n’est pas le tout de la disputer, j’ai envie qu’on aille loin et qu’on vive quelque chose de beau. Ce nombre de matches est une fierté. Je sais ce que cela peut représenter pour une footballeuse. Beaucoup de joueuses aimeraient en jouer ne serait-ce qu’un. On est peu nombreuses à avoir cette chance et je vais essayer de donner mon maximum. »
Ce Mondial est-il un rêve ?
« Oui, c’est sûr ! Il a fallu que je me remette dedans car ce n’était quasiment plus un objectif pour moi. À force de ne plus voir mon nom dans la liste, j’avais pris un peu de distance avec l’Équipe de France. J’ai dû tout de suite me reconditionner et aujourd’hui, oui, je peux dire que c’est presque un rêve de disputer cette Coupe du monde. Elle était présente au fond de moi cette envie de retourner en sélection mais je n’avais pas les cartes en mains. Même si je donnais tout ce que je pouvais sur le terrain, les choix étaient faits ensuite. Je suis très contente d’être ici et de reporter le maillot bleu. »
Des changements effectués après son retour en avril ?
« Ce n’est pas l’exigence car même quand je n’étais pas en sélection, je donnais le meilleur de moi-même afin d’être la plus performante possible. C’est juste de rebasculer dans les objectifs Équipe de France qui ne faisaient plus partie de mon quotidien. À partir du moment où le sélectionneur m’a rappelée, je me suis dit : »Il y a la Coupe du monde ». C’était donc un travail mental avec aussi une prise d’informations importante car je ne connaissais pas tous les groupes ni les équipes qualifiées… Enfin, il y a eu un aspect organisationnel à prendre en compte car ce n’était pas l’été que j’avais prévu ! Même si je sais que le football va très vite et que c’était dans un petit coin de ma tête, c’était très, très loin et c’est redevenu très, très proche. »
Une Coupe du Monde à l’autre bout du monde qui rappelle celle au Canada ?
« C’est pour cela que c’était encore plus dur de se projeter car le pays est tellement loin de la France, avec un long voyage et un décalage horaire important. C’est la beauté du football d’aller jouer dans des endroits où tu n’aurais peut-être jamais mis les pieds. Je découvre un nouveau pays et je pense que ça va être une belle Coupe du monde. L’Australie veut que ce soit une fête, comme nous en 2019, du monde est attendu dans les stades et des records d’affluence et d’audience vont tomber. Le pays se donne les moyens de vivre un très bel évènement. »
Déclarations et photos via FFF.fr.
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