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Stéphanie Frappart et son associée évoquent la Coupe du Monde, qui s’annonce unique

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Stéphanie Frappart et son associée Manuela Nicolosi seront présentes pour la Coupe du Monde 2023 de football féminin, qui débute ce jeudi 20 juillet. Les deux arbitres se sont exprimés concernant cette compétition pour fff.fr. Découvrez certains de leurs propos.

 

Les paroles de Stéphanie Frappart, qui s’attend à un Mondial unique :

Ses bons souvenirs des dernières grandes compétitions :

« Je garde un très bon souvenir de la précédente, déjà parce que c’était en France et avec ce beau final à Lyon. On a assisté à un bel essor du football féminin entre 2015 et 2019, on peut s’attendre à encore plus de jeu, d’intensité et d’émotions pour 2023. C’est une saison chargée pour moi, comme beaucoup des précédentes. Depuis 2020, j’ai enchaîné avec l’Euro (masculin 2021), les JO à Tokyo, l’Euro l’année dernière… Mes étés sont consacrés aux grandes compétitions mais, franchement, on a hâte d’être à celle-ci. »

 

Comment bien se préparer pour un Mondial ?

« C’est toute une organisation. Il faut à la fois se connaître, bien écouter son corps et tout planifier. Je suis davantage dans l’anticipation que dans la réaction donc, j’essaie de planifier tout cela pour être dans les meilleures conditions. »

 

L’expérience accumulée va les aider :

« On l’a déjà vécu à l’Euro. C’est bien parce que cela met plus de confiance, de cohésion et d’osmose dans l’équipe. Mais le défi est d’être performantes, donc de savoir se dire les choses, quand cela va et quand cela ne va pas pour qu’ensuite, on puisse être compétitives puisque les gens nous attendent de ce côté-là. C’est une nouvelle expérience au niveau d’un Mondial, du vivre ensemble aussi à mettre en place. Quand on est un peu le chef de l’équipe, il faut manager tout cela, gérer les coups de moins bien ou de mieux à certains moments. Passer cinquante jours à l’étranger, ce n’est pas forcément facile quand il s’agit de votre première compétition. Avec l’expérience de l’Angleterre, où cela s’était bien passé, on n’a aucun doute là-dessus. »

 

Son rôle de direction de l’arbitrage :

« Je suis directrice déléguée à l’arbitrage féminin à mi-temps, pour garder ma partie arbitre sur le terrain. Mon rôle est à la fois le développement et la promotion de l’arbitrage mais aussi la structuration d’un secteur qui commence à être semi-professionnel. Mon objectif est de bien le structurer pour accompagner et mettre les arbitres féminines dans les meilleures conditions afin qu’elles soient performantes sur les terrains. Il y a de plus en plus de moyens et d’investissements réalisés par la Fédération et on va se retrouver avec des arbitres de plus en plus performantes parce que l’on va les accompagner au mieux. Je partage depuis longtemps mon expérience, je fais en sorte de les aider, d’analyser leurs matches et de les accompagner. Cela m’aide aussi de mon côté à prendre un peu plus de confiance et d’assurance. Il est important de transmettre. »

 

Les paroles de Manuela Nicolosi, son associée depuis 8 ans :

Sa convocation pour cette Coupe du Monde :

« J’ai été très heureuse de cette convocation pour une troisième Coupe du monde. Déjà en faire une, puis deux et maintenant trois… J’ai la fierté de représenter encore une fois la France dans la plus grosse compétition féminine au monde et en plus, cette année, on sera en trio de Françaises et c’est encore plus beau. On a fait l’Euro ensemble, deux matches de Ligue 1 et on se connaît bien, on a confiance. On a appris à se connaître et avec Stéphanie, cela fait maintenant huit ans que l’on pratique ensemble. C’est un peu moins avec Élodie mais elle entre dans une équipe soudée et ce seront juste des ajustements à effectuer. Avoir arbitré plusieurs matches internationaux rend la communication précise et très simple, parce qu’elle doit arriver immédiatement et au service de Stéphanie et du jeu. »

 

Stéphanie Frappart est restée humble :

« J’ai vécu son évolution. On a fait une première Coupe du monde, la Supercoupe d’Europe… On a vécu ensemble des joies uniques et on est très unies. Je l’apprécie énormément, elle est restée très humble et accessible en dépit de tout son parcours. On a aussi fait cette année un match de Coupe de France au Puy-en-Velay alors qu’elle venait de rentrer de la Coupe du monde au Qatar, avec toujours le même esprit. J’adore arbitrer avec elle, on a des relations d’amitié et de confiance réciproques qui ont grandi au fur et à mesure des années. »

 

L’objectif est d’avoir davantage d’arbitres femmes :

« On reste toujours très peu aujourd’hui, seulement trois au niveau pro en France et dans plusieurs pays, mais c’est devenu beaucoup plus commun qu’avant. Quand on voit une fille arriver pour arbitrer sur un terrain, on ne lui pose pas les questions que l’on me posait quand j’ai commencé : ‘‘Mais c’est vous l’arbitre ? Qu’est-ce que vous faites ici ?’’ C’est pour cela que je suis heureuse parce qu’avec Stéphanie, on a pu ouvrir les portes aux autres filles. Maintenant, tout le monde dit : ‘‘Ouais, ce sont des filles qui arbitrent mais on en a en Ligue 1, en Ligue 2, en Ligue des champions, donc ok’’. C’est devenu beaucoup plus normal. J’espère qu’il y en aura de plus en plus, c’est aussi notre objectif de continuer. Cela revient à quoi de faire une troisième Coupe du monde ? Eh bien justement, de démontrer aux filles que c’est un métier passionnant – on a bien sûr beaucoup de passion – qu’elles peuvent faire. »

 

 

Photo et déclarations via fff.fr.

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Cette joueuse emblématique du PSG est de retour mais en tant qu’assistante technique

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Le Paris Saint-Germain a officialisé toute à l’heure le retour de Shirley Cruz , une joueuse emblématique du club, qui a joué dans la capitale entre 2012 et 2018. Elle intègre aujourd’hui le staff technique.

 

Shirley Cruz fait son grand retour au Paris-Saint Germain ! Elle a porté le maillot de ce club de 2012 à 2018 et a disputé 131 matchs et marqué 31 buts. C’est en tant qu’assistance technique dans le staff de la section féminine qu’elle évoluera désormais. Le PSG l’a annoncé toute à l’heure dans un communiqué officiel.

« Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer le retour de Shirley Cruz au sein du club parisien. La Costaricienne intègre le staff de la section féminine en tant qu’assistante technique.

Après avoir porté le maillot Rouge & Bleu entre 2012 et 2018, Shirley Cruz s’engage avec le club de la capitale et devient assistante technique de l’équipe professionnelle féminine. En six saisons avec le Paris Saint-Germain, l’ancienne milieu de terrain a disputé 131 matchs et marqué 31 buts, participant à deux finales de Coupe de France (2014, 2017) ainsi qu’à deux finales de Ligue des Champions (2015, 2017). Ancienne joueuse emblématique du Club, elle apportera son savoir-faire tactique et son expérience afin de renforcer le staff de Jocelyn Prêcheur. »

Ses déclarations :

Son retour au PSG :

« Angelo (Castellazzi), Sabrina (Delannoy) et Jocelyn (Prêcheur) m’ont donné leur confiance pour que je puisse faire partie du projet du Paris Saint-Germain et c’est une chance. Je connais la D1 Arkema et j’ai fais une grande partie de ma carrière en France. Je suis contente de revenir et d’aider le club. Je veux aussi aider Joceyn pour que l’on puisse atteindre les objectifs fixés en début de saison. »

 

Après son départ, a t-elle continué à suivre les matchs ?

« Oui, j’ai regardé beaucoup de matches. La France m’a beaucoup donné et m’a beaucoup appris, donc c’est aussi pour ça que je suis revenue, avec la volonté de rendre ce que Paris ou même Lyon m’ont apporté. Ces deux clubs m’ont fait grandir en tant que footballeuse de haut niveau. J’ai aussi beaucoup regardé de matches d’UEFA Women’s Champions League. Je vois que la section féminine est entrain de se développer petit à petit, avec Sabrina et Angelo qui mettent des choses en place. J’espère aussi pouvoir apporter un maximum d’outils aux plus jeunes, pour qu’elles puissent atteindre le haut niveau. »

 

Son nouveau rôle :

« J’aurais un rôle de relais, que ce soit avec l’équipe principale mais aussi avec les jeunes. Je pense pouvoir apporter mon expérience, avec tout ce que j’ai vécu notamment en France. Je vais donner mais je vais aussi apprendre, en étant avec tout le staff. Parce que je suis aussi venue ici pour apprendre. Maintenant, il faudra mettre tout ça en place pour que la section féminine puisse atteindre ses objectifs. »

 

A t-elle déjà échangé avec le coach et le staff ?

« Oui, j’ai déjà parlé avec Jocelyn pendant longtemps. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’étais en Chine, lorsqu’il était entraîneur adjoint. Il a une méthodologie que j’aime bien, tout comme sa façon de jouer. C’est aussi pour ça que j’ai pris la décision de venir l’aider. »

 

Ses objectifs ?

« J’espère pouvoir apporter toute mon expérience et mon vécu, pouvoir transmettre ça aux plus jeunes. Je veux aussi aider les filles, parce que la D1 Arkema est un championnat difficile à gagner. J’espère que l’on va pouvoir gagner plein de titres. C’est une équipe jeune, donc il va falloir s’adapter parce que le football a évolué. C’est pour ça que j’espère pouvoir leur apporter des outils afin que les filles puissent donner le meilleur d’elles-mêmes. » (Déclarations et photo via PSG.fr).

 

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les Anglaises échouent à se qualifier pour les JO de Paris

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Alors que l’on connait actuellement les quatre nations qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminine 2023/2024, une équipe a brillé par son absence : l’Angleterre. L’équipe championne d’Europe en titre échoue à participer aux phases finales de la compétition, un échec lourd de conséquences puisqu’il prive les Lionesses d’une qualification pour les JO de Paris 2024.

Un baroud d’honneur

Ce mardi 5 décembre se jouait la dernière journée des phases de groupe de la Ligue des Nations. Dans le groupe A, l’Angleterre et les Pays-Bas étaient au coude à coude pour obtenir la première place du classement, signifiant une place pour le Final Four et une participation potentielle pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dans leurs matchs respectifs, les deux sélections ont tout donné et se sont imposés 4-0 face à la Belgique pour les Pays-Bas, et 6-0 face à l’Écosse pour l’Angleterre. Une performance magistrale pour les Anglaises…mais insuffisante. En effet, ce sont les Néerlandaises qui terminent en tête du groupe A, à la différence de buts favorable.

C’est le choc donc pour la sélection anglaise qui avait toutes ses chances de qualification pour les JO, mais qui rentrera bredouille de cette campagne de Ligue des Nations. L’Espagne (Championne du monde en titre), l’Allemagne et les Pays-Bas s’affronteront donc pour les deux derniers billets pour les JO lors du Fina Four qui se déroulera en février 2024.

Une qualification acquise jusque dans le temps additionnel

La qualification pour le Final Four était pourtant à portée de main pour l’équipe entraînée par Sarina Wiegman. L’équipe championne d’Europe en titre et vice-championne du monde avait bien mis toutes les chances de son côté en allant chercher une victoire écrasante face aux voisines écossaises.

Une large victoire nécessaire puisqu’étant à égalité de points avec les Pays-Bas, les Lionesses devaient marquer au minimum trois buts de plus que les Oranje. Objectif atteint avec une victoire 6-0, alors que les Néerlandaises allaient finir la rencontre face à la Belgique sur le score de 2-0. L’Angleterre était alors virtuellement en tête du groupe A, et était qualifiée pour le Final Four.

C’était sans compter le doublé inscrit par la Lyonnaise Damaris Egurrola dans le temps additionnel 90+1’ et 90+5’. L’espoir s’effondre donc pour Lauren James (auteure elle aussi d’un doublé à la 38e et 39e minute) et ses coéquipières qui ratent de peu une opportunité d’aller chercher une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Pas d’équipes britanniques aux JO

Avec cette non-qualification de l’Angleterre pour le Final Four dans la Ligue des Nations féminine, il n’y a plus de représentant du Royaume-Uni pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. En effet, malgré une qualification en demi-finale de l’Euro Espoir 2023, les jeunes joueurs anglais ne sont pas éligibles au tournoi masculin de football des JO. Par ailleurs, les trois places européennes pour le tournoi sont déjà toutes prises : Espagne, Israël et Ukraine. Les sélections françaises sont quant à elles automatiquement qualifiées étant donné que la France est le pays organisateur des Jeux Olympiques.

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Dossier

Le final four de la Ligue des nations

sport féminin

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On connait maintenant les équipes qualifiées pour le Final Four de la Ligue des Nations féminines 2023. La France est la première qualifiée après sa victoire 3-0 face à l’Autriche, avant de confirmer son invincibilité en remportant son dernier match 1-0 face au Portugal, ce mardi 5 décembre. Les autres sélections qualifiées sont l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne. Les demi-finales de la Ligue des Nations féminines se tiendront les 21 et 22 février 2024. Retour sur la dernière journée de qualification pour le Final Four de la Ligue des nations féminines.

Qualification (presque) facile pour la France et l’Espagne

Dans cette course au Final Four, places qualificatives aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024, deux nations sont sorties du lot : la France et l’Espagne. La France abordait son dernier match avec prudence et en mode gestion, avec les forfaits de précaution de Marie-Antoinette Katoto (à peine de retour en sélection nationale) et de Kadidiatou Diani. Un choix sans incidence pour l’équipe menée par Hervé Renard -déjà qualifiée grâce à sa précédente victoire 3-0 face à l’Autriche-, puisqu’elle remporte le match 1-0 face au Portugal, signant ainsi une phase de groupe sans défaite : 5 victoires, 1 nul et 16 points.

L’Espagne, championne du monde en titre, n’est pas en reste, et se qualifie aussi pour le Final Four. Le bilan est quasiment le même pour la Roja, avec 5 victoires pour une seule défaite et un total de 15 points. L’Espagne a pratiquement dominé son groupe en inscrivant 23 buts, pour 9 buts encaissés seulement. Les Championnes du monde filent donc vers une nouvelle occasion de remporter un trophée.

Les Pays-Bas et l’Allemagne au forceps

La dernière journée a été plus mouvementée chez les deux autres qualifiées, à savoir l’Allemagne et les Pays-Bas. Les doubles championnes du monde allemandes n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul face au Pays de Galles durant la dernière journée de la phase de groupe en Ligue des Nations féminine. Toutefois, ce point du nul a permis à la DFB Frauenteam de prendre la tête du groupe C, devançant le Danemark qui a perdu à la surprise générale face à l’Islande 1-0. L’équation était encore plus compliquée pour les Pays-Bas, qui s’en sortent de justesse malgré un bilan de 5 victoires et 1 défaite en phase de groupe.

En effet, à la fin de la sixième journée, les Néerlandaises se sont imposées 4-0 face à la Belgique, tandis que les Anglaises ont tout simplement écrasé leurs voisines écossaises 6-0. Avec 12 points de chaque côté, tout s’est joué à la différence de but favorable aux Oranje Leeuwinnen (Lionnes orange), qui valident ainsi leur ticket pour le Final Four de la Ligue des Nations.

Énorme désillusion pour l’Angleterre

C’est la douche froide donc pour l’Angleterre qui n’est pas arrivée à se qualifier pour le Final Four de la Ligue des Nations. La défaite 2-1 face aux Pays-Bas lors de la deuxième journée, suivie de celle 3-2 face à la Belgique lors de la quatrième journée de la phase de groupe ont scellé la non-qualification des Lionesses pour les phases finales de la compétition.

Pire, l’équipe entraînée par Sarina Wiegman perd la possibilité de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Une cruelle désillusion pour l’équipe championne d’Europe en titre qui rate une double opportunité d’ajouter un nouveau titre à son palmarès.

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