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Tennis US Open : les mêmes balles pour les Hommes et les Femmes,Une première depuis 1980,

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C’est une grande première dans l’histoire du tennis ! En effet, pour la première fois depuis l’année 1980, les hommes et les femmes jouent désormais avec les mêmes balles de tennis. Si cela peut sembler infime, il s’agit d’un grand pas dans la parité hommes-femmes dans le monde du tennis.

D’ailleurs, le tournoi de l’US Open se veut être un précurseur dans l’égalité des sexes dans le tennis car cette année, l’organisation fêtera les 50ans de l’égalité des gains entre les joueurs et les joueuses. Tour d’horizon sur cette décision prise avant le coup d’envoi de ce grand chelem New-Yorkais.

Une différence de contrôle et de ressenti

Si l’US Open a fait de l’égalité hommes-femmes un de ses principes fondateurs, notamment au niveau du prize money, les trois autres tournois majeurs (Open d’Australie, Wimbledon et Rolland Garros) ont adopté depuis longtemps les mêmes balles pour hommes et femmes. Les spectateurs de l’US Open n’ont sans doute jamais remarqué la différence entre les balles utilisées par les joueurs et les joueuses de tennis lors des matchs du Grand Chelem américain. Pourtant, il y a bel et bien une différence.

Les balles utilisées par les hommes étaient toujours des Wilson Regular Duty, des balles apparemment similaires à celles utilisées par les femmes mais dont la différence se jouait au niveau du ressenti et de la jouabilité. En effet, les balles utilisées par les femmes, plus légères, étaient qualifiées de trop volatiles et difficiles à contrôler par les joueuses qui s’en sont plaintes à plusieurs reprises.

La numéro un mondiale Iga Swiatek a d’ailleurs déclaré : “Le fait est que les balles sont plus légères. Elles volent complètement. Nous avons des jeux vraiment puissants en ce moment. Ce n’est pas comme il y a 10 ans où les filles, sauf Serena (Williams), jouaient plus lentement. Maintenant, nous jouons avec de la puissance. Mais avec ces balles, nous faisons plus d’erreurs, c’est sûr. Donc je ne pense pas que ce soit vraiment agréable à regarder visuellement. Je ne sais pas pourquoi elles sont différentes de celles des hommes.” Paula Badosa, numéro 4 mondiale, s’est également indigné devant la nature légère et difficile à contrôler des balles réservées aux femmes lors des éditions précédentes.

La même balle « US Open Extra Duty » pour les hommes et les femmes

Après de nombreuses plaintes sur la nature des balles, l’US Open a finalement opté pour la même balle pour les hommes et les femmes. Baptisée « US Open Extra Duty », cette balle est actuellement en période d’essai selon Stacey Allaster, directrice de l’US Open.

Cette dernière d’expliquer : « En ce moment, c’est une période d’essai, la WTA sonde les joueuses. La Wilson Duty Extra a d’ailleurs été utilisée à Montréal et à Cincinnati. Elle nous donnera son feed-back à la fin du tournoi, et nous verrons alors si l’on continue ou si on revient aux anciennes balles. Au bout du compte, la décision revient à 100% aux joueuses et c’est très bien comme ça. » Les joueuses, de leur côté, semblent apprécier cette décision.

Iga Swiatek a ainsi déclaré : « J’ai l’impression que c’est plus logique de jouer avec cette balle parce qu’elle est plus durable que la précédente, qui était plutôt conçue pour la terre battue. En tout cas, celle-ci semble plus facile à contrôler. Mais ce n’est que mon avis. »

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Baiser forcé : l’ancien sélectionneur espagnol Jorge Vilda inculpé

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L’affaire Rubiales, en référence à l’ancien président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales qui a fait scandale lors de la dernière Coupe du Monde féminine 2023, prend un nouveau tournant.

En effet, l’ancien sélectionneur de l’équipe féminine Jorge Vilda a été inculpé de coercition par le magistrat en charge de l’affaire, pour avoir notamment fait pression sur l’entourage de la joueuse victime du baiser forcé Jenni Hermoso. Une inculpation qui survient deux jours après l’audition au tribunal du frère et d’une amie de la joueuse espagnole.

Jorge Vilda aurait fait pression sur la famille Hermoso

Pour comprendre pourquoi l’ancien sélectionneur de la Roja a été inculpé par le juge, il faut remonter le fil des événements. Lors de la finale de la Coupe du Monde féminine de football, remportée par l’Espagne, l’ancien président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales avait embrassé sur la bouche la joueuse Jenni Hermoso. Un geste qui a fait scandale, mais ce dernier répétait qu’il y a eu consentement de la part de la numéro 10 espagnole.

Alors que les joueuses se sont mises en grève, leur coach Jorge Vilda aurait alors fait pression sur la famille et les proches de Jenni Hermoso pour qu’elle admette le « consentement », et ainsi sauver la tête de Luis Rubiales dont il est proche. Après plusieurs jours de scandales, Luis Rubiales démissionne de son poste, tandis que Jorge Vilda est lui limogé par la Fédération espagnole, car plusieurs fois critiqué par ses joueuses. Plus tard, le frère de Jenni Hermoso est alors convoqué au tribunal, il explique alors avoir subi des pressions de la part de Vilda.

Des propos qui viennent renforcer ceux de sa sœur qui, au moment de déposer plainte pour agression sexuelle contre Luis Rubiales, avait indiqué « qu’elle et son entourage immédiat (avaient) subi des pressions constantes et répétées de la part de Luis Rubiales et de son entourage professionnel pour justifier et approuver les faits ». Dans cet entourage professionnel, deux autres personnalités du football espagnol ont donc été inculpées par le magistrat : Albert Luque, directeur de la sélection masculine de football, et Rubén Rivera, responsable marketing de la Fédération espagnole.

Trois autres joueuses auditionnées lundi prochain

Luis Rubiales a quant à lui toujours affirmé que le baiser avec Jenni Hermoso était consenti. Toutefois, il a démissionné de son poste le 10 septembre, et a été auditionné devant le tribunal madrilène cinq jours plus tard. À l’issue de cette première audition, le juge l’a interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 m. Lundi prochain, le magistrat en charge de l’affaire recevra la double Ballon d’Or Alexia Putellas, aux côtés de deux de ses coéquipières : Irene Paredes et Misa Rodriguez.

Elles seront entendues en tant que témoins dans cette affaire ultra-médiatisée, aussi bien en Espagne que partout ailleurs en Europe. Rappelons aussi que l’Espagne est déjà engagée dans la Ligue des Nations féminines, et devra lutter pour valider sa première place dans son groupe, et s’assurer de participer aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024.

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Ligue des nations féminines : France – Autriche

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Le football féminin continue avec la Ligue des Nations. Pour leur entrée en lice dans cette compétition, Eugénie Le Sommer et ses coéquipières se sont imposées face au Portugal, sur le score de 2 buts à 0. Une belle entame de compétition pour les Bleues qui veulent rebondir après l’échec de la campagne mondiale en Océanie, en juillet et en août dernier.

Pour la deuxième journée des phases de groupe, l’équipe de France féminine de football devra se défaire de l’Autriche. Si la France s’impose, elle confortera sa place de leader dans son groupe 2. Voici toutes les infos à savoir pour suivre ce prochain rendez-vous pour l’équipe de France féminine de football.

Rendez-vous à Vienne ce 26 septembre

C’est ce mardi 26 septembre à 18h30 environ que la France affrontera l’Autriche pour le compte de la deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue des Nations féminines. Ce match compte beaucoup pour la France, puisqu’en cas de victoire, elle s’assurerait déjà une place pour les phases finales de la compétition.

De plus, une seconde victoire en Ligue des Nations permettrait aux filles dirigées par Hervé Renard de gagner en confiance pour entamer plus sereinement la suite de la compétition. Le technicien français peut compter sur un effectif presque au complet pour poursuivre cette compétition, avec les retours de Griedge Mbock Bathy Nka, Julie Dufour et d’Amandine Henry.

Seule ombre au tableau, l’absence de plusieurs joueuses (Kenza Dali, Maëlle Lakrar…), dont Grace Geyoro qui a été touchée à la cheville durant le premier match face au Portugal. Toutefois, la Fédération française de football a indiqué dans un communiqué que les examens médicaux sont rassurants pour Grace Geyoro, mais doit quitter le groupe pour suivre des soins adaptés. La composition probable de ce match contre l’Autriche se présente comme suit :

  • Gardienne de but : Pauline Peyraud-Magnin
  • Défenseuse : Élisa De Almeida, Ève Périsset, Wendie Renard, Sakina Karchaoui, Salma Bacha
  • Milieu de terrain : Amandine Henry, Oriane Jean-François, Sandie Toletti
  • Attaquante : Eugénie Le Sommer, Kadidiatou Diani

Une revanche pour l’Autriche

De leurs côtés, les Autrichiennes ont entamé la compétition par un match nul face à la Norvège, sur le score de 1 but partout. Un bon résultat pour les filles entraînées par Irène Fuhrmann qui termine deuxième du groupe 2, malgré qu’elles aient été menées durant la majeure partie de la rencontre.

En cas de victoire, l’Autriche pourrait prendre la tête de son groupe, relançant complètement les chances pour toutes les équipes dans la quête du ticket pour les phases finales de la Ligue des Nations. Si cela ne suffisait pas pour motiver les Autrichiennes, elles peuvent voir ce match comme une opportunité de revanche face à la France, qui l’avait battu sur le score de 3-0 en 2020, lors des phases de qualifications pour l’Euro féminin 2022.

Concernant la composition probable de l’Autriche, voici les noms qui pourraient être alignés sur le terrain de la Generali Arena :

  • Gardienne de but : Manuela Zinsberg
  • Défenseuse : Marina Georgieva, Celina Degen, Virginia Kirchberger, Katharina Naschenweng
  • Milieu de terrain : Sarah Puntigam, Sarah Zadrazil, Barbara Dunst, Laura Feiersinger
  • Attaquante : Stefanie Enzinger, Nicole Billa

Le match opposant la France et l’Autriche sera à suivre en direct à 18h30 sur la chaîne France 4.

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Baiser forcé : L’Espagne remporte son match d’après face à la Suède et continue sa lutte

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Pour leur retour sur le terrain de football après la Coupe du Monde féminine de football, l’Espagne et la Suède se sont une nouvelle fois affrontées, cette fois dans le cadre de la Ligue des Nations. Comme durant le match de demi-finale de la Coupe du Monde, ce sont les Espagnoles qui sortent vainqueurs de la rencontre sur le score de 3 buts à 2.

Une victoire qui a mis du baume aux cœurs des joueuses, qui ne sont pas encore sorties de la polémique entourant l’ancien président de la Fédération Espagnole de football Luis Rubiales et de son baiser forcé sur la numéro 10 de la sélection Jenni Hermoso. Par ailleurs, les joueuses ont montré au début de la rencontre un message de solidarité montrant que leur lutte n’a pas encore pris fin.

SeAcabó : Our Fight is the global fight

C’est ce que l’on pouvait lire sur la banderole déployée par les joueuses de la Roja qui ont répondu à leurs appels en sélection. Ce match revêtait une importance particulière puisque la sélection espagnole avait pour « obligation » de joueur la Ligue des Nations, en vue d’une place qualificative pour les prochains Jeux Olympiques Paris 2024. Pourtant, les chances de voir l’équipe espagnole être alignée étaient minces, au vu des récents événements qui secouent la Fédération Espagnole de football et ses joueuses.

Malgré plusieurs annonces officielles des joueuses championnes du Monde 2023 de refuser de retourner en sélection si certains changements ne seraient pas effectués au sein de leur fédération, l’équipe a pu être formée et quelques-unes des grévistes ont démarré la rencontre face à la Suède. Afin de montrer leur union, ces dernières ont donc déployé une banderole sur laquelle on peut lire « Se Acabó », traduire par « C’est terminé ». En plus de cette banderole, la Ballon d’Or Alexia Putellas et ses coéquipières ont également levé le poing afin de mettre en valeur leurs bandages au poignet, signé avec les mêmes mots, avec le prénom Jenni ou bien son numéro 10.

Le message que les joueuses espagnoles ont transmis est alors : les agressions sexuelles, les inégalités entre homme et femme, c’est terminé ! Les joueuses suédoises ont montré leur soutien en prenant part et en s’alignant avec la sélection espagnole derrière leur banderole.

La Roja une nouvelle fois victorieuse

Après cette action, les 22 belligérantes se sont ensuite mises en place pour le début de la rencontre. Très vite, les Espagnoles prennent les choses en main, mais ce sont les Nordiques qui ouvrent la marque à la 23e minute de jeu, sur un corner marqué par Eriksson. Quinze minutes après, ce sont les Championnes du monde en titre qui trouvent le chemin des filets, suite à une faute de main de Musovic.

Au retour des vestiaires, même scénario : les Espagnoles dominent le match et se créer plusieurs occasions franches. Pourtant c’est à la 78e minute que la Roja finit par prendre l’avantage 2-1 grâce à Eva Navarro. Seulement quatre minutes plus tard, les Suédoises marquent à leur tour leur second but.  Il faudra un penalty sifflé à la toute dernière minute du temps additionnel pour que l’Espagne l’emporte 3-2. À la fin de la rencontre, Del Castillo s’est confié sur le résultat obtenu : « Nous avons montré que nous sommes une véritable équipe qui se bat jusqu’au bout. Je souhaite que les changements en cours se poursuivent et que tout se passe bien. » Pour la suite de la compétition, l’Espagne affrontera mardi prochain la Suisse.

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