Place à l’une des plus grandes compétitions de cette année 2023 : la coupe du monde de football féminin. Se tenant au mois de juillet prochain, cette compétition internationale verra s’affronter des équipes venant de 32 pays. Parmi ces pays se trouve bien évidemment l’équipe américaine, tenante du titre, ainsi que d’autres pays tels que la France, la Chine, La Nouvelle-Zélande ou l’Espagne. Tour d’horizon sur cette coupe du monde qui nous réservera bien des surprises.
Où se tiendra la coupe du monde 2023 ?
Après s’être tenue en France, la coupe du monde féminine 2023 se tiendra cette année dans deux pays hôtes : l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’une première puisque toutes les coupes du monde de football, toutes catégories confondues, se sont toujours déroulées dans un seul et même pays.
Pour expliquer ce fait, il faut revenir en 2020, année de sélection du pays qui accueillerait la coupe du monde 2023. S’il y avait au début 9 pays candidats en lice, il n’en resta plus que deux à l’approche du vote final, à savoir la Colombie et la Nouvelle-Zélande et l’Australie, ces deux derniers ayant déposé une candidature commune. C’est alors la candidature océano-asiatique qui remporte le vote, et la FIFA confie ainsi, pour la première fois de l’histoire du foot féminin, l’organisation de cette coupe du monde 2023 à deux confédérations.
D’ailleurs, le ballon de match de cette coupe du monde féminine rappelle les richesses naturelles des deux pays hôtes. Baptisé OCEAUNZ, ce ballon arbore un design rappelant les vagues emblématiques de l’Océanie, les plages de la région ainsi que les fameuses montagnes d’Aotearoa de la Nouvelle-Zélande.

Quand se tiendra la coupe du monde de football féminin 2023 ?
La neuvième édition de la coupe du monde de football féminin se tiendra cette année du 20 juillet au 20 août 2023.
Quelles équipes participeront à la coupe du monde de football féminin 2023 ?
Pendant un mois de compétition acharnée, les spectateurs verront s’affronter 32 équipes réparties dans les 8 groupes suivants :
Groupe A |
Nouvelle-Zélande
Philippines
Norvège
Suisse |
Groupe B |
Australie
Canada
Nigeria
Irlande |
Groupe C |
Japon
Espagne
Costa Rica
Zambie |
Groupe D |
Danemark
Angleterre
Chine
Haïti |
Groupe E |
États-Unis
Pays-Bas
Vietnam
Portugal |
Groupe F |
France
Brésil
Jamaïque
Panama |
Groupe G |
Argentine
Suède
Afrique du Sud
Italie |
Groupe H |
Allemagne
Colombie
Corée du Sud
Maroc |
Parmi les équipes participant à ce tournoi international, ce sont les Etats-Unis tenante du titre et le Brésil qui font office de favoris.

Dans quels stades se joueront les matchs de la coupe du monde 2023 ?
Retrouvez ci-après les stades dans lesquels se joueront les matchs de la prochaine coupe du monde de football féminin.
Australie |
Sydney :Accor Stadium
Sydney : Allianz Stadium
Adelaide: Hindmarsh Stadium
Brisbane: Suncorp Stadium
Perth: HBF Park
Melbourne: AAMI Park |
Nouvelle-Zélande |
Auckland : Eden Park
Hamilton : Waikato Stadium
Dunedin: Forsyth Barr Stadium
Wellington: Sky Stadium |
La finale de cette compétition d’envergure se tiendra quant à elle à l’Accor Stadium de Sydney.
Sur quelle chaîne regarder la coupe du monde féminine ?
Pour le moment, la coupe du monde féminine n’a pas de diffuseur officiel en France. Et pour cause, les offres des diffuseurs reçues par la FIFA sont « cent fois moins que ce qu’ils nous donnent pour la coupe du monde masculine », s’insurge Gianni Infantino, président de la FIFA.
En effet, ces diffuseurs offrant habituellement entre 100 et 200 millions de dollars pour les droits de diffusion de la coupe du monde masculine n’ont offert qu’entre 1 et 10 millions de dollars pour cette coupe du monde féminine, des offres inacceptables lorsqu’on sait que le quart de finale de la dernière coupe du monde féminine opposant les bleues aux Etats-Unis avait réuni plus de 10 millions de spectateurs rien que sur TF1. Si Canal+, TF1, W9 ou beIN Sport figurent parmi les diffuseurs potentiels en France, Gianni Infantino rappelle son engagement envers la valorisation du football féminin en ces termes : « Pour être très clair, il est de notre obligation morale et légale de ne pas sous-vendre la Coupe du monde féminine. […] Par conséquent, si les offres continuent à ne pas être équitables, nous serons contraints de ne pas diffuser la Coupe du monde féminine dans les pays européens du Big 5. »