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Coupe du Monde Féminine: “Il y aura bien une retransmission” rassure la ministre des Sports

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A deux mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine qui se tiendra en Australie et en Nouvelle-Zélande, aucun communiqué officiel ne vient toujours révéler les diffuseurs en France et en Europe. La ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, tient néanmoins à rassurer le public français en annonçant qu’il y aura bel et bien une retransmission des rencontres de cette Coupe du Monde Féminine.

« Il ne faut pas paniquer. Ça va venir »

C’est en ces termes que la ministre des Sports s’est exprimée pour rassurer les fans de football français qui peinent à cacher leur désarroi face à l’absence de diffuseur pour la Coupe du Monde Féminine. En effet, puisqu’aucun arrangement ne semble avoir été trouvé entre la FIFA et les diffuseurs, Amélie Oudéa-Castéra a pris les devants en tenant un discours positif.

Invitée dans « Questions Politiques », une émission co-diffusée sur France Inter, Le Monde et FranceInfo, elle affirme faire le nécessaire pour qu’une solution soit trouvée et assure : « Je prends l’engagement qu’il y aura bien une retransmission… Je pense qu’il ne faut pas paniquer, ça va venir, il y a encore un petit peu de temps. »  En relation avec les diffuseurs et avec la FIFA, Oudéa-Castéra se veut ainsi rassurante et précise dans la foulée que l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne sont également toujours dans la même impasse. 

Des difficultés structurelles et des horaires de diffusion peu avantageux

Lorsqu’on sait que la Coupe du Monde Féminine se tiendra en Australie et en Nouvelle-Zélande, on comprend vite que le problème se situe en partie au niveau du décalage horaire. Les horaires de diffusion qui en découlent ne sont pas forcément adaptés aux besoins des diffuseurs et des fans de football.

D’ailleurs, la Ministre des Sports de continuer : « Les horaires ne sont pas très propices, parce qu’il y aura des rencontres à 10 heures. Heureusement, il y a plusieurs matchs de l’équipe de France qui auront lieu à midi. ». Parmi ces matchs se trouvent les trois premières rencontres des Bleues en phase de poule, des matchs qui se joueront en Australie et qui seront ainsi diffusés à des horaires peu contraignants.

Oudéa-Castéra évoque également des « difficultés structurelles parce que c’est un dossier où la période de l’année, du 20 juillet au 20 août, n’est pas géniale. Elle a malheureusement été décalée par la Fifa, au nom de la Coupe du monde des clubs qui n’a pas eu lieu ».

Amélie Oudéa-Castéra : pour un compromis entre la FIFA et les diffuseurs

Pour trouver une solution, il est essentiel que les deux parties, à savoir la FIFA et les diffuseurs, trouvent un accord et se montrent coopératives selon Amélie Oudéa-Castéra. « Je pense que la Fifa aujourd’hui est trop gourmande, attend trop. Et je pense qu’il faut que nos diffuseurs, comme ils s’y sont engagés vis-à-vis de moi, y aillent en faveur du foot féminin et, sans doute, qu’ils relèvent un petit peu leur offre pour que chacun fasse une part du chemin, même si le chemin à faire par l’une et l’autre partie n’est probablement pas tout à fait équivalent ». « J’ai confiance dans les diffuseurs, j’ai échangé avec un certain nombre d’entre eux déjà » rajoute-t-elle.

Un compromis devrait ainsi être trouvé dans les jours à venir afin de permettre aux fans de foot de suivre le parcours des Bleues qualifiées d’Outsider pour la Coupe du Monde Féminine de Juillet prochain. 

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Caitlin Clark va devenir la basketteuse la mieux payée avant son premier match grâce à Nike

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Depuis la draft de la WNBA, Caitlin Clark est devenue la nouvelle star dans le monde du basketball professionnel féminin. Elle a notamment brillé durant sa carrière universitaire avec les Hawkeyes de l’Iowa, avec lesquelles la jeune meneuse de 22 ans est entrée dans l’histoire en devenant la meilleure marqueuse de la NCAA, homme et femme confondus. Une prestation qui n’est pas passée inaperçue du côté des équipementiers.

Caitlin Clark : le nouveau visage de la WNBA

Après avoir mené les Hawkeyes de l’Iowa à un titre NCAA la saison dernière, devenant au passage la meilleure marqueuse de l’histoire du basket universitaire américain, Caitlin Clark est devenue un symbole de la renaissance du basket féminin aux États-Unis. C’est donc sans surprise qu’elle est sélectionnée en première position de la dernière Draft de la WNBA, recrutée par le Fever d’Indiana.

Pourtant, sa sélection par le Fever d’Indiana a une fois encore mis en avant un sujet d’intérêt majeur qui touche le monde du sport professionnel féminin dans son ensemble : le gap salarial entre les hommes et les femmes. Et quel écart : Pour les quatre saisons à venir au sein du Fever d’Indiana, celle qui incarne désormais le nouveau visage de la WNBA touchera un salaire total de 338 056 dollars.

En comparaison, Victor Wembanyama a lui obtenu un contrat de 55 millions de dollars sur quatre ans également pour ses premiers pas en NBA avec les Spurs de San Antonio, soit 162 fois plus que Caitlin Clark. Un écart qui a fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux et dans les journaux sportifs, spécialement aux USA. L’arrivée de Nike dans la discussion a néanmoins changé la donne.

Un partenariat à 28 millions de dollars

Les férus de sport savent que les contrats de partenariat avec les équipementiers pèsent énormément dans la balance, lorsqu’il s’agit de revenu annuel des sportifs les plus célèbres. Caitlin Clark n’échappera pas à la règle, et c’est tant mieux ! Puisqu’elle incarnera la nouvelle génération de joueuse en WNBA, de nombreuses marques se sont bousculées à sa porte pour lui proposer des contrats de partenariats. Adidas, Puma et Under Armour ont tenté leur chance, mais c’est finalement le géant américain Nike qui a (encore) remporté la course et a signé la jeune meneuse pour un contrat de partenariat sur huit ans d’une valeur de 28 millions de dollars.

Avec cette somme, Caitlin Clarks devient la joueuse la mieux payée de l’histoire de la WNBA (avec un salaire de 3 millions de dollars annuel), à quelques semaines de ses premiers pas sur les parquets pros. À titre comparatif, le salaire le plus élevé en WNBA était jusque-là de 250 000 dollars par an.

Pour beaucoup, ce deal fait honneur au talent et au leadership de la joueuse originaire de l’Iowa. En détail, l’équipementier Nike serait en plein développement d’une ligne de sneaker estampillée « Caitlin Clarks », et qui sortira prochainement. Elle rejoindra ainsi d’autres stars de la WNBA qui ont leurs propres modèles de chaussures : Breanna Stewart, Candace Parker, Sabrina Ionescu, Elena Delle Donne.

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Tournoi des 6 nations féminin : un record d’audience attendu pour la finale France – Angleterre

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Ce samedi 27 avril 2024 se jouera la Finale du Tournoi des Six Nations féminin. À l’affiche : les deux grands favoris du tournoi, à savoir l’Angleterre (quintuple championne en titre) et la France. Le XV de France aura l’avantage du terrain, en accueillant le XV de la Rose à Bordeaux, au stade Chaban-Delmas, avec pour enjeu le sacre pour cette saison 2024.

Le Crunch en conclusion des Six Nations féminin 2024

Comme on pouvait s’y attendre, la dernière journée du Tournoi des Six Nations féminin 2024 déterminera qui sera le grand vainqueur de la compétition entre la France et l’Angleterre. Les deux nations ont fait un sans-faute tout au long des quatre premières journées, remportant chacune l’ensemble de leurs rencontres face à l’Irlande, l’Italie, l’Écosse et le Pays de Galles.

Le Crunch, ce face-à-face historique entre l’Angleterre et la France, désignera donc le prochain vainqueur du Tournoi des Six Nations. Les Red Roses peuvent-elles continuer à dominer l’Europe et signer un sixième sacre d’affilée ? Ou bien les Bleues auront-elles les épaules assez solides pour aller renverser l’Angleterre et soulever au passage un nouveau sacre tant attendu depuis 2018 ? Une chose est certaine, ce dernier match du Tournoi des Six Nations s’annonce chaud bouillant, et le public sera bel et bien au rendez-vous.

Un record d’affluence pourrait être signé

À l’instar du football féminin, le rugby féminin jouit actuellement d’une popularité croissante. Pour preuve, la Fédération française de rugby a annoncé mardi la vente de 22 000 billets pour la rencontre opposant la France et l’Angleterre à l’occasion de la Finale du Tournoi des Six Nations. Ces chiffres marquent un record d’affluence pour un match de rugby féminin joué en France, le record actuel date de la précédente édition des Six Nations.

A l’occasion du match entre la France et le Pays de Galles, 18 604 spectateurs se sont alors déplacés pour assister à ce match, remporté par le XV de France 39-14. Avec une capacité de 33 290 places, le Stade Chaban-Delmas de Bordeaux pourrait encore accueillir davantage de spectateurs pour ce choc entre les Bleues et les Red Roses. D’ici là, les passionnés de rugby féminin en France auront le plaisir de se préparer pour soutenir la sélection nationale, pour ce qui sera un match dantesque.

La France en quête du Grand Chelem

Et du soutien, Manae Feleu et ses coéquipières en auront bien besoin pour surmonter cette dernière marche, la plus difficile, qui mènera vers un nouveau sacre en Six Nations féminin. Pour rappel, depuis plusieurs années maintenant, le Tournoi était le théâtre d’une rivalité constante et intense entre la France et l’Angleterre.

Ce sont pourtant nos voisines d’outre-Manche qui dominent largement les débats, avec cinq sacres de suite depuis 2018, année à laquelle la France a signé son dernier Grand Chelem. L’année dernière encore, alors que le dénouement de la compétition se jouait entre le XV de France et le XV de la Rose, les Anglaises ont été portées par un public en feu à Twickenham, où 58 498 personnes avaient fait le déplacement (record d’affluence pour un match de rugby féminin).

Les Red Roses s’imposaient alors 38-33 face aux Bleues. Cette année, ce sera donc une énième revanche à prendre pour l’équipe dirigée par Gaëlle Mignot et David Ortiz. Dans un match couperet, la victoire peut certainement se jouer au moral, d’où l’importance du soutien du public tricolore.

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Liège-Bastogne-Liège féminin. L’Australienne Grace Brown s’impose au sprint devant Longo Borghini

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Victoire surprise de l’Australienne Grace Brown (FDJ-Suez) lors de la course mythique Liège-Bastogne-Liège. Elle s’impose au sprint devant de nombreuses favorites, dont l’Italienne Elisa Longo Borghini (Lidl-Trek). La coureuse de 31 ans s’adjuge sa 20e victoire en carrière, et sa 2e de cette saison 2024. Rien ne présageait pourtant sa victoire.

Grâce Brown revient de loin

La 8e édition de la course Liège-Bastogne-Liège féminin s’est soldée par la victoire surprise au sprint de l’Australienne Grace Brown (FDJ-Suez), devançant l’Italienne Elisa Longo Borghini (Lidl-Trek) et la Néerlandaise Demi Vollering (SX Worx-Protime). Deux grandes coureuses auxquelles s’ajoute la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon/SRAM) pour former le trio de favorites lors de cette course mythique. C’est donc sans surprise que l’on retrouve les trois coureuses à l’échappée de tête à 8km de l’arrivée. Trois outsiders les accompagnaient : Elise Chabbey (Canyon/SRAM), Kim Cadzow (EF Education-Cannondale) et Grace Brown (FDJ-Suez).

Cette dernière parvient à suivre le rythme, mais a failli perdre toutes ses chances à cause d’une sortie ratée après un rondpoint à 6,7 km de l’arrivée. La Championne d’Australie n’abdique pas et se relance à la poursuite du quinté de tête et recolle à 6km de l’arrivée. Le sprint final est lancé par Chabbey à un peu plus d’un kilomètre de l’arrivée, et les six coureuses sont au coude-à-coude.

C’est pourtant l’outsider Grace Brown qui finit par s’imposer devant ces cinq autres adversaires. « J’ai de très bons souvenirs sur la Doyenne. Je suis tellement contente de remporter cette course face à des adversaires au profil plus avantageux que le mien quand cela grimpe. […] Je me suis bien accrochée dans la difficile côte de la Roche-aux Faucons (à 13 kilomètres de l’arrivée). Après, je savais que tout devenait possible malgré le retour de Demi et Elisa », s’exprime-t-elle après sa victoire.

Demi Vollering toujours en quête de victoire

Favorite de cette course Liège-Bastogne-Liège féminin 2024, la Néerlandaise Demi Vollering n’a pas pu faire honneur à ce statut. La Championne des Pays-Bas termine à la troisième place, devant la Suissesse Elise Chabbey, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma et la Néo-Zélandaise Kim Cadzow. Après avoir été tout simplement monstrueuse l’année dernière, notamment en remportant le triplé Amstel Gold Race – Flèche Wallonne – Liège-Bastogne-Liège, la jeune cycliste de 27 ans ne parvient pas à retrouver son niveau de l’année dernière et à s’imposer cette saison. « J’ai tout fait correctement dans le final, mais j’ai trop joué lors du sprint et j’ai déclenché trop tard. J’avais de bonnes jambes et j’étais très proche, mais je suis restée trop longtemps dans la roue d’Elise Chabbey. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. […] Nous clôturons la campagne des classiques ardennaises sans victoire, c’est dommage, surtout que je me sentais très bien », se confie-t-elle auprès du média spécialisé dans le cyclisme WielerFlits.

Dans le clan tricolore, la meilleure Française est Juliette Labous, qui termine à 52 secondes de l’échappée de tête, et se place huitième de la course après avoir, elle aussi, bataillé au sprint dans un second peloton de six coureuses : Marianne Vos (NED), Juliette Labous (FRA), Ricarda Bauernfeind (GER), Niamh Mary Fisher (NZL), Neve Bradbury (NED), Riejanne Markus (NED).

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